C’est une réponse du berger à la bergère. Alors que le gouvernement de Donald Trump a placé Huawei sur liste noire, Pékin répond en interdisant les ordinateurs et logiciels non chinois dans ses administrations, c’est du moins ce qu’annonce le Financial Times en s’appuyant sur une directive officielle qui n’a pas été rendue publique.
Selon des experts cités par nos confrères, entre 20 et 30 millions de machines devront ainsi être remplacées. La mise en place est progressive : 30 % en 2020, 80 % en 2021 et 100 % en 2022.
Commentaires (26)
#1
You want to play ?
Ils ont bien raison, ça va finir par faire comprendre à Trump qu’il n’est finalement pas si incontournable que ça…
C’est rassurant dans un sens, doucement on commence a voir émerger des questions de souveraineté Hardware et Software dans les administrations du monde entier.
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Trump qui va rendre les pays indépendants des technologies américaines.
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#4
C’est clair…si ça permet d’accélerer le processus au niveau européen, c’est tout bénef.
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Oui.
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D’autant que les chinois ne sont pas aussi gourmands que les US en données techniques. Le filtrage a l’immense mérite d’être rendu public…
#6
En pleine COP25, ils souhaitent privilégier le commerce de proximité. C’est bien !
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#7
Le processus pour créer des technos européenne, pas utiliser des technos chinoises.
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Ils mettront quoi dans leurs PC si pas d’Intel, d’AMD ou de Nvidia ? Ils utiliseront du x86 tout de même ?
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C’est eux qui les fabriquent depuis longtemps… t’inquiète pas qu’ils ont eu tout le temps de pomper les technos ;)
(et de développer eux-même leurs solutions… pour pas être mauvaise langue)
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J’y crois moyennement. Les chinois ont les coquilles pour répondre aux américains, j’en doute pour les européens, a fortiori les français.
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Si seulement on pouvait faire pareil en Europe…
Mais bon tristement on n’a même pas l’appareil logiciel adéquat.
Je parle même pas des technologies de conception des composants électroniques type processeur / carte graphique ou des chaînes de fabrication.
J’en ai marre de ces bouseux de pseudo-élites qui sont complètement à la rue…
Avec une négociation concertée entamée il y a 5 ans, on aurait pu passer un deal avec AMD niveau européen pendant qu’ils étaient en position de faiblesse pour échanger des contrats de fournitures à moyen terme contre un transfert de technos voire une localisation partielle de la chaîne de production (bon, ça, j’avoue peu crédible vu l’investissement initial… :/).
Là ? Intel est en train de s’effondrer, mais ça me paraît pas optimal d’aller chercher des concepts d’un fondeur qui n’a eu de cesse de prendre des raccourcis éthiques et intellectuels pour asseoir sa position.
Et pendant ce temps, les brevets logiciels qu’on avait foutu à la porte à coup de pieds au cul il y a quelques années reviennent par la fenêtre apparemment (si j’en crois une dépêche de Linuxfr).
On fait vraiment tout à l’envers c’est du bonheur…
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Pas nécessairement, il va être très difficile d’empêcher intel ou le raspberry pi en europe (l’anglais y est pour beaucoup, manifestement).
Mais je sens que le problème s’est déjà posé peu de temps après la folle envolée de la surveillance de masse et de la désinformation américaine quelque part entre Washington et le pentagone vers 2004, et une bonne partie du monde a continué sur un plan qui était sympa pour une bande de technocrates : faire du software et des échanges atlantistes pour donner l’exemple après le 9⁄11 plutôt que du hardware avec bénédiction de la notion d’interopérabilité portée par le sur-moi européen cher à une partie de la droite européenne.
Le problème c’est bien l’absence d’une concurrence suffisante en matière de bas niveau (processeur notamment), donc loin d’être totalement hors sujet, le Trumpland contre le ChinaMade est une nécessité quand une partie des responsables ont clairement merdé, par inconscience certainement… mais pas nécessairement là où des anti-complotistes le pensent en s’attaquant aux personnes ayant subi cette folie…
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Ils peuvent coopérer avec leurs voisins sans coups bas, ni propagande.
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On ne va pas les empoisonner avec un peu de tisane ou comme ces bougres d’anglais et leur thé asiatique.
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Vu le nombre de postes concernés, ça devrait pas mal profiter à la distribution Linux Deepin.
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Très bien, très très bien. On arrête de jouer maintenant.