CLAIRE : une application sur les ingrédients des cosmétiques, par l'industrie des cosmétiques

CLAIRE : une application sur les ingrédients des cosmétiques, par l’industrie des cosmétiques

CLAIRE : une application sur les ingrédients des cosmétiques, par l'industrie des cosmétiques

Elle est lancée par la Fédération des entreprises de la Beauté (FEBEA) et développée par la Société Française de Cosmétologie (SFC). Elle propose des informations sur « plus de 25 000 ingrédients présents dans les produits cosmétiques ».

Elle se destine en priorité aux professionnels (notamment les conseillères en vente), mais elle est aussi disponible aux particuliers. L’application intègre un moteur de recherche pour les ingrédients afin de savoir s’il est « controversé » ou non, et connaître « son nom commun, sa fonction, son origine, et éventuellement des données toxicologiques ».

« L’autre nouveauté de CLAIRE est le scan, non pas du code-barres du produit, mais de la liste commençant par "Ingrédients" présente sur l’emballage (la liste INCI[nomenclature internationale des ingrédients cosmétiques, ndlr]). Ce système permet de connaître exactement la composition de chaque produit, ce qui n’est pas le cas du code-barres : lorsque la composition d’un produit évolue, son code-barre ne change pas. », explique la FEBEA.

Cette dernière explique que CLAIRE « n’a pas pour objectif de classer le produit dans une catégorie "bonne" ou "mauvaise", car une telle classification n’a pas de base scientifique : elle suppose un algorithme et donc des partis pris »… probablement aussi une manière de ménager ses membres. Elle est disponibles sur Android et iOS

C’est aussi une manière de répondre à Yuka qui s’est lancé en 2018 dans « l’analyse des cosmétiques et des produits d’hygiène » – avec une note à la clé cette fois-ci – et aussi à l’application Inci Beauté lancée par la société Touslesprix.

De son côté, l’UFC-Que Choisir vient de mettre à jour son comparatif des substances toxiques dans les cosmétiques, tandis que le gouvernement revenait sur « l’exigence d’une information claire des consommateurs ».

La DGCCRF a procédé à des contrôles annuels sur le sujet et « malgré le maintien d’une pression de contrôle constante, le taux d’établissements en anomalie (40,5 %) relevé en 2018 demeure élevé ».

Commentaires (12)


Il y a aussi https://world.openbeautyfacts.org/ (l’équivalent de Open Food Facts) qui contient des informations sur plus de 17 000 produits cosmétiques, le tout sous licence libre (pas comme Yuka)


Yuka n’est qu’une interface (proprio) à OpenFoodFact, avec leur algo pour sortir une note de synthèse. Pour avoir essayer l’appli officiel de OFF, c’est le jour et la nuit avec Yuka. Ces derniers sont contributeur à la base de OFF. Donc soit il sont pas libre, mais pas simple consommateur non plus.


L’intitulé anxiogène du « comparatif des substances toxiques » de l’UFC est trompeur et non scientifique : toutes les substances sont potentiellement toxiques, même l’eau. La dose, l’exposition, la susceptibilité individuelle, etc. déterminent si un produit est toxique ou pas, mais pour simplifier on approche la toxicité statistiquement par seuils avec différentes marges de sécurité. D’ailleurs la très grand majorité des substances présentées ne sont pas toxiques…



« Comparatif des ingrédients » aurait été un titre plus objectif et honnête.


Je suis satisfait de QuelCosmetics pour Android développé par l’UFC que choisir. Et je serai plus confiant dans ce que me dit cette application qu’avec une développée par les industriels du secteur.


Le problème de toutes ces appli c’est que y en a pas une qui calcule les scores de la même manière. J’ai fais un test sur un des rares produits cosmétiques que j’utilise, du savon. D’après QueChoisir, le savon que j’utilise est parfait, que des A.
D’après incibeauty, il est tout juste dans la moyenne avec 11,320. Et je suis quasi sûr que Yuka me donnera une note encore différente mais comme il faut installer l’appli pour avoir les notes, je n’ai pas testé.
Le mieux reste d’utiliser le moins de produits cosmétiques possibles je pense.


D’après l’UFC, pour le fluor contenu dans les dentifrices, il y aurait “Aucun risque identifié à ce jour”. Chacun a son avis là-dessus mais pour moi, pas besoin d’aller plus loin.



