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Chris Hughes, l’un des cofondateurs de Facebook, veut une scission

Chris Hughes, l'un des cofondateurs de Facebook, veut une scission

Le 10 mai 2019 à 09h18

« Nous sommes une nation qui traditionnellement combat les monopoles, si bien intentionnés que puissent être les dirigeants de ces entreprises. Le pouvoir de Mark est sans précédent », explique-t-il dans une longue tribune publiée dans le New York Times et reprise par Reuters.

Chris Hughes souhaite qu'Instagram et WhatsApp, rachetées en 2012 et 2014, deviennent des entités indépendantes. « Facebook accepte l’idée que le succès entraîne des responsabilités. Mais on n’assure pas la transparence en appelant au démantèlement d’une entreprise américaine qui a réussi », rétorque un porte-parole de la société.

Alors que Chris Hughes prône la régulation d’internet, Facebook et son patron sont sur la même longueur d'onde : « La responsabilité des sociétés high tech ne peut être assurée que par l’établissement de nouvelles règles pour internet. C’est exactement ce qu’a demandé Mark Zuckerberg ».

Dans sa tribune, Chris Hughes n'est pas tendre avec son ancien camarade et son ex-société : « Cela fait 15 ans que j’ai cofondé Facebook à Harvard et une décennie que je ne travaille plus pour le groupe. Mais j’éprouve un sentiment de colère et de responsabilité [...] Mark est une bonne personne, un gentil. Mais cela me met en colère que sa recherche de croissance l’ait conduit à sacrifier la sécurité et les droits individuels pour des clics ».

« Le gouvernement doit tenir Mark pour responsable. Pendant trop longtemps, le législateur s’est pâmé devant la croissance exponentielle de Facebook et a négligé son devoir d’assurer la protection des Américains et la libre concurrence sur les marchés », ajoute-t-il.

Plusieurs politiques américains ont également fait part de leur volonté de démanteler les grands groupes technologies. C'est notamment le cas de la sénatrice Elizabeth Warren, candidate à l'investiture démocrate pour l'élection présidentielle de 2020.

Le 10 mai 2019 à 09h18

Commentaires (16)

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Cher Facebook,



Le démantèlement c’est ce qui attend toute société issue d’une trop grande concentration.



Sincèrement,



John Davison Rockefeller.



P.S. : Mais ne t’inquiète pas, les conglomérats existent.

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Est-ce qu’ils ont au moins les moyens de forcer M Mark à faire cela ? Je veux dire, c’est bien meugnon de dire : “ouais, on veut que tu démentels Mark”.

Mais si lui, il ne veut pas, ont-ils un moyen légal de lui forcer la main ? S’il ne veut pas, il a parfaitement le droit de continuer ainsi, non ?

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aldwyr a écrit :



Est-ce qu’ils ont au moins les moyens de forcer M Mark à faire cela ? Je veux dire, c’est bien meugnon de dire : “ouais, on veut que tu démentels Mark”.

Mais si lui, il ne veut pas, ont-ils un moyen légal de lui forcer la main ? S’il ne veut pas, il a parfaitement le droit de continuer ainsi, non ?





Je lisais un article hier où ils parlaient du “Sherman act” pour démanteler une entreprise. Ca a été créé du temps des sociétés de chemin de fer surpuissantes.


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Oui. Sherman antitrust act, en gros les lois anti-trust, comme ce qu’avait été fait à AT&T et ce qui menaçait Microsoft et qu’a permis notamment l’émergence d’Apple.



Mais ça n’a pas le moindre chance de passer avec les politiciens actuels (et les précédents d’ailleurs).

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Ce n’est peut-être pas pour rien que Facebook cherche à unifier certains composants de Facebook, Instagram et Whatsapp. Quand toutes ces plateformes n’ont formeront plus qu’une, il n’y aura plus rien à démanteler.



Le plus problématique reste quand même la gestion des algorithmes qui affichent le contenu présenté aux clients, et dont seul Mark a la main dessus (d’après ce que j’ai lu sur Le Monde). Ainsi il pourrait très bien faire en sorte que tous les messages pro-RN soient systématiquement visibles, quand il déciderait de rendre les messages des autres partis politiques visibles 1 fois sur 2, ou sur 3, ou sur 4. Si ça se trouve c’est lui qui a aidé à faire élire Trump ainsi.

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Inutile de s’attarder sur les déclarations des politiques américains… ils sont déjà en campagne pour l’un ou l’autre camp.

