L’agence nationale de cybersécurité tchèque met en garde contre les produits Huawei et ZTE
Le 19 décembre 2018 à 09h35
1 min
Internet
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Encore une attaque directe contre les deux fabricants chinois, alors que le déploiement de la 5G est au cœur de toutes les discussions des opérateurs.
La Czech National Cyber and Information Security Agency (NCISA) explique que les logiciels et matériels des deux constructeurs représenteraient un risque pour la sécurité, toujours avec la même idée de fond : Pékin pourrait utiliser les équipements pour de l'espionnage.
Dusan Navratil, directeur de l'agence, n'y va pas avec le dos de la cuillère : « Les lois chinoises obligent les entreprises privées résidant en Chine à coopérer avec les services de renseignement. Par conséquent, leur introduction dans des systèmes étatiques clés pourrait constituer une menace ».
La réponse de Huawei, toujours prompte à répondre dans ce genre de cas, est tout aussi cinglante : « Nous réfutons catégoriquement toutes les insinuations laissant entendre que nous menaçons la sécurité nationale. Nous appelons le NCISA à fournir des preuves au lieu de ternir la réputation de Huawei ».
Pour rappel, plusieurs pays comme les États-unis, la Nouvelle-Zélande et l'Australie ont déjà banni les fabricants, tandis que d'autres étudient activement la question.
Le 19 décembre 2018 à 09h35
Commentaires (22)
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Abonnez-vousLe 19/12/2018 à 10h11
et encore une pression US.
Moins facile en France visiblement (comme d’hab quoi). " />
Le 19/12/2018 à 11h09
Dusan Navratil a “involontairement” oublié qu’il existe exactement les même lois aux USA qui obligent aussi entreprises privées résidant sur le sol US à coopérer avec les services de renseignement ? Mieux, avec leur tribunal secret ils se foutent même des lois et y contreviennent " />
Bizzare, qu’il n’est jamais entendu parler de Snowden et de ses rélévations ce mr, très étrange. A moins qu’il ne soit comme le ministre de la sécurité japonaise qui n’a jamais toucher un ordinateur de sa vie. " />
Le 19/12/2018 à 11h48
Bizarrement, quand ce sont les US qui obligent les entreprises à coopérer c’est moins problématique… Et je parle même pas de Prysm et autres joyeusetés.
Le 19/12/2018 à 11h49
Ah j’ai décelé une petite erreur.
Lire cette version :
« Les lois des États-Unis obligent les entreprises privées résidant sur Terre à coopérer avec les services de renseignement. Par conséquent, leur introduction dans des systèmes étatiques clés pourrait constituer une menace »
Le 19/12/2018 à 12h09
Oui mais les US restent une démocratie (avec ses défauts)…et ce sont nos alliés historiques. C’est plus compliqué avec la Chine.
Perso, ça ne me choque pas qu’on bannisse le matos chinois des infrastructures européennes. Evidemment, ce serait encore mieux si on pouvait aussi se passer des américains…
Le 19/12/2018 à 12h15
Le 19/12/2018 à 12h43
Les USA alliers historiques de la République Tchèque, partie de l’ancienne Tchécoslovaquie faisant partie du bloc de l’Est ? Vraiment ?
Le 19/12/2018 à 13h01
Le 19/12/2018 à 13h14
Le dicton : Surveille tes ennemis et encore plus tes alliés ne se démode pas." />
Le 19/12/2018 à 13h17
Cet acharnement pour annihiler la concurrence… Ils en sont arrivés là aux US ? Pitoyable…
Le 19/12/2018 à 13h20
République Tchèque faisant partie de l’Union Européenne maintenant, donc techniquement, il n’a pas tort.
Le 19/12/2018 à 13h22
Si, il a tort, puisqu’il a parlé d’allier historique. De plus, l’UE n’a rien à voir avec ce sujet où la souveraineté des états est totale.
Le 19/12/2018 à 13h25
Le 19/12/2018 à 13h38
disons que l’UE est historiquement alliée aux États-Unis - après tout, elle a été fondée avec leur bénédiction pour faire contrepoids au bloc de l’Est. En rejoignant l’UE la République Tchèque a donc renoué avec ses anciennes amours - la Tchécoslovaquie était alliée à la France entre les 2 guerres mondiales.
D’accord sur le point concernant la souveraineté, évidemment " />
Le 19/12/2018 à 14h29
C’est pas que c’est moins facile en France, c’est juste qu’en France le gouvernement change d’idée toutes les 3heures donc c’est plus l’aspect ai et exploitation qu’il faut travailler genre ‘mais qu’est-ce qu’il a voulu dire’
Le 19/12/2018 à 14h36
Le 19/12/2018 à 14h44
c’est moins facile de faire pression sur un membre permanent du conseil de sécurité de l’ONU qui dispose de la dissuasion nucléaire, de capacités militaires qui en font la première puissance militaire européenne et de capacités de renseignement qui en font un partenaire majeur, que sur un petit pays d’Europe centrale qui ne représente pas grand chose ni économiquement ni militairement, et qui compte donc en grande partie sur les US pour assurer sa propre défense (et qui n’a peut-être même pas les capacités de vérifier si ce que disent les US sur Huawei est vrai, donc dans le doute…).
la couleur du parti politique français au pouvoir à un instant T n’est pas significative à mon avis.
Le 19/12/2018 à 19h09
Le 19/12/2018 à 22h07
Le 21/12/2018 à 20h43
Le 24/12/2018 à 20h28
“On à peur que”, “peut-être que”, “pourrait utiliser”…
Mais ils ont vérifier quelque à la fin ? Pour les portes dérobées sur les produits ‘ricains on avait du concret, là silence radio quand il en faut.
Le 24/12/2018 à 20h29
Techniquement on peut prendre du Clavister et du Zyxel.