Galileo : l’incident de 2014 permet de confirmer les prédictions d’Einstein avec une meilleure précision
Le 05 décembre 2018 à 09h42
2 min
Sciences et espace
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Le 22 août, un lanceur Soyouz décollait de Kourou avec deux satellites de la constellation Galileo : Sat-5 (Doresa) et Sat-6 (Milena).
Un problème les a empêchés de rejoindre leur orbite circulaire à environ 23 000 km et les a placés sur un ovale de 17 000 à 26 000 km. Un échec pour l'agence spatiale européenne, mais pas une perte sèche puisque les satellites ont pu être relocalisés sur une « orbite de travail » leur permettant quand même de jouer un rôle dans ce projet.
Ce n'est pas tout. Les scientifiques de l'Observatoire de Paris « ont imaginé rebondir sur cette conjoncture pour effectuer des tests sur le principe d’équivalence de la relativité d’Einstein ». Pour faire simple, Albert Einstein avait prédit que le temps passerait plus lentement près d'un objet massif.
Pour arriver à leurs fins, ils utilisent les horloges atomiques de type maser à hydrogène et le fait que « chaque satellite monte et tombe de 9 000 km » deux fois par jour. Une variation de la distance par rapport à la Terre et des horloges extrêmement précises, il n'en fallait donc pas davantage pour se lancer dans l'aventure.
« La théorie de la relativité générale prédit alors que la variation du décalage temporel gravitationnel des horloges de ces satellites par rapport aux horloges terrestres est d’environ 400 ns, ce qui a été mesuré avec une incertitude relative de 25 millionièmes », explique l'observatoire de Paris.
La précision est ainsi améliorée d'un facteur 5,6 par rapport à l'expérience Gravity Probe A de 1976. Comme dans le cas de Microscope, cruciale pour tester les limites de la théorie de la gravitation d’Einstein, cette nouvelle précision est « primordiale pour tester les limites de la théorie de la gravitation d’Einstein ».
Deux études indépendantes ont été menées en parallèle pour arriver à ce résultat : l’une a été confiée au SYRTE à l’Observatoire de Paris, l’autre au ZARM à l’Université de Brême. Elles ont été financées par l'Agence spatiale européenne.
Le 05 décembre 2018 à 09h42
Commentaires (13)
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Abonnez-vousLe 05/12/2018 à 10h39
Ils coutent combien ces satellites ? M’enfin, c’est mieux que de les avoir totalement perdu
Le 05/12/2018 à 11h03
J’ai un peu de mal à comprendre l’intérêt de tester un truc déjà démontré de très nombreuses fois…
Mais bon autant rendre utile ces satellites vu leur situation :)
Le 05/12/2018 à 11h11
Dans l’absolue, aucune théorie n’est vraie. On n’a juste pas réussi à démontrer qu’elle était fausse ☺
Le 05/12/2018 à 11h18
Au lieu de dire que leur système ne marche pas (bien), ils essaient de trouver une explication plausible/abracatabrandesque (au choix) pour noyer le poisson.
Pas mieux que GPS, point barre.
Le 05/12/2018 à 11h22
Vous passez une mauvaise semaine ? Ça pue l’aigreur ici.
Le 05/12/2018 à 11h22
Le 05/12/2018 à 11h24
Le 05/12/2018 à 12h30
Tout s’explique, c’était un coup monté des astrophysiciens !
Ces petits malins ont trouvé une parade face au manque de budget, chapeau " />" />
Le 05/12/2018 à 12h36
Le 05/12/2018 à 13h02
Le 05/12/2018 à 15h57
Le 05/12/2018 à 18h21
Le 14/12/2018 à 14h18