Les lauréats 2022 de la médaille de la médiation scientifique du CNRS

Les lauréats 2022 de la médaille de la médiation scientifique du CNRS

Les lauréats 2022 de la médaille de la médiation scientifique du CNRS

Le CNRS vient d’annoncer les noms des lauréats de la deuxième édition de sa médaille de la Médiation Scientifique.

C’est l’occasion de découvrir le travail de vulgarisation de deux chercheurs et une ingénieure de recherche. Julien Bobroff réussit, avec son équipe, à parler de la physique autrement, en mettant en scène des expériences en vidéo.

Le mathématicien Étienne Ghys fait feu de tout bois en publiant de nombreux livres mais aussi en coréalisant des films comme Dimensions (2008) et Chaos (2014). Quant à Carolyn Scheurle, elle a fait adopter à plus de 2000 élèves dans le monde des robots sous-marins qui prennent différentes informations dans l’océan comme la température à la concentration de phytoplancton au gré des courants.

Le CNRS a aussi donné un prix à la très chouette bande-dessinée collective « Les décodeuses du numérique » qui brosse divers portraits de femmes chercheuses ou ingénieures du numérique qui ne sont pas encore assez mises en avant dans le secteur.

Enfin, le CNRS a récompensé Jean-Claude Ameisen d’un prix spécial pour son émission « Sur les épaules de Darwin » qui vient de s’arrêter et dont France Inter ne diffusait plus que des rediffusions depuis 2020. 

Commentaires (21)



Enfin, le CNRS s’est senti obligé de récompenser Jean Claude Ameisen




Comment ça ? C’est une récompense pour compenser l’arrêt de son émission ? Donc cela n’a aucune valeur scientifique ?


+1.



J’ai assez peu écouté l’émission, mais chaque fois c’était d’une grande qualité pour ce format.
Le “… s’est senti obligé…” est une marque de subjectivité qui m’a dérangée dès la première lecture de cette brève.


La brève a été corrigée (avant que je ne la lise), mais merci d’avoir relevé, c’était malvenu cet ajout qui ne transparaît pas dans l’annonce du CNRS..



femmes chercheuses ou ingénieures du numérique qui ne sont pas encore assez mises en avant dans le secteur




Et les roux ? On en parle des roux ? Ou des personnes souffrant d’alopécie et de vitiligo ?


Et les personnes souffrant de dépression majeur chronique avec trouble du spectre anxieux et tendance paranoïaque (+ hallucinations auditives fréquentes) avec de fréquentes idées noires ? Ce qui est mon cas (cliniquement posé) et honnêtement je vois pas où est le “problème”, pour autant que “problème” il y a, à mettre en avant des femmes.



Je ne rentrerai pas dans le débat égalité/représentation/etc. homme femme et plus mais il me semble que ça part d’une bonne intention.
La seule chose qui tic chez moi c’est la “très chouette” bande-dessinée. Point de vue de la personne ayant rédigé la brève. Ça ne serait pas plus mal que les brèves soient également signées.



PS : v1nce, tu as oublié les rousses ;)



micropro a dit:



Point de vue de la personne ayant rédigé la brève. Ça ne serait pas plus mal que les brèves soient également signées.




Il est évident que le rédacteur de cette brève est le nouveau rédacteur en chef de NXI.



micropro a dit:


je vois pas où est le “problème”, pour autant que “problème” il y a, à mettre en avant des femmes.




Je préférerais qu’on s’attache à la qualité des travaux plus qu’à l’appartenance à telle ou telle ‘minorité opprimée’.


C’est bien, continuez comme ça, vos commentaires à 2 balles prouvent juste la nécessité de cette BD.



Son objectif est de montrer aux jeunes que l’informatique ce n’est pas réservé aux garçons et que les femmes aussi peuvent s’y épanouir et faire de l’excellent travail. Juste les convaincre de ne se laisser dissuader d’y aller si ça leur plaît.


Concernant cette BD, il faut peut-être préciser qu’elle est destinée à un public de collégiens et lycéens (aussi bien garçons que filles)…



C’est normal que ça ne soit pas super intéressant à lire. Le but c’est pas juste “regardez, il y a des femmes”, mais aussi de présenter différents aspects de la recherche dans les domaines liés au numérique. Notamment le fait que ça peut couvrir des domaines et des métiers très variés, qui ne sont pas forcément connus, et y compris certains qui n’ont a première vu pas de rapport avec l’informatique. Et auxquels ont peut accéder par des parcours variés.



Pour cet objectif là, franchement j’avais trouvé pas si mal.



Quand j’étais au lycée j’avais hésité longuement avant de me lancer dans les études d’informatique à cause des clichés habituels sur les informaticiens. Ce genre de document aurait pu m’aider à me décider plus facilement vu que c’était clairement le seul point bloquant pour moi (et qu’à l’époque on avait très peu d’information).



Pour une lecture “grand public”… bah clairement c’est pas fait pour ça et c’est pas très intéressant.


Et ben moi je la trouve super cette BD :-)


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