La FCC enterre la neutralité du Net aux États-Unis, Mozilla est « incroyablement déçue »
Le 15 décembre 2017 à 09h47
1 min
Droit
Droit
Sans surprise, la Federal Communications Commission (FCC) a voté hier l'annulation des règles adoptées en 2015. Comme l'explique TechCrunch, pour être appliquées, ces nouvelles dispositions doivent être inscrites au registre fédéral, ce qui prendra du temps, peut-être quelques mois.
Les premières réactions n'ont pas tardé, notamment avec Mozilla qui fait part de sa profonde déception à propos de cette « décision malheureuse ». La fondation ajoute malgré tout qu'elle « continuera à se battre ». Elle n'est pas seule, le procureur général de New York annonce également qu'il a « l'intention d'intenter une action en justice pour mettre un terme au repli illégal de la neutralité du net » indique TechCrunch.
Pour rappel, 18 procureurs généraux avaient demandé le report du vote hier, sans succès. Dans tous les cas, rien ne change pour l'Europe, qui a adopté fin 2015 son texte sur l'« Internet ouvert ».
Le 15 décembre 2017 à 09h47
Commentaires (15)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 15/12/2017 à 10h22
Au passage, pour ceux qui ne comprennent pas ou qui veulent expliquer les choses simplement, Le Monde (pixel) à fais une infographie bien sympa avec des camions
Le 15/12/2017 à 10h25
Quelques informations complémentaire :
Twitter
Twitter
TwitterMerci à NXI d’être plus mesuré que les autres site de news qui annonce la mort de la neutralité. Ce n’est pas le cas [encore] le sénat doit le voter (et c’est pas gagné à ce me dit un pote aux USA) et de nombreux recours démarrent aujourd’hui. Après je ne suis pas sûr de comprendre toutes les subtilités juridiques des recours.
Mais bon, ça craint quand même…
Le 15/12/2017 à 10h34
C’est comme du jour au lendemain passer d’une “confortable” moto à une mobylette
Le 15/12/2017 à 11h10
Si seulement on avait pas un ICANN à large domination américaine, on aurait pu alègrement “déconnecter” les sites américains. Franchement, à ce stade, je serais plutôt pour du geek barbu un peu réac qui déciderait de forcer la neutralité en refusant de relayer le trafic sur des réseaux qui ne respectent pas les règles de base d’Internet.
Les américains veulent leur propre Internet régit par les corporations? Pas de problème, ils se le gardent. Ca fera d’autant plus d’oppportunités pour les petits acteurs de gagner en visibilité pour remplacer les gros qui ne seraient plus là. Je ne vois pas le problème.
Le 15/12/2017 à 12h04
Le 15/12/2017 à 12h08
Les américains ont voté. Qu’ils mangent maintenant, mais pas sûr que ce soit savoureux.
Il va bien falloir que le redneck moyen voie les conséquences concrètes de sa responsabilité. Toujours autant d’étrangers (parce que faut pas rêver, leur nombre ne baissera pas), mais moins de net, de protection sociale, de boulot, de… Bref, moins de tout le reste, en fait.
America made great again !
Le 15/12/2017 à 12h52
De ce que j’ai compris, il s’agit de l’abrogation de loi(s) datant de 2015. Du coup la neutralité du net n’aurais duré que 2 ans aux U.S ? J’ai du mal à voir ce qui va changer entre maintenant et avant 2015.
J’ai quand même l’impression que les titres de presse sur ce sujet sont effectivement un peu excessif mais je prends toute source d’info intéressante sur le sujet :)
Le 15/12/2017 à 12h56
Le 15/12/2017 à 14h04
encore une bonne nouvelle pour l’Europe.
plus ça va, plus j’aime Trump.
Le 15/12/2017 à 14h43
“Tous les paquets IP naissent, vivent et meurent libres et égaux en droit !”
En attendant, il sont hashés, compressés parfois même perdus et personne ne les défend !
Le 15/12/2017 à 14h46
Le 15/12/2017 à 14h54
Le 15/12/2017 à 17h54
Le 15/12/2017 à 18h26
Le 16/12/2017 à 08h08
Bah grosso merdo il fait ce qu’il a annoncé : un rollback des années Obama.
Que les ricains dégustent le débile mental qu’ils ont élus why not. Le problème, c’est que cet abruti permanenté va nous foutre une guerre nucléaire dans la gueule à force d’enchaîner les conneries et les provocations…
J’aimerais qu’il applique sa politique à la lettre : America first. Qu’ils soient les premiers et seuls rayés de la carte et qu’on en parle plus.