Facebook détaille les données collectées sur les internautes, dont les non-membres

Facebook détaille les données collectées sur les internautes, dont les non-membres

Facebook détaille les données collectées sur les internautes, dont les non-membres

Lors des auditions de Mark Zuckerberg au Congrès américain, la semaine dernière, la question la plus gênante pour la société a été la collecte de données sur les internautes hors de son service (voir notre analyse). Le fondateur de Facebook a été bien en peine de répondre sur les contrôles sur ces envois de données, qui n'existent pas.

Dans un communiqué, la société tente de couper court à la polémique. Elle confirme que ses boutons sociaux, outils de statistiques (Facebook Analytics) et publicités collectent des données. Les informations envoyées concernent principalement le navigateur et le système, ainsi que le contenu consulté. Le tout est ensuite lié au compte Facebook de l'utilisateur, pour fournir les mêmes publicités que sur le réseau social, si l'internaute en est membre.

Des informations sont aussi conservées, comme l'adresse IP lors des tentatives de connexion à un compte, pour identifier « les acteurs malveillants ». Pourtant, si « tout le monde mérite de contrôler sa vie privée », le billet de blog ne liste que deux pages destinées aux membres : les préférences du fil d'actualités et les préférences publicitaires.

Autrement dit, la principale critique des parlementaires américains reste valide : les internautes non-membres sur lesquels Facebook récupère des informations n'ont aucune visibilité sur ce que le réseau social connaît d'eux.

Ces collectes discrètes ont déjà valu des ennuis à Facebook en Europe. La CNIL avait condamné le réseau social à une amende de 150 000 euros (le montant maximal) en 2015, quand son homologue espagnol avait fait grimper la note à 1,2 million d'euros en septembre 2017. Le dépôt d'un cookie « datr » sans le moindre consentement était notamment visé.

Commentaires (10)


Et si on parlait des cookies google qui s’installent sans ton consentement et qui en plus reviennent automatiquement quand on les supprime?



Je pense que ça mériterait un article dédié avec tuto pour supprimer définitivement ces cookies/scripts google.


On voit que Zuckerberg est un *ré quand sa réponse devant le congrès fut : “Je ne sais pas.” alors que c’est clair qu’il connait le business model de sa boite.

 

De la même trempe que nos politiques qui, devant les juges, soudain ne se souviennent plus de rien.








empty a écrit :



On voit que Zuckerberg est un *ré quand sa réponse devant le congrès fut : “Je ne sais pas.” alors que c’est clair qu’il connait le business model de sa boite.

 

De la même trempe que nos politiques qui, devant les juges, soudain ne se souviennent plus de rien.





Voila pourquoi il ne faut jamais personifier les “affaires”, “haaan mechan Zuckerberg” du coup on oublie que les politiques sont a la ramasse, la justice n’existe plus, les media font ce qu’ils veulent, et puis les responsables ben c’est seulement ce Zuckerberg









js2082 a écrit :



Et si on parlait des cookies google qui s’installent sans ton consentement et qui en plus reviennent automatiquement quand on les supprime?



Je pense que ça mériterait un article dédié avec tuto pour supprimer définitivement ces cookies/scripts google.







La réponse de google “notre équipe reviendra vers vous pour plus d’informations”



C’est pour ça qu’il faut donner des sous sur Ulule ! ;)



Par ailleurs, on est d’accord que Privacy Badger et la déconnexion (de Facebook, de Google) suffisent à drastiquement limiter cette collecte de données, non ? À part ce que je fais sur leur site, ils ne voient rien remonter ?








Naneday a écrit :



Voila pourquoi il ne faut jamais personifier les “affaires”, “haaan mechan Zuckerberg” du coup on oublie que les politiques sont a la ramasse, la justice n’existe plus, les media font ce qu’ils veulent, et puis les responsables ben c’est seulement ce Zuckerberg





C’est justement pour ça qu’il faut personnifier les affaires, si sa boite a des actions répréhensibles, c’est pas la faute à personne, qu’il aille en taule, sinon l’argent peut tout acheter et c’est bien le noeud du problème.









Heretron a écrit :



C’est justement pour ça qu’il faut personnifier les affaires, si sa boite a des actions répréhensibles, c’est pas la faute à personne, qu’il aille en taule, sinon l’argent peut tout acheter et c’est bien le noeud du problème.





+1. C’est le CEO, le fondateur et l’actionnaire principal. Evidemment que Facebook, c’est lui avant tout.





Autrement dit, la principale critique des parlementaires américains

reste valide : les internautes non-membres sur lesquels Facebook

récupère des informations n’ont aucune visibilité sur ce que le réseau

social connaît d’eux.





Ah mais il a la solution ! Il faut créer un compte pour voir ce qui a été collecté !



Je ne sais pas ce que vaut son produit, mais en marketing il est très fort.








bugmenot a écrit :



+1. C’est le CEO, Bitch, le fondateur et l’actionnaire principal. Evidemment que Facebook, c’est lui avant tout.





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Un peu fâché!

D’abord, un “CEO”, je sais pas ce que c’est…

Les USA se débrouillent avec leurs délinquants, c’est leur problème.

Un autre problème, c’est qu’ici, on dit “amen”.


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