Lancée il y a six ans, cette application permettait de partager des listes de blocages de comptes Twitter. Laurent Chemla en avait d’ailleurs créé et partagé publiquement une, avant de faire demi-tour (Libération s’était penché sur le sujet).
Le développeur de Block Together annonce maintenant sa fermeture, car il est « devenu trop gros pour être maintenu sur une base volontaire ». Il ajoute que ce service « essaie finalement de répondre à un besoin auquel Twitter devrait lui-même apporter une solution ».
Les nouvelles inscriptions à Block Together sont déjà désactivées et, à la fin du mois de juillet, il en sera de même pour l’envoi des listes sur abonnement. Jacob Hoffman-Andrews précise qu’il compte conserver le nom de domaine blocktogether.org après la fermeture, notamment pour éviter sa récupération par des « squatteurs » de noms de domaine.
« Si vous souhaitez faire tourner un service exécutant le même code sur un autre nom de domaine, vous êtes plus que bienvenu. Je vais même vous aider. Je vous demande juste de dire clairement que c’est un service différent, géré par quelqu’un d’autre », ajoute-t-il.
Commentaires (13)
#1
Pour bien renforcer les