Le vote électronique de retour pour les élections consulaires de 2020

Le vote électronique de retour pour les élections consulaires de 2020

Le vote électronique de retour pour les élections consulaires de 2020

Le ministère des Affaires étrangères annonce avoir homologué le 15 janvier dernier « une nouvelle plateforme de vote par Internet pour les élections consulaires de mai 2020, les conditions de sécurité étant réunies et un avis positif des membres de la commission d’homologation ayant été rendu ».

Alors que les Français de l’étranger avaient pu voter par Internet en 2012, pour les législatives, puis en 2014, pour les élections consulaires, le gouvernement avait préféré jeter l’éponge en 2017, à quelques semaines du premier tour des législatives, sur recommandation de l’Agence nationale pour la sécurité des systèmes d’information (ANSSI).

Quelques mois après son élection, Emmanuel Macron s’était engagé à ce que les pouvoirs publics travaillent à une « solution parfaitement sécurisée » et opérationnelle dès les élections consulaires de 2020 – l’objectif final restant les législatives de 2022.

La nouvelle plateforme aurait « subi plusieurs tests techniques pour vérifier sa robustesse et la sécurité de l’élection », explique le Quai d’Orsay. « Deux tests grandeur nature ont été menés en juillet et novembre 2019 auprès de 12 000 électeurs volontaires sous le contrôle du bureau du vote électronique et d’experts indépendants. »

Le nom du prestataire retenu n’a pas été dévoilé (à ce sujet, voir notre article). « Le franchissement de cette étape importante signifie que les Français de l’étranger auront le choix de voter non seulement à l’urne ou par procuration, mais également par Internet pour élire leurs représentants en mai 2020 », conclut l’exécutif.

 

Commentaires (12)


Des votes électroniques, qui ne peuvent être vérifiés par l’électeur.

Vote par blockchain ou rien.


C’est un prestataire privée qui gère le truc?

C’est pas l’État directement? Ou une agence gouvernementale indépendante?



C’est une catastrophe. Oo


C’est ce que je me dis depuis 2007… On s’y fait. Bienvenue en France.


oui c’est complètement hallucinant.








dylem29 a écrit :



C’est un prestataire privée qui gère le truc?

C’est pas l’État directement? Ou une agence gouvernementale indépendante?



C’est une catastrophe. Oo





C’est aussi un privé qui prépare un projet de loi. Il ne faut plus s’étonner de rien dans le nouveau monde.



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c’est pas nouveau quand on voit que bien souvent c’est les lobbyists qui rédigent les amandements ou autres et les balances aux politiques qui reprennent bien souvent sans modifier


Pas vraiment de rapport, dans un cas l’État sous-traite (donc le prestataire est au service de l’État). Dans l’autre, des groupes d’intérêts indépendants de l’État défendent leurs intérêts.


Ça résout le problème de vérification par tout un chacun ?



@dylem29 : réveil ? De toute façon c’est humainement impossible de retranscrire et travailler tout ce que la bureaucrature bruxelloise pond (sans parler du reste), donc nos députés font parfois semblant, on enchaîne, on compte ce qu’on veut à main levée, on avance, on fonce… Le peuple gronde ? Rah, toujours dans nos pattes ceux-là, pour gêner les réformes (pas celles que le peuple veut donc).



On va sûrement bientôt apprendre qui est l’heureux gagnant d’un contrat pour le vote électronique, dans quel réunion ou dîner secret ils se sont croisés (au fait, 3e mercredi du mois aujourd’hui, ce soir c’est donc le dîner du Siècle).


La blockchain ne rend pas le vote électronique li=us transparent. Un article à ce sujet a été écrit dans la revue en ligne “Terminal”.


Dans tous les cas, sans système de vérification accessible par l’électeur, le vote est nul.

“D’après le système, je suis le président à un peux près 99% des voix, c’est le prestataire qui l’a dit au ministre de l’intérieur.”


99% ça passe mal chez nous, mieux vaut donner le même chiffre que les “sondages” achetés avant, c’est parfait pour la résignation et l’absence de protestations. C’est que je ferais en tout cas.


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