Droits voisins des éditeurs : la presse d’information générale signe avec Google

Droits voisins des éditeurs : la presse d’information générale signe avec Google

Droits voisins des éditeurs : la presse d’information générale signe avec Google

L’Alliance de la Presse d’Information Générale (Le Monde, Libération, Le Figaro, etc.) et Google viennent de signer un nouvel accord pour la rémunération des droits voisins. « Une étape historique dans la mise en œuvre de ces droits, et l’aboutissement d’une négociation engagée en septembre dernier dans le cadre des principes fixés par l’Autorité de la concurrence » applaudit le communiqué commun.  

Ce nouvel accord s’inscrit dans le fil des décisions rendues par l’Autorité de la concurrence, qui le 12 juillet 2021 avait sanctionné Google à hauteur de 500 millions d’euros pour non-respect de ses injonctions

Selon le document, « Google négociera des accords individuels de licence et les conditions de leur rémunération avec les membres de l’Alliance, sur la base de critères transparents et non discriminatoires ».

« Nous commencerons à rémunérer les 300 titres de presse de l’Alliance de la Presse d’Information Générale pour la reprise de leurs publications de presse dans le cadre de la loi française sur le droit voisin », indique Sébastien Missoffe, vice-président et directeur général de Google France. 

Commentaires (8)


Racket institutionnalisé.


… et corde au cou pour les éditeurs.
Parce qu’avec la perfusion obligatoire qu’offre Google, ils vont augmenter leur dépenses. Et le jour où quelque chose déplaira à Google, il saura où appuyer voire priver.



Je vais plaindre personne, c’était tellement prévisible.


Arcy

… et corde au cou pour les éditeurs.
Parce qu’avec la perfusion obligatoire qu’offre Google, ils vont augmenter leur dépenses. Et le jour où quelque chose déplaira à Google, il saura où appuyer voire priver.



Je vais plaindre personne, c’était tellement prévisible.


C’est la presse qui a demandé cette loi et elle l’a obtenue. Google ne fait que l’appliquer et à contrecœur. Il a tout fait pour ne rien payer et a été obligé de renégocier.



Donc, si ce que que vous craignez arrive, ça sera la presse qui l’a voulu


fred42

C’est la presse qui a demandé cette loi et elle l’a obtenue. Google ne fait que l’appliquer et à contrecœur. Il a tout fait pour ne rien payer et a été obligé de renégocier.



Donc, si ce que que vous craignez arrive, ça sera la presse qui l’a voulu


J’aurai dû mettre le “offre” entre guillemets parce que Google a été forcé pour ça mais dans tout les cas, sous prétexte qu’il y a du pognon à se faire, ça revient à se passer la corde autour du cou.



Bref, je pleure certainement pas cette presse là.


Ou médiatisation généralisée par peur de l’outre bombe. :fou:



  • étape 1 : payer la presse, qui devient encore plus dépendante de Google

  • étape 2 : créer son propre média comme alternative à la presse classique

  • étape 3 : ne plus payer la presse, qui s’effondre sans Google

  • étape 4 : racheter les organismes de presse encore en vie



Exagone313 a dit:


étape 4 : racheter les organismes de presse encore en vie




Google n’a aucun intérêt à racheter et donc payer des employés pour écrire du contenu.



Sa stratégie ca a toujours été de:




  1. financer la plateforme de diffusion.

  2. laisser les gens s’échiner à créer du contenu (sans les payer !).

  3. rémunérer les créateurs qui génèrent des vues publicitaires. Les autres, osef.



fred42 a dit:


C’est la presse qui a demandé cette loi et elle l’a obtenue. Google ne fait que l’appliquer et à contrecœur. Il a tout fait pour ne rien payer et a été obligé de renégocier.



Donc, si ce que que vous craignez arrive, ça sera la presse qui l’a voulu




Carrément d’accord, mais il semble de bon ton de pleurer sur la “presse”.
(généralement une tribune pour les milliardaires qui la détiennent )


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