Cette version majeure, baptisée « Vanessa », est pour rappel basée sur Ubuntu 22.04. Elle apporte donc un important renouvellement technique, ainsi que le même support de cinq ans. Le noyau utilisé est en version 5.15, lui aussi LTS.
Comme nous l’avons indiqué dans notre article consacré à la bêta, la plupart des améliorations sont presque invisibles. La partie émergée de l’iceberg est centrée sur Cinnamon 5.4 et quelques nouveautés dans les XApps.
Pour le reste, on retrouve le support d’IPP (Internet Printing Protocol), une simplification des réglages des animations, le support de WebP, une icône pour prévenir quand le système effectue une opération lourde, les annotations dans Xreader, l’affichage d’autres sources dans Warpinator, une meilleure reconnaissance des autres systèmes dans GRUB2, etc.
Commentaires (11)
#1
Comme toujours une excellente distribution qui “juste marche”.
C’est Ubuntu sans les emmerdes d’Ubuntu (les snaps, par exemple).
#1.1
Perso, j’ai eu une autre approche pour mon nouveau PC, pour éviter les snaperies d’Ubuntu, j’ai installé une Debian et j’en suis très content.
Pourquoi rebooter ?
Et s’il faut passer par des ppa, on sort de la distrib native avec tous les emmerdes qui peuvent venir avec.
#2
Oui mais sans KDE. Donc pour moi c’est un gros NON, et c’est dommage.
#2.1
Effectivement, je comprends.
#3
sudo add-apt-repository ppa:kubuntu-ppa/backports
sudo apt update
sudo apt install kde-plasma-desktop
sudo reboot
#3.1
Ca devrait marcher, mais je me méfie toujours.
Un DE c’est pas juste on installe au dessus de la distribution et ca roule, il y a quand meme un minimum d’intégration profonde avec le système.
Pas pour rien que les diverses distributions fournissent elles memes des versions de leur systeme adaptees directement avec différents DEs…
#3.2
C’est pas une obligation absolue que le Desktop Environment soit intégré par la distrib, j’utilise Cinnamon sur Fedora alors qu’elle est native GNOME (bon après y’a une certaine affinité entre GNOME et Cinnamon). Pareil à l’époque où Ubuntu MATE n’existait pas encore, ça s’installait sans problèmes et encore moins à l’usage sur une Ubuntu “standard” qui avait Unity en natif. C’est même là tout l’intérêt du choix élevé qu’on a, pouvoir basculer de l’un à l’autre aisément.
On peut même utiliser des composants de DE différents sans trop de soucis. Typiquement j’ai tendance à utiliser Thunar comme gestionnaire de fichiers (provenant de Xfce) quand Nemo est à la peine sur les gros volumes. Il a beau s’être amélioré ces dernières années (à un moment il ralentissait et figeait sur les gros dossiers de photos) il reste toujours assez capricieux et tendance à bouffer en RAM.
Dans le cas des distributions qui ont des versions natives installées avec certains DE, attention c’est pas homogène. Certaines ont des variantes officielles (c’est à dire maintenues et livrées par les intégrateurs de la distrib), et d’autres sont officieuses, à savoir des projects indépendants.
#4
Dans le fond, bien d’accord avec vous (expérience décevante sur une antiX/Debian multi DE sur laquelle j’avais ajouté MATE…)
#5
Et comment on pousse la MAJ depuis 20.3 ?
#5.1
Voir le blog :
Il y aura un outil de migration, déjà présent pour LMDE4.
#6
Linuxmint est (avec Trisquel) peut-être l’une des rares distributions basées sur Ubuntu que l’on puisse encore conseiller.
Quoique vu les orientations prises par Canonical, on peut se demander si, à terme, le choix définitif de la base Debian (LMDE) ne sera pas plus pertinent…