La semaine dernière, le réseau social présentait sa cryptomonnaie Libra et son portefeuille Calibra, prévus pour 2020. « Si l’ambition du projet est vaste, il ne pourra exister qu’en respectant les règles qui valent pour tous », affirme François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France et aussi membre du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne, à Reuters.
Il ajoute que le groupe chargé de mettre en place ce projet affiche « d’ailleurs cette volonté ». Parmi les obligations, le gouverneur rappelle que le projet devra « impérativement appliquer la réglementation anti-blanchiment ».
Il prend également les devants : si le projet veut « offrir des services bancaires, comme des dépôts, des placements financiers et des crédits, alors il devra être régulé comme une banque, avec une licence bancaire dans tous les pays où il opérera. Sinon, il serait illégal ».
Pour rappel, en France, la commission sénatoriale sur la souveraineté numérique s'est saisie du cas de Libra qui « pourrait bouleverser les conditions d’exercice de la souveraineté des États bien au-delà du domaine monétaire ».
La commission a ajouté qu'elle « examinera les conséquences de cette évolution fondamentale ». Elle auditionnera notamment le gouverneur de la Banque de France et les représentants des plus gros services en ligne.
Commentaires (22)
#1
Sinon, accessoirement, et comme d’habitude, internet transcende les frontières. Bon courage aux organismes français pour faire appliquer la loi Française sur n’importe quelle entreprise installée a l’étranger et qui respecte la réglementation de ce pays.
Bon, ça reste du facebook et Libra ne respecte pas les cinq piliers, ce n’est pas une crypto-monnaie, mais un coup de flip pour les banques centrales et consorts, c’est toujours bon à prendre (que de faire trembler un monopole, reposant largement sur l’argent-dette.)
#2
Une déclaration claire et logique.
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#3
Ca n’a pas empêcher l’Etat français et l’Europe de coller des procès et des amendes aux GAFAM.
Facebook est justement assez identifiable pour se faire frapper sur les doigts.
#4
C’est pourtant facile à bloquer avec les banques ayant une licence en France/Europe : elles auront interdiction d’effectuer des échanges avec Libra.
Je suis sûr que Libra se conformera à la réglementation. La brève indique même que le groupe affiche « d’ailleurs cette volonté ».
#5
Au moins le bitcoin échappe à toute régulation. Si le Libra doit se conformer à toutes les règles imposées par les États, notamment sur le blanchiment, je ne vois pas la valeur ajoutée par rapport aux monnaies conventionnelles.
#6
Permettre à ceux qui sont exclus du système bancaire de pouvoir bénéfier des avantages d’un compte sans les inconvéniants des fluctuations du bitcoin.
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#7
ça c’est le marketing de Facebook
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Pour avoir un compte bancaire suffit de demandé à la BDF, elle imposera l’ouverture à la banque choisi.
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oh ils vont bien plus loin: offrir au tiers monde la possibilité de consommer comme des cochons
Regarde donc leur page d’accueilhttps://libra.org
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Vivre et penser comme des porcs, en app, pour la jungle polluée de la mondialisation.
Avec de la chance le néo-tier-monde aura l’information sur les vaccins mais pas de médecin, savoir de quoi il peut crever mais sans soin, un réel progrès, merci Zucki.
#12
Site qui ne respecte pas le RGPD puisqu’il ne permet pas de refuser le traitement de données personnelles. À fuir au plus vite !
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Tu peux déjà en étant interdit bancaire en France hein, j’avais un collègue comme ça, tu as maintenant des services avec CB pour les gens interdit bancaire.
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Doit être chiant pour la CB, mais les cartes prépayer peuvent soulagé ce problème; Pour le chéquier c’est gérable, à cause de la connerie de certain membre de ma famille, je n’y est pas eu droit pendant 15 ans.
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#18
A cette époque, c’était rock&roll de payer tout en espèce ou par virement.
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C’est plus autant punitifs qu’avant, tu peux te démerder et te faire payer maintenant avec ce genre de nouvelles plateformes en étant interdit bancaire.
Bon c’est forcément très limité comme service, mais tu n’es plus autant remis au banc de la société comme avant.