L’UE prévoit d’interconnecter ses bases de données de reconnaissance faciale
Le 24 février 2020 à 08h39
2 min
Droit
Un rapport établi par les polices nationales de dix États membres de l'UE, dirigé par l'Autriche, appelle à l'introduction d'une législation européenne pour interconnecter les bases de données de reconnaissance faciale dans chacun des 27 États membres.
Le rapport, que The Intercept a obtenu d'un responsable européen préoccupé par le développement du réseau, a été distribué aux responsables européens et nationaux en novembre 2019, et appelle aussi à son interconnexion avec les bases de données similaires américaines.
Le rapport s'inscrit dans le cadre des discussions sur l'extension du Traité de Prüm de 2005 de coopération policière et judiciaire en matière pénale, qui permet d'ores et déjà l’échange de données génétiques, d’empreintes digitales, de plaques d'immatriculation et de données à caractère personnel.
Les informations fournies par la Commission européenne au Parlement européen en novembre dernier montrent que près de 700 000 euros vont à une étude du cabinet de conseil Deloitte sur d'éventuelles modifications du système Prüm, une partie des travaux portant sur la technologie de reconnaissance faciale.
La Commission européenne a également versé 500 000 euros à un consortium d'agences publiques dirigé par l'Institut estonien de médecine légale pour « cartographier la situation actuelle de la reconnaissance faciale dans les enquêtes criminelles dans tous les États membres de l'UE », dans le but de progresser « vers l'échange possible de données faciales », selon une présentation de projet envoyée aux représentants nationaux à Bruxelles.
Le 24 février 2020 à 08h39
Commentaires (16)
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Abonnez-vousLe 24/02/2020 à 08h53
#1
What could go wrong?
Le 24/02/2020 à 09h17
#2
Rien à craindre, c’est sécurisé par Huawei et Gedicom
Le 24/02/2020 à 09h23
#3
Les rosbifs ont peut-être eu raison avec le brexit…
Le 24/02/2020 à 09h26
#4
Le 24/02/2020 à 09h32
#5
Le 24/02/2020 à 09h49
#6
Ils ne se sont pas encore mis d’accord sur l’utilisation de la reconnaissance facial que déja il prévoit de se partager les bdd.
Le 24/02/2020 à 12h54
#7
C’est la même UE qui a voté de RGPD ? Et qui pousse à l’adoption de Signal ? C’est à rien n’y comprendre.
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Le 24/02/2020 à 13h01
#8
C’est pour ta tranquillité et ta sécurité voyons ! " />
Le 24/02/2020 à 13h06
#9
Ben d’un coté ils poussent pour des mesures strictes de la vie privée, et de l’autre … ils font l’inverse
Le 24/02/2020 à 13h12
#10
Voyons c’est facile ! On ne veut pas que les GAFAM aient trop de données car on veut garder notre monopole ! " />
De la même façon que les eurodéputés ne veulent pas de reconnaissance faciale chez eux, mais pour les autres c’est différent.
Le 24/02/2020 à 13h12
#11
cf. message précédent
Le 24/02/2020 à 13h42
#12
Et du coup ca leur permettra de retrouver Xavier From Ligonnès Bridge? " />
Le 24/02/2020 à 16h26
#13
Non, ce n’est pas vraiment l’UE ici, mais les polices nationales de dix États membres de l’UE qui ont fait leur liste au Père Noël. Il n’est pas évident que ça passe parce que pas mal de gens mettent en balance sécurité et vie privée dans l’UE. Par contre, c’est rarement le cas dans dans la police.
Le 24/02/2020 à 16h32
#14
Oui j’avais bien vu, mais le dernier paragraphe semble indiquer que pour l’instant, la Commission va dans le sens des polices nationales …
Le 24/02/2020 à 18h56
#15
Ha ben ça y est. On y est." />