Quant à une application fournie par l’industrie elle-même, ils risquent de pas être crédibles sur la toxicité des ingrédients utilisés…



(reply:1838845:Mimoza)
En fait, si j’ai bien compris, Yuka a massivement utilisé les données provenant d’OpenFoodFacts (OFF) au début et contribué même à la base de données d’OFF. Mais son succès grandissant, Yuka a fait le choix de ne plus reversé les nouvelles données à la base de données d’OFF et a créé sa propre base de données fermée.



c’est tout à fait ça, pour cela que j’utilise plus que OFF maintenant


Est-ce que c’est aussi crédible qu’un Cassoulet bien gras noté ‘A’ ? :transpi:



v77 a dit:


D’après l’UFC, pour le fluor contenu dans les dentifrices, il y aurait “Aucun risque identifié à ce jour”. Chacun a son avis là-dessus mais pour moi, pas besoin d’aller plus loin.




Non, il n’y a pas “chacun son avis” sur un point de santé.
Le dentifrice au fluor, utilisé convenablement (dentifrice adapté à l’age, rinçage de la bouche, etc), est non seulement inoffensif mais en plus protecteur.



Faith a dit:


Non, il n’y a pas “chacun son avis” sur un point de santé. Le dentifrice au fluor, utilisé convenablement (dentifrice adapté à l’age, rinçage de la bouche, etc), est non seulement inoffensif mais en plus protecteur.




Il y a de nombreuses études qui montrent que l’utilisation du fluor ne réduit absolument pas l’incidence des caries.
Le fluor n’est pas un constituant de l’émail. C’est une substance extrêmement toxique pour le système nerveux.



Ça, c’est les faits, et déjà là-dessus on n’est pas d’accord. On pourrait ensuite ajouter que c’est la dose qui fait le poison, mais quelle dose, et sur quelle durée ?
A propos de la dose, tu en absorbes forcément : le simple fait de sentir le dentifrice après t’être rincé la bouche confirme le fait qu’il en reste des traces dans ta bouche.



Bref, rien de simple, et ça dépend du temps que tu prends à lire des études et réfléchir sur un sujet donné. Même les médecins ne peuvent pas tout savoir.



C’est bien pour ça que certains sont pour les vaccins, d’autres contre, et d’autres mitigés. Et chaque camp a des arguments valides.
Idem pour les partisans de Didier Raoult et de son traitement, et ses opposants.
La santé est encore plus polémique que la politique, et on le voit très bien aujourd’hui avec le covid. Et c’est pourquoi je m’arrêterai là.



v77 a dit:


Il y a de nombreuses études qui montrent que l’utilisation du fluor ne réduit absolument pas l’incidence des caries. Le fluor n’est pas un constituant de l’émail.




Affirmation amusante, puisque l’excès de fluor est confirmé comme source de problèmes dentaires (parce que le fluor, sans être un constituant de l’émail, en est quand même un durcisseur)




C’est une substance extrêmement toxique pour le système nerveux. (…)
A propos de la dose, tu en absorbes forcément : le simple fait de sentir le dentifrice après t’être rincé la bouche confirme le fait qu’il en reste des traces dans ta bouche.




J’en absorbe forcément: il y a en dans plein d’aliments… en particulier dans l’eau et le sel…




C’est une substance extrêmement toxique pour le système nerveux. (…)




Et d’ailleurs, avec au moins 70 ans de recul sur le dentifrice fluoré, on constate une catastrophe sanitaire planétaire, n’est-ce pas ? Non.
On observe des problèmes dans certains pays utilisant de l’eau du robinet fluorée, et on suit les maladies qui en sont la conséquence.



Et en provenance d’un hoaxbuster:
“La dose toxique (dose minimum pour laquelle peuvent se produire des effets secondaires) pour un enfant est de 5 mg/kg.



Prenons l’exemple d’un enfant de 3 ans qui pèse 15 kg. La dose toxique est de 15 x 5 mg = 75 mg de fluor.



Pour un dentifrice enfant (50 ml dosé à 500 ppm), il faut que l’enfant en ingère 150g, soit environ 2 tubes de 50ml. (NB : la densité d’un tube de dentifrice est de 1,33)
Pour un dentifrice adulte (le plus fréquemment 75 ml dosé à 1450 ppm), il faut que l’enfant en ingère environ 50g, soit la moitié du tube."

Fermer