Covid-19 et respect des règles sanitaires : l’effet de groupe vs la responsabilité de l’individu isolé

Covid-19 et respect des règles sanitaires : l’effet de groupe vs la responsabilité de l’individu isolé

Covid-19 et respect des règles sanitaires : l’effet de groupe vs la responsabilité de l’individu isolé

Une équipe internationale de chercheurs en comportement collectif vient de publier une étude (menée sur plus de 6 500 personnes à travers le monde ) dans la revue British Journal of Psychology.

Elle montre que « nous sommes plus susceptibles de suivre ce que font nos amis, plutôt que nos propres principes, lorsqu'il s'agit de restrictions en cas de pandémie ». Selon les chercheurs, « ce résultat remet en question les hypothèses à l'œuvre dans de nombreuses campagnes et modèles ».

Le résultat serait sans appel : « Ils ont ainsi découvert que le meilleur indicateur du respect des règles par les gens était la mesure dans laquelle leur entourage proche respectait les règles, ce qui avait un effet encore plus fort que l'approbation des règles par les gens eux-mêmes ».

Ce résultat se retrouve dans « tous les groupes d'âge, tous les sexes et tous les pays composant le panel de l’enquête, et ce indépendamment de la gravité de la pandémie et de la force des restrictions ».

Les scientifiques terminent avec un appel aux responsables en leur demandant « d’impliquer des scientifiques, spécialistes en comportement humain et social lors de la planification des prochaines étapes de la réponse à la pandémie ».

Commentaires (14)


Conclusion qui ne surprendra personne je pense. L’instinct grégaire.


Bêêê…



« d’impliquer des scientifiques, spécialistes en comportement humain et social lors de la planification des prochaines étapes de la réponse à la pandémie »




Grave erreur ! Les scientifiques sont déjà impliqués par leurs publications et la Science est déjà assez politisée pour que les scientifiques eux-mêmes ne s’en chargent pas un peu plus.



En particulier les scientifiques nuisent à la Science car ils sont assez naïfs pour croire qu’elle peut mener à une politique appropriée, ils confondent les preuves scientifiques avec les jugements d’expert, ils mettent leur expertise au service de jeux politiques/activistes et combinent leur (supposé) savoir avec des valeurs qui mélangent arguments controversés et engagements publics.



De l’autre côté, les politiciens sont aussi coupables de ruiner la Science car ils la considèrent comme un simple outil pour lui refiler la patate chaude en situation d’incertitude, ils attendent des réponses binaires à des problèmes complexes tout en exigeant des arguments pour conforter leur croyance politique et utiliser des faits scientifiques (réels, prédits, etc.) comme substituts à la décision.



Donc non, chacun à sa place.


Modèle in-empathique qui produit une non-société par la dénégation principielle et perpétuelle (voire transcendantale) des changements préjudiciables à l’espèce.



Et encore une fois : quid de ta position informatique personnelle et du mélangisme technologique évident dans lequel tu baignes comme nous tous.



Un mouton, à défaut d’être “libre” (ce qui semble être une ruse de la nature supplémentaire…), a le mérite d’être plus honnête avec lui-même…



Beeeeeh :D



« nous sommes plus susceptibles de suivre ce que font nos amis, plutôt que nos propres principes, lorsqu’il s’agit de restrictions en cas de pandémie »




-> Solution pour garder la raison : ne pas avoir d’ami.


Conclusion : on est tous des moutons ! 😁


Quelle découverte. On préfère se tromper tous ensemble qu’avoir raison tout seul, expérience de Asch, fou non ? A part un pourcentage non négligeable d’individus, et c’est pour eux qu’on a inventé le principe de Liberté. Sinon on n’aurait jamais évolué (ni régressé d’ailleurs, certes).


On recycle les découvertes du siècle dernier apparement, cf l’expérience de Asch qui montrait déjà que nous sommes susceptibles de suivre le groupe plutôt que son propre avis.



(reply:1860765:Idiogène)




Juxtaposer des mots au hasard conduit à du charabia non sensique qui ne reflète que l’état cérébral déplorable de son auteur.


On disait la même chose de Mallarmé et d’autres. Tu pourrais donc, à minima, nous vendre tes (re)lances…



(reply:1860923:Idiogène)




Je préfère me comparer à une Emmy Noether ou à un Richard Dawkins. Chacun à son niveau je suppose, et les cochons seront bien gardés…



tmtisfree a dit:


Je préfère me comparer à une Emmy Noether ou à un Richard Dawkins. Chacun à son niveau je suppose, et les cochons seront bien gardés…




Si tu supputes qu’il existe une place ou un niveau à chacun tu méconnais tes modèles et confonds autrui avec un objet (d’étude ou de libido cela revient à la même porcherie, libérale ou subventilée.).



(reply:1860961:Idiogène)




Comparaison n’équivaut pas à équivalence (revois vraiment ces définitions). Ce que je veux dire, pour paraphraser je-ne-sais-plus-qui, est que quand je me regarde je me désole, mais quand je me compare je me rassure.


Dorian is free…
Sinon l’équivalence c’est une forme de comparaison. Comme l’équité plus qualitative.


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