La Russie interdit aux employés du gouvernement l'utilisation de messageries étrangères

La Russie interdit aux employés du gouvernement l’utilisation de messageries étrangères

La Russie interdit aux employés du gouvernement l'utilisation de messageries étrangères

Roskomnadzor vient de publier un mémo « à l'attention des organisations russes utilisant des services étrangers », rapporte Bleeping Computer.

Le régulateur russe note qu'à compter de ce 1er mars 2023, la loi « sur l'information, les technologies de l'information et la protection de l'information » interdit désormais l'utilisation de systèmes d'échanges d'information appartenant à des entités étrangères : 

« La loi établit une interdiction pour un certain nombre d'organisations russes d'utiliser des messagers étrangers (systèmes d'information et programmes informatiques appartenant à des étrangers qui sont conçus et (ou) utilisés pour échanger des messages exclusivement entre leurs utilisateurs, dans lesquels l'expéditeur détermine les destinataires de messages et ne prévoit pas le placement par les internautes d'informations accessibles au public sur Internet). »

Le communiqué de Roskomnadzor précise que « ces services peuvent inclure » Discord, Microsoft Teams, Skype Entreprise, Snapchat, Telegram, Threema, WhatsApp et WeChat.

Étrangement, ne sont pas expressément cités ni Signal, ni Zoom, ni Messenger, ni Slack ni TikTok, pour ne prendre que quelques-unes des messageries les plus populaires.

Selon Bleeping Computer, pour qui cette interdiction viserait les employés du gouvernement russe et des agences d'État, il s'agirait moins de freiner l'afflux d'informations étrangères que d'empêcher les fuites d'informations sensibles vers des entités étrangères.

Privée de mises à jour Windows, la Russie avait par ailleurs prévu, en septembre 2022, de conditionner l'octroi de marchés publics et d'avantages fiscaux au fait de proposer des logiciels compatibles avec les systèmes d'exploitation russes basés sur GNU/Linux comme Astra Linux, ALT OS et Red OS.

Commentaires (13)


Rien de bien étonnant, c’est dans l’air du temps. Tant que ca reste limité aux employés du gouvernement, c’est pas bien violent non plus, et pas illogique.


C’est de bonne guerre opération spéciale :francais:


:incline:


:D


Marrant de ne pas voir gmail dans la liste…


Ca n’apporterait pas grand chose de bloquer Gmail sur un tel Android, faudrait bloquer tous les services Google, voir bannir Android (dans sa version préinstallée par les marques du moins). C’est peu être déjà le cas ?


Alors tiens, y’a pas mal d’années certains acteurs, Microsoft en tête, avaient indiquées qu’ils n’attaqueraient pas la fondation Linux pour des technos brevetées dans le noyal Linux (soit-disant). Alors même qu’on a coupé les mises à jour Windows (un produit pété de technos brevetées), qu’est-ce qui empêcherait de justifier par la présence des brevets l’interdiction d’utilisation par la Russie ?


Ce qui l’interdirait, c’est que la Russie n’appliquerait pas une telle interdiction. Les détenteurs des brevets pourront toujours essayer de faire un procès en Russie pour faire valoir leurs droits, je pense qu’ils n’obtiendront pas satisfaction.
Et comme on parle de logiciel libre, le logiciel sera toujours disponible en Russie.



Ils ont même pris une mesure contre ceux qui sont dans des pays ayant émis des sanctions contre la Russie.


Tiktok est une messagerie également ? Sinon étant d’origine chinoise, faudrait pas froisser les copains peut-être…


WeChat est dans la liste et c’est Chinois.


“il s’agirait moins de freiner l’afflux d’informations étrangères que d’empêcher les fuites d’informations sensibles vers des entités étrangères.”



Je comprends pas dans quel sens faut lire la phrase ?


De gauche à droite ? :transpi:



La phrase ne veux pas dire grand chose (ou plutôt elle est tellement évidente qu’elle est étrange…)



Dans l’article source c’est écrit ça :




However, the current ban does not appear to be an effort to curb the influx of foreign information that could shape the opinion of the local population, but rather a precaution to prevent leaks of sensitive information to foreign entities.




Traduction :




L’interdiction actuelle ne semble pas être un effort pour freiner l’afflux d’informations étrangères qui pourraient façonner l’opinion de la population locale, mais plutôt une précaution pour empêcher les fuites d’informations sensibles vers des entités étrangères.




Dans la brève, il manque le petit bout « qui pourraient façonner l’opinion de la population locale » ce qui la rend difficilement compréhensible.
Mais en même temps, vu que ça ne concerne que les employés gouvernementaux, ça parait logique…


Mihashi

De gauche à droite ? :transpi:



La phrase ne veux pas dire grand chose (ou plutôt elle est tellement évidente qu’elle est étrange…)



Dans l’article source c’est écrit ça :




However, the current ban does not appear to be an effort to curb the influx of foreign information that could shape the opinion of the local population, but rather a precaution to prevent leaks of sensitive information to foreign entities.




Traduction :




L’interdiction actuelle ne semble pas être un effort pour freiner l’afflux d’informations étrangères qui pourraient façonner l’opinion de la population locale, mais plutôt une précaution pour empêcher les fuites d’informations sensibles vers des entités étrangères.




Dans la brève, il manque le petit bout « qui pourraient façonner l’opinion de la population locale » ce qui la rend difficilement compréhensible.
Mais en même temps, vu que ça ne concerne que les employés gouvernementaux, ça parait logique…


Oh merci ! Gauche à Droite, je retiens :inpactitude:



Ah oui tout de suite plus clair avec l’article source. J’avais pas du tout fait attention :chinois:



C’est pas le petit bout le problème.
J’aurais plutôt écrit “il NE s’agirait PAS” et “MAIS d’empêcher”.
Rien que le mais à la place du que et on resitue tout de suite mieux le sens que la mesure vise la protection des informations sensibles :D


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