L’Italie interdit la reconnaissance faciale, sauf pour lutter contre la criminalité
Le 16 novembre 2022 à 06h28
1 min
Droit
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Les systèmes de reconnaissance faciale utilisant des données biométriques ne seront pas autorisés tant qu'une loi spécifique ne sera pas adoptée ou au moins jusqu'à la fin de l'année prochaine, a déclaré l'autorité de protection des données personnelles italiennes, rapporte l'agence Reuters.
Elle autorise cela dit une exception pour les technologies qui « jouent un rôle dans les enquêtes judiciaires ou la lutte contre la criminalité » :
« Le moratoire découle de la nécessité de réglementer les conditions d'éligibilité, les conditions et les garanties relatives à la reconnaissance faciale, dans le respect du principe de proportionnalité. »
L'agence réagissait aux mesures prises dans deux municipalités : Lecce, dans le sud de l'Italie, où les autorités ont déclaré qu'elles commenceraient à utiliser une technologie basée sur la reconnaissance faciale, et Arezzo, « où la police locale devait être équipée de super lunettes infrarouges capables de reconnaître les plaques d'immatriculation des voitures ».
Le 16 novembre 2022 à 06h28
Commentaires (9)
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Abonnez-vousLe 16/11/2022 à 07h45
Et comment on prouve que « les technologies jouent un rôle dans les enquêtes judiciaires ou la lutte contre la criminalité » ?
Avec une déclaration sur l’honneur ?
Bon, dans la dépêche de Reuters, ils précisent que les municipalités voulant utiliser la reconnaissance facile devront préalablement s’accorder avec les gouvernements centraux (=régionaux?)
Mais ça sent l’accord bidon
Le 16/11/2022 à 07h51
Donc si c’est autorisé pour lutter contre la criminalité, ce n’est pas interdit.
Le 16/11/2022 à 08h26
Faut demander à la mairie de Nice, paraît qu’ils sont très compétents sur le sujet
Le 16/11/2022 à 12h04
Le meurtre est interdit sauf pour un bourreau. Donc le meurtre n’est pas interdit.
Le 16/11/2022 à 12h12
Si, il est interdit (suivant ta définition) dans tous les pays où il n’y a pas de peine de mort.
Le 16/11/2022 à 12h33
Le meurtre, c’est un peu plus précis que “la criminalité”.
Le 16/11/2022 à 17h28
Accessoirement, la “criminalité” n’a pas la même définition juridique selon les pays (et combien de fois on peut voir des journalistes tomber dans le piège du “crime” anglais qui ne correspond pas au “crime” français).
Le 16/11/2022 à 19h17
On peut jouer longtemps comme ça :
Il est interdit dans les pays qui n’ont pas d’armée, ni de droit à l’autodéfense, ni de lois contre l’acharnement thérapeutique, ni de lois autorisant l’avortement…
Le 16/11/2022 à 21h38
C’est donc ça, le facisme !