« C’est envisageable. Soit sur la base d'un consentement réel, soit par un texte qui autorise pour une durée limitée et sur un périmètre défini l'utilisation de ces pratiques. Tout cela est anticipable et faisable. Il s'agit encore une fois de concilier la protection des Français et la protection de leurs libertés, ce qui est également important. »
Dans le cadre d’une enquête de France Inter, Marie-Laure Denis, présidente de l’autorité, n’exclut pas de rendre un avis favorable au déploiement de la reconnaissance faciale pour les Jeux Olympiques de 2024 qui se dérouleront à Paris.
« Il peut être envisagé de recourir à cette technologie lors d’événements exceptionnels, comme les Jeux olympiques, mais cette approche sécuritaire doit rester proportionnée, ne doit revêtir aucun caractère systématique et ne doit être prise qu’avec l’accord des parties prenantes », estimait le député Philippe Latombe, dans nos colonnes.
Pour les chercheurs du Creogn (Centre de recherche de l’Eccole des Officiers de la Gendarmerie nationale), « la Coupe du monde de rugby en 2023 et les JO de Paris en 2024 représentent des opportunités remarquables de convaincre la population de l'intérêt de déployer la reconnaissance faciale » (notre dossier).
Commentaires (7)
#1
JO=pied dans la porte.
On voit bien par leur emploi de “Français” au lieu de “spectateurs” qu’ils n’attendent que ça.
#2
Et concrètement, ça apporterait quoi la reconnaissance faciale ? Pour le public de ces événements je parle
#3
Bref ca sera massivement en place et si tu ne donnes pas ton autorisation tu ne pourras pas rentrer et tu ne seras pas rembourser de tes places, voila comment ca va se terminer
#4
Ils seront reconnus, c’est déjà pas mal :)
#5
identifier plus rapidement les menaces graves
à la sécuritéau business, comme par exemple lesterroristesrevendeurs de billets ou les resquilleurs.#6
Les chinois avaient déjà fait le coup lors des JO 2008, niveau surveillance généralisée, avec des mesures qui restent encore d’actualité comme cette sonorisation obligatoire de tous les taxis reliés à un central bourré d’interprètes bien utile pour espionner les voyageurs de passage intéressants (facile: Visa -> on sait ou/quand ils arrivent, le lieu de résidence sur place… un petit filtrage des courses et trouver le bon n’est pas bien long).
Nos politocards ne valent donc pas mieux que le PCC, 12 ans après.
#6.1
Euh non c’est pas tout à fait ça. Certains taxis (ceux des grosses compagnies) chinois sont équipés de micros que le chauffeur peux activer ou pas en cas de problème avec les clients. Mais ils ont aussi le droit d’enregistrer des conversations qu’ils jugent suspectes qui sont ensuite transmises à la police par les compagnies.