Selon une information du JDD, le tribunal judiciaire de Paris a été la cible d’une attaque informatique. Plusieurs postes ont été touchés, dont ceux du procureur de la République, du parquet national financier et d’avocats chargés d’affaires sensibles.
Une enquête a été confiée à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). L’attaque, qui remonte à la semaine dernière, aurait eu lieu par une méthode plus que classique : des fichiers joints à des mails abritant en leur sein un cheval de Troie. Parmi les victimes, indiquent nos confrères, la juge d’instruction Aude Buresi.
Au pôle financier, elle est « chargée depuis plusieurs années d'enquêtes délicates et à fort retentissement médiatique (financement illégal de l'ex-FN, affaire libyenne visant l'ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, ristourne fiscale accordée à la Société Générale en marge du dossier Kerviel, etc.) »
Commentaires (11)
#1
Un peu navrant de voir ce type d’attaques prospérer auprès de gens dont la fonction exige un minimum de prudence…
#2
Moi, j’arrête pas de prévenir mes Confrères que ce n’est pas une blague, et qu’il faudrait se soucier du problème. Mais comme toujours, personne n’y croit. Jusqu’à ce que…
#3
Ce ne sont pas plutôt les mails le cheval de Troie, les fichiers joints contenant le ou les malware(s) ?
Relire à ce sujet l’Illiade d’Homère, le poète grec antique, à ne pas confondre avec Homer Simpson, ni avec ceci. Pas besoin de tout lire, ça se passe à la fin. On doit pouvoir trouver des traductions littérales gratuites en ligne.
#4
C’est triste quand-même.
Il suffit juste d’un peu de bon sens, d’un OS à jour et d’un antivirus potable…
Mais c’est vrai que la Justice coûte trop cher. :p
#4.1
Pas tout à fait d’accord.
“pas tout à fait” parce qu’il faut voir comment la PJ s’activait exactement, et donc si de ce côté là un OS bien réglé / antivirus prêt auraient fait l’affaire ou pas.
Mais pas tout à fait d’accord aussi parce que quand ce genre de mail est très ciblé, il est très facile pour n’importe qui de complètement se faire duper. Donc pour le coup c’est difficile de juger sans avoir la teneur exacte des mails qui ont servi de vecteur d’attaque.
#4.2
C’est vrai, c’est vrai, je pense sûrement par préjugé du genre “ Administration française = lent , Windows XP, nul en informatique et LibreOffice 2.3”.
N’empêche, je sais que les juges et avocats croulent sous les dossiers par manque de moyens, donc je pense que l’informatique est le dernier de leur souci, qu’ils ne s’y intéressent pas trop, qu’ils ne sont pas trop formés et que ça produit ce genre de dérapage. :/
#5
Bof quelques mails vérolés et on parle d’une attaque informatique, mon dieu
#5.1
C’est surtout que 1) les mails en questions étaient ciblés 2) vu la sensibilité des dossiers des ordinateurs concernés, c’est le minimum d’aller fouiller pour voir l’étendue (ou non) des dégâts.
#5.2
Ce n’est pas l’ampleur d’une action qui détermine s’il s’agit ou non d’une attaque. Et quelques mails bien ciblés peuvent faire bien plus de dégâts qu’une tentative de DDOS avec des millions de PC…
#6
Pas tous les avocats : https://descartes-avocats.com/lisilex-la-solution-libre-pour-les-cabinets-davocats/ !!
#7
J’aimerai bien comprendre pourquoi ils n’ont pas une analyse des PJs en amont, et un tri des types de fichiers autorisés en PJ…