L’actualité a fait le tour de tous les médias hier. En Suède, le parquet a décidé d’abandonner les poursuites pour viol contre Julian Assange. « Tous les actes d’enquête ont été épuisés (…) sans apporter les preuves requises pour une condamnation » a expliqué le ministère public.
Nils Melze, rapporteur de l’Organisation des Nations unies (ONU) sur la torture, réclame désormais le versement d’une indemnisation au profit d’Assange.
Outre-Manche, le fondateur de Wikileaks reste sous la menace d’une extradition vers les États-Unis. C’est en février 2020 que l’audience sera organisée. Il lui est reproché la publication de centaines de milliers de documents confidentiels, notamment relatifs aux activités de l’armée américaine en Irak et Afghanistan.
Il risque 175 ans de prison.
Commentaires (17)
#1
C’est fou comment on peut détruire la vie de quelqu’un avec des accusations. Le temps perdu déjà.
#2
Cette affaire avait en effet tout d’une insulte au terme. Voir d’un coup monté (sans mauvais jeu de mots)…
De toute manière, il est un peu détruit le garçon par ces années d’ambassade prison. Alors les suédois évitent de se ridiculiser un peu plus.
#3
Tout ça n’a été qu’un prétexte pour que les anglais puissent arrêter Assange à sa sortie de l’ambassade, pour pouvoir ensuite être extradé vers les USA. Si les poursuites avaient été abandonné avant, les anglais n’auraient eu aucune raison de l’arrêter.
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On constate également que même la Justice suédoise cède aux pressions américaines. La procureur qui a rouvert le dossier uniquement pour justifier l’arrestation d’Assange en Angleterre devrait aller en prison pour haute trahison
#4
Poursuites abandonnées, il sera extradé au US et finira sa vie en prison, sauf rebondissement, triste.
#5
Comme par hasard, maintenant qu’il a été capturé pour des soit disant faits commis en Suède, il n’y a plus aucune charge contre lui en suède, et il peut donc être extradé vers les États Unis…
Ben voyons.
#6
il est jamais sortit, ils l’ont chopé à l’intérieur, de manière limite légale.
#7
A sa place, j’avouerais un viol fictif pour effectuer une peine de prison inéluctable en Suède plutôt qu’aux USA. Je pense que les conditions de détention y sont plus favorables
#8
Vice de procédure de base à première vue… personne n’espionne en publiant des documents confidentiels.
Vu les gesticulations américaines le dossier ne doit pas être très clair même pour eux. C’est le choix par défaut de la justice américaine qui est inquiétant, le 21ème siècle c’est le 19ème avec la couleur du 20ème.
#9
Il reste une question. Que sait-il (planqué dans un coin) qui ne soit pas encore dévoilé et qui fait qu’il est encore en vie ?
Quelque soit le pays dans une situation pareil; Assange aurait été retrouvé suicidé de trois balles dans la tête. Les USA n’étant pas connus pour leur délicatesse (qui a dit Abu Ghraib?) on les voit mal prendre des pincettes sans qu’il y ait un garde fou.
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La liste des possibilités est très longue : Kennedy, 11 septembre … Enfin n’importe quelle théorie compolotiste
#14
c’est malheureusement le constat qu’on peut tirer de cette histoire. il est toujours pas extradé cependant.
#15
Il va se «suicider» avant à mon avis.
#16
“Julian Assange est soupçonné d’avoir “aidé” et “incité” cette ex-analyste militaire ”à obtenir des informations confidentielles en sachant qu’elles pouvaient être utilisées au détriment des États-Unis et à l’avantage d’une nation étrangère”, a déclaré fin mai le ministère américain de la Justice, révélant dix-sept nouveaux chefs d’inculpation.”
source
C’est la tactique du par défaut… même en étant un très mauvais élève il suffit que l’accusation récolte une note de 1⁄17 pour qu’il parte en prison.
#17
Pendant ce temps là Polanski (condamné pour viol sur mineur aux USA, ayant fuit pour éviter sa peine de prison et considéré comme fugitif par Interpol) fait tranquillement la promo de son dernier film en France.
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Cela fait 42ans que cela dure maintenant.
Comme quoi, le viol est à géométrie hautement variable
Ou alors tout ceci n’était qu’un écran de fumée pour saper la réputation d’Assange et justifier son extradition