L’annonce a été faite par Sundar Pichai en personne (le patron de Google). Cela passera par la création du fonds Google for India Digitization et se déroulera en plusieurs étapes, sur 5 à 7 ans.
Plusieurs axes de développement sont mis en avant :
- permettre un accès et des informations abordables pour chaque Indien dans sa propre langue, qu’il s’agisse de l’hindi, du tamoul, du pendjabi ou de tout autre,
- création de nouveaux produits et services en phase avec les besoins de l’Inde,
- donner aux entreprises les moyens d’agir dans leur transformation numérique,
- tirer parti de la technologie et de l’IA dans des domaines comme la santé, l’éducation et l’agriculture.
Commentaires (11)
#1
Je suis tordu ou bien ça fait un peu penser a de la colonisation/esclavage 4.0 ..?
Venir apporter la connaissance et la technologie a un pays dans le besoin (et exploiter ses ressources pour moins cher que gratuit au passage…)
#2
Rigolez pas, c’est avec votre argent (qu’il vole au FISC et que le FISC vous facture) que Google veut créer son monopole en Inde
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#3
Oui, tu es tordu.
Sundar Pichai est un Indien né en Inde, diplômé en Inde avant d’avoir poursuivi ses études aux USA. Il a obtenu la nationalité américaine.
Il doit connaître mieux que toi ce pays et ses besoins. Après, Google agit aussi peut-être pour son propre intérêt.
#4
A la différence près qu’il y a quelques siècles on colonisait sous couvert de la religion, désormais c’est sous couvert de la publicité
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#5
Cool.
Apres la revolution verte en Inde a coups de pesticides, la revolution numérique a coups d’extorsion de données perso.
L’Inde, quel fantastique bestaire marché
#6
#7
D’accord avec toi, mais le “peut-être” me semble un peu superflu. On parle d’investissements, pas d’aide ou de donation. Que l’on parle d’accès à des infos en toute langue, nul doute que cela passera par les outils de Google.
Par ailleurs si je veux bien croire que l’origine de Pichai peut créer des affinités avec ce pays, on parle d’un colosse (surtout d’un énorme potentiel) en termes de marché, sans parler des compétences avérées des Indiens en termes de savoir-faire informatique.
#8
Il me semble qu’ils ne sont déjà pas les derniers dans le domaine de la donnée. Je ne rentre pas ici dans le domaine de l’exploitation des données personnelles, problématique sur laquelle je ne doute pas qu’on n’aurait qqs affinités, mais en l’état :
- Pourquoi parler d’extorsion? On connaît au moins un peu les pratiques de Google, et y a du pas que du joli joli, mais ils sont déjà ultra dominants en Inde (pas moins qu’en France)
- Est-ce bizarre qu’ils investissent en Inde, qui a une économie de marché et le plus gros potentiel de croissance de leur marché intérieur ?
#9
L’utilisation de termes comme “gauchiste” ou “populiste” (et j’en passe) en dit beaucoup plus sur la personne qui l’emploi que sur la personne visée…
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Ceci étant dit, je te remercie pour ces arguments d’une qualité imparable.
PS : heureusement que je n’ai dit que “faire penser à” plutôt qu’une égalité directe (“c’est de la…”), je n’ose pas imaginer les réponses que j’aurais reçu sinon.
#10
Aucun doute à avoir sur les origines, les pratiques actuelles et les intentions futures de Google (que ce soit en Inde ou ailleurs), on est bien d’accord.
Là où le comparatif se vaut, c’est pour la volonté de mise en dépendance d’un Etat envers une entité.
Hier en Inde c’était Monsanto qui a rendu dépendant ses semences (provoquant des vagues de suicides d’agriculteurs sur-endettés)…. demain ce seront des entreprises pris au piège dans les outils de Google qui auront permis leur “transformation numérique” ?
C’est un point de vue un peu différent que je trouve intéressant à avoir.
Même si bien entendu il n’y a aucune conclusion directe à en tirer, c’est toujours bien d’élargir et prendre du recul sur les choses.
#11
L’Inde est la nouvelle Chine. Les grosses sociétés ont peur de ce que devient la Chine, de son impérialisme et des risques qu’ils courent en restant trop dépendants d’elle. La prophétie ne s’est pas réalisée, la Chine ne s’ouvre plus et les grandes entreprises vont la quitter de plus en plus.