Microsoft : de l'intelligence artificielle et des bots pour le médical

Microsoft : de l’intelligence artificielle et des bots pour le médical

Microsoft : de l'intelligence artificielle et des bots pour le médical

Le géant du Net se penche depuis plusieurs mois sur un sujet d'avenir : l'intelligence artificielle au service de la santé, notamment au travers de l'initiative Healthcare NExT.

Il annonce aujourd'hui le lancement d'un nouveau projet s'inscrivant dans ce cadre. Le but est de permettre à certains de ses « partenaires de la santé de créer facilement des assistants virtuels et des chatbots de soins de santé intelligents et conformes » aux exigences en vigueur.

Un client peut ainsi répondre à une série de questions et se voir proposer une action en adéquation avec ses symptômes. Un exemple présente un homme qui a plus de 39,4°C de fièvre depuis trois jours et dont l'état de santé ne s'améliore pas… mais a-t-on réellement besoin d'une intelligence artificielle pour savoir qu'il faut se rendre en urgence chez un médecin ?

Commentaires (6)


Un grog, une “bonne” nuit et on en parle plus


Et surtout comment maîtriser la réponse ? J’ai déjà pas une grande confiance dans mon médecin vu les lobby…

Mais là, il va proposer les médicaments du labo X car il à payé plus. Vous voulez un rendez vous ? Et hop un lien vers doctolib là ou le site Améli de la sécu recense les médecins et leurs numéros de téléphones ,…



Dangereux, non contrôlable, influençable. Et je parle même pas des piratages possible qui modifieraient quelques réponses “pour le fun”


Et pourtant, j’imagine sans peine une vraie IA bien faite plus efficace pour des recommandations de bobologie que l’actuelle tendance à l’auto-médication par un public pas formé.



Maintenant, je pense qu’on est tous d’accord que ça ne remplace pas un médecin… et pourtant il y en a de bons comme de mauvais.








secouss a écrit :



Et hop un lien vers doctolib là ou le site Améli de la sécu recense les médecins et leurs numéros de téléphones ,…



 

L’annuaire santé de l’Assurance Maladie est très bien en effet (surtout qu’on obtient le coût moyen des actes pratiqués par le professionnel de santé, ce qui permet d’éviter les mauvaises surprises) mais le problème est que de plus en plus souvent les professionnels de santé n’ont plus de secrétariat médical pour la prise de rendez-vous.

Doctolib et annuaire santé de l’AM ne sont pas antinomiques.



En soit, un arbre de décision avec un peu d’inférence bayésienne (tu veux interpeller la personne en face de toi qui viens de faire tomber son téléphone, elle a les cheveux long, sauf que tu te trouve devant la file d’attente pour les toilettes homme en plein Hell Fest : “Excusez-moi monsieur…”), permettrait déjà énormément d’épauler un personnelle soignant dans l’aide à la décision, et un infirmier serait largement suffisant pour s’occuper des petits problèmes.

Ensuite, un tel outils, si ça peut éviter aux hypocondriaques d’aller se trouver un cancer sur doccissimo, ça n’est pas un mal.


Une IA ne comprenant pas l’ironie, l’humour et ayant beaucoup de mal avec le mensonge et l’exagération des hommes elle sait comment que tu as plus ou moins mal ?



Sur l’échelle de la pifométrie entre un mal de chien, une horreur, j’ai jamais été aussi mal de ma vie et le consacré “vous me connaissez docteur, je suis pas du genre douillet” c’est lequel qui à le plus mal ?



Pour en juger un médecin fera naturellement un avis général (langage corporel, analyse de la voix, temps extérieur, vie sociale et sentimentale, sources de stress, ….) au final le docteur fera une analyse inconsciente mais relativement fine due à son expérience de la médecine, des et du patient.

Je vois pas comment un robot pourrais le faire, sauf à sucer une quantité d’infos phénoménal sur ta vie pour te connaître…



Il n’existe aucune IA au sens ou tu l’entend dans le monde à ce jour. Tout au plus des programmes suffisamment sensibles pour s’adapter à un problème cadré par leur programmation.

Ici on parle d’une IA capable d’un raisonnement complet, de selectionner les données utiles ou non, de savoir demander quand elle n’est pas sur puis une faculté de décision mesurée fonction des gens et de la pédagogie pour expliquer la bobologie !


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