La mission d'information commune sur l'identité numérique, créée le 30 octobre 2019, entend « formuler des recommandations » sur ce sujet, « en prenant en compte les questions d'éthique, de confiance, de sécurité, d'inclusion des citoyens et de protection de leurs droits ».
Associée avec la commission des Lois et la commission des Affaires économiques, elle vient de lancer une consultation en ligne ouverte à partir du 9 mars et jusqu’au 19 avril 2020 sur le site de l’Assemblée nationale.
« À partir de l’été 2021, la France devra se conformer au droit européen et doter ses ressortissants d’une carte nationale d’identité électronique » rappelle-t-elle.
« À l'issue de la consultation, une synthèse sera élaborée et rendue publique ». Un règlement d’exécution du 8 septembre 2015 prévoit trois niveaux de sécurité : faible, « avec pour objectif de réduire le risque d’utilisation abusive ou d’altération de l’identité », substantiel, « avec un objectif de réduire substantiellement les mêmes risques », et élevé, où l’objectif est « d’empêcher l’utilisation abusive de l’identité ».
Le communiqué rappelle que le ministère de l’Intérieur et l’Agence nationale des titres sécurisés (ANTS) travaillent actuellement sur Alicem, qui veut « permettre aux utilisateurs de prouver leur identité de manière sécurisée sur Internet » en utilisant un logiciel de comparaison faciale.
« Cette application sera dans un premier temps accessible uniquement via un smartphone et pourra être utilisée par les détenteurs d’un passeport, d’un titre de séjour doté d’une puce électronique et, éventuellement, à partir de l’été 2021, par les détenteurs de la future carte nationale d’identité électronique prévue par le règlement eIDAS, si cette solution est retenue par le Gouvernement ».
Relire notre interview de Jérôme Letier, directeur de l’ANTS.
Commentaires (12)
#1
Le communiqué rappelle que le ministère de l’Intérieur et
l’Agence nationale des titres sécurisés (ANTS) travaillent actuellement
sur Alicem, qui veut « permettre aux utilisateurs de prouver leur identité de manière sécurisée sur Internet » en utilisant un logiciel de comparaison faciale.
« Cette application sera dans un premier temps
accessible uniquement via un smartphone et pourra être utilisée par les
détenteurs d’un passeport, d’un titre de séjour doté d’une puce
électronique et, éventuellement, à partir de l’été 2021, par les
détenteurs de la future carte nationale d’identité électronique prévue
par le règlement eIDAS, si cette solution est retenue par le
Gouvernement ».
FBI = Fausse Bonne Idée…
Je sens venir les usurpations massives d’identité et piratage de comptes associés en tout genre.
Çà va être un joyeux bordel l’avenir…
#2
Allons voir ça sur le site de l’AN … oh bah mince, il faut se connecter avec google ou facebook? Je croyais qu’on avait un machin France Connect là… c’est ballot pour une consultation sur l’identité numérique 😅
#3
À partir de l’été 2021, la France devra se conformer au droit européen et doter ses ressortissants d’une carte nationale d’identité électronique » rappelle-t-elle.
Alors que les Français ont voté NON à ce droit européen en 2005? Démocratie où es-tu?
#4
#5
Tu peux m’expliquer de façon détaillée comment tu penses que ces usurpations d’identités et les piratages vont arriver ?
#6
#7
#8
https://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_de_reconnaissance_faciale
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#9
La phase reconnaissance faciale ne se passe qu’une fois lors de l’inscription pour “la création de l’identité” dans le smartphone, là, le certificat est stocké dans l’enclave sécurisée du processeur. Et il ne s’agit pas seulement d’une photo mais d’une prise de vidéo en donnant des instructions à l’utilisateur qui doit les réaliser rapidement. Ça devient compliqué à tromper et cela correspond aux réponses globales indiquées sur l’article wikipedia que tu as mis en lien pour sécuriser la reconnaissance faciale.
#10
#11
A chaque foi qu’une équipe de génie trouve “l’outil ultime”, une autre équipe trouve un moyen de le détourner.
Ici ça s’appelle l’informatique , ça a commencé avec un bout de calculatrice, l’équipe suivante a ajouté un peu de mémoire…
D’habitude je me marre un peu, la on parle juste de ce qu’on a de plus précieux : notre identité.
A ce sujet comme pour certaines choses je ne suis vraiment pas fan des solutions 100 % numérique : un humain n’est pas infaillible mais une machine en a rien a foutre de se faire sanctionner en cas d’erreur (quant a l’humain responsable de la machine on a vu ce que ça a donné avec facebook).
#12
J’ai validé mon Identité Numérique avec une adresse mail laposte.net puis le facteur est passé chez moi valider cette identité avec ma carte nationale d’identité