Des chercheurs en noir et blanc regardent une fiole sur laquelle est écrit "Perlimpimpin" en jaune.

Deux chercheurs signalés pour de possibles méconduites scientifiques

Des chercheurs en noir et blanc regardent une fiole sur laquelle est écrit "Perlimpimpin" en jaune.

Tempête dans une unité de recherche lilloise. Les référents intégrité scientifique du CNRS et de l'Université de Lille ont reçu des signalements concernant un couple de chercheurs de l’Institut d’électronique, de microélectronique et de nanotechnologie (IEMN), explique le Monde.

Le responsable de l'équipe NanoBioInterfaces, Rabah Boukherroub et la chercheuse Sabine Szunerits, médaille d'argent du CNRS en 2018 et chevalier dans l’ordre national de la Légion d’honneur en 2023, sont soupçonnés de divers manquements à l'intégrité scientifique.

De nombreux commentaires à propos de leurs articles ont été récemment publiés sur la plateforme Pubpeer. Celle-ci permet de relever d'éventuels problèmes dans des articles déjà parus dans des revues scientifiques. Un utilisateur de Pubpeer signale, par exemple, l'utilisation d'une même image dans deux articles différents signés, entre autres, par les deux chercheurs. Mais l'image est une fois légendée comme des « coupes histologiques de la peau de rats » et une autre comme « modèle de peau humaine ex vivo ».

Depuis le mois d'octobre, plusieurs dizaines de problèmes ont été identifiés sur Pubpeer concernant des articles du couple. « Au sein d’un même article, des clichés sont réutilisés, alors qu’ils décrivent des objets différents. Pire, certaines de ces réutilisations ne sont pas des copier-coller, mais des modifications de l’original : rotation, zoom, recadrage, étirement parfois. », explique le Monde. Des corrections sont en cours sur certains articles.

Les deux chercheurs sont aussi les créateurs d'un test Covid qui devait être beaucoup plus fiable que ceux existants en février 2021, mais qui n'a finalement jamais vu le jour.

Interrogés par le journal, les référents intégrité des deux institutions expliquent que « le traitement des faits signalés sera sans doute long et pourra, le cas échéant, requérir des expertises complémentaires », et que les deux chercheurs « collaborent activement à l’élucidation des faits signalés ».

Le couple et les principaux co-signataires de leurs articles n'ont pas souhaité répondre aux questions du journal.

Commentaires (7)


Va-t-on retirer la Légion d’honneur à madame si les faits sont confirmés ?
Pourquoi attendre ?
On retire les titres sur un soupcon de nos jours.

Trooppper

Pourquoi attendre ?
On retire les titres sur un soupcon de nos jours.
On retire les titres pour abus de langage dans un reportage TV à charge. Et ça se passe hors de France.

Concernant le « soupçon », tout le monde se fiche des plaintes et témoignages pour agressions sexuelles (à part quelques militants énervés sur les messageries et un ou deux organes de presse à la solde d'une éthique journalistique).
Modifié le 27/12/2023 à 11h24
J'arrive à le placer :
https://dai.ly/x8nq6as

:D
soupçonnés de divers manquements à l'intégrité scientifique.



Les chercheurs sont devenus des influenceurs comme les autres.

Bientôt on aura des publications avec des titres du genre "L'incroyable découverte de ces deux chercheurs sur ce domaine de pointe."
Ha ha ha l'image d'illustration :dix:
Réutilisée, mais toujours aussi appropriée.
Je ne serais pas surpris de la voir réapparaître régulièrement au vu de l'évolution de certaines actualités.
Fermer