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Les états sont l’autorité juridique, ils ont parfaitement le droit d’ordonner le démantèlement d’entreprises, on l’a déjà fait dans le passé on peut le refaire, et c’est même souhaitable au vu des grands groupes d’aujourd’hui. Je suis le premier à dire que google doit absolument être découpé

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il y a certainement les lois pour faire ça aux États-Unis. Mais j’imagine que pour pouvoir y faire appel il faut démontrer qu’il y a effectivement un monopole. Là, c’est plus compliqué, que ce soit pour Facebook, Google ou autre.

Facebook :





  •  ont-ils le monopole des réseaux sociaux ? Si je ne m’abuse, il y en a d’autres disponibles aux États-Unis, chacun ayant ses propres caractéristiques

  • ont-ils le monopole du partage de photos ? Instagram est (était ?) une appli très populaire, mais pareil, il y a des alternatives

  • ont-ils le monopole de la messagerie instantannée ? Les alternatives se trouvent à la pelle - et sont au passage beaucoup moins intrusives que WhatsApp.

  • ont-ils le monopole de la “réalité virtuelle” ? Même pas, entre Google, Sony, Huawei, ils sont loin d’être seuls sur le créneau…



    Du coup, il est où, le monopole de Facebook qui justifierait une scission ?

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La question de l’article n’est pas de savoir s’il existe des “alternatives”, alternatives qui sont de plus en plus théorique d’ailleurs dans le cadre d’un réseau social ou de messageries instantanées, mais si la position dominante de facebook (le mot monopole n’est pas utilisé à juste titre) restreint le libre marché.



Si on prends le cas des messagerie instantanées, Facebook est en position dominante avec Messenger et whatsapp, est utilise cette position pour racheter les concurrents (whatsapp), les copier (snapshat) ou encore les écraser (vine d’après l’article). Ce qui fausse le marché, la concurrence et assoit leur domination en empêchant une alternative d’arriver.



Le deuxième point de l’article est que Zuckerberg ayant seul 60% des droits de votes de Facebook, faire peser la responsabilité de gérer une entreprise étant autant en position dominante sur ses secteurs par un seul homme était problématique pour les libertés individuelles des américains. 

 

 

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Ca fait plaisir y’a pas une personne dans les commentaires qu’a lu la tribune du NY Times … Les réponses à toutes vos questions sont dedans. 



Et l’auteur n’est pas un politicien, mais un ami de Zuck qui a fondé FB avec lui.

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On lit déjà pas les articles de NXI, tu voudrais qu’on lise ceux qui sont mis dans les liens ? Tu rêves éveillé.&nbsp;<img data-src=" />

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et ma réponse, qui ne serait peut-être pas celle apportée par un juge US, d’où l’intérêt de conserver des juges indépendants, est que la position dominante de Facebook est loin d’être évidente. On se retrouve dans le même cas qu’avec Microsoft : ils ont eu des pratiques “limites” visant à s’assurer une position de monopole, mais ils ont raté des concurrents ou des nouvelles pratiques qui leur taillent des croupières sur l’ensemble de leurs métiers. Bref, comme pour Microsoft, au moment où on se pose la question d’une éventuelle scission parce-qu’ils sont dominants… les condition de leur “domination” sont tombées d’elle-même.

La question de la gouvernance de Facebook est différente, il y aurait peut-être à y redire… mais après tout, si des personnes (physiques ou morales) apportent de l’argent dans l’entreprise en sachant qu’ils seront des actionnaires de seconde zone, qu’est-ce qu’un juge pourrait avoir à y redire…? Les conditions étaient posées dès le départ, on n’est pas dans le cas d’un actionnaire qui se ferait passer sa petite loi pour doubler ses propres droits de vote dans une entreprise théoriquement privée, comme a pu le faire l’Etat français avec Renault…

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Mais non, il ne l’a pas aidé. Il est pro démocrate le Mark

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shadowfox a écrit :



On lit déjà pas les articles de NXI, tu voudrais qu’on lise ceux qui sont mis dans les liens ? Tu rêves éveillé.&nbsp;<img data-src=" />







  • 1


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On dirait que Chris Hughes a un seum titanesque.

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Kevsler a écrit :



Cher Facebook,



Le démantèlement c’est ce qui attend toute société issue d’une trop grande concentration.



Sincèrement,



John Davison Rockefeller.



P.S. : Mais ne t’inquiète pas, les conglomérats existent.





Gros +1


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