Codestral : Mistral se lance dans le code généré par IA
Le 30 mai à 09h33
2 min
IA et algorithmes
IA
Lundi 29 mai, MistralAI a présenté son premier grand modèle de langage, nommé Codestral et consacré à la génération de code informatique.
L'entreprise affirme avoir entrainé son modèle sur plus de 80 langages de programmation, dont les plus utilisés Python, Java, C, C++, JavaScript et Bash, mais aussi Swift et Fortran.
Mistral AI ne renvoie dans son billet de présentation vers aucune documentation technique et encore moins vers un article scientifique qui décrirait les détails de la confection du modèle, contrairement à d'autres comme IBM, par exemple, lors de la présentation de la famille Granite. Elle diffuse par contre dans son billet des extraits de « benchmarks » à son avantage.
La startup, qui jusqu'à l'annonce de son modèle Large vantait le modèle « open source », publie Codestral sur Hugging Face sous une nouvelle licence. Celle-ci ne permet pas d'utiliser le modèle en production, mais seulement à des fins de recherche ou de test.
Pour utiliser Codestral, il faudra donc forcément passer par les outils de Mistral. La startup propose quatre façons d'y accéder :
- une API dédiée qui a notamment vocation à être utilisée dans un IDE en « Fill-In-the-Middle » ou en mode « instruction » (en bêta pendant 8 semaines et sur liste d'attente)
- l'API « classique » de Mistral
- le chatbot « Le Chat » de la startup
- des plugins VSCode/JetBrains sur lesquels Mistral garde la main tout en coopérant avec les développeurs de Continue.dev et Tabnine
Le 30 mai à 09h33
Commentaires (12)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 30/05/2024 à 09h39
(et surtout le clavier, d'accord)
Le 30/05/2024 à 11h19
Le 30/05/2024 à 12h15
Le 30/05/2024 à 13h15
Comme un shareware avec crack... ou enregistrer Winzip.
Le 30/05/2024 à 13h24
Le 30/05/2024 à 14h15
Modifié le 30/05/2024 à 15h43
Bout à bout, ça chiffre aussi, pour que quelqu'un bosse... Rien que le PC pro, en matière d'eau et énergie fossile pour sa fabrication, c'est colossal. Et je ne parle même pas de tous les besoins de base, de déplacement, nourriture (même au repos, il faut manger) et son origine, vêtements de travail, et j'en passe... Ne parlons même pas des moyens de transport...
La mutualisation par la dématérialisation sera toujours la solution la plus économique en matière de dépenses énergétiques carbonées, plus le dénominateur commun est petit, plus c'est intéressant.
Modifié le 30/05/2024 à 17h42
Le 01/06/2024 à 11h49
- évidemment, ça démarre à peine, donc c'est bien le moment d'y réfléchir pour penser le futur autrement que "c'est moi qui vais pondre la prochaine révolution, peu importe le coût"
- si on prend tout, dans la vie, en silos, beaucoup de choses sont anecdotiques. C'est le même argument pour dire qu'en France, rien ne sert de s'embêter puisqu'on ne représente que 1%. L'immense majorité des pays représentent 1% en fait. Sauf qu'à la fin, si tu additionnes les anecdotiques, ça ne l'est plus.
Modifié le 30/05/2024 à 13h52
Quelle(s) source(s) ? Eh bien potentiellement une en commun, d'ailleurs.
Voilà ce avec quoi il falloir composer, et ce qu'il va falloir gérer sur les infrastructures.
Parce que quand du code moisi y atterrit, c'est toujours la faute de la machine ou du service. Si seulement les opérateurs d'infrastructures bénéficiaient d'une prime de pénibilité pour faire face aux trains d'étrons qui vont débouler sans annoncer clairement, honnêtement, la couleur de la provenance…
Le 30/05/2024 à 17h40
Faudra payer un expert capable de relire une base de code sur laquelle il a pas travaillé en amont et c'est le genre de prestation qui va se vendre très cher sur le marché. D'autant plus cher si les experts se font rares parce qu'on n'a jamais donné l'occasion à une nouvelle génération de se faire la main en tant que junior vu que "nan mais c'est bon, l'IA s'en occupe".
Le 02/06/2024 à 09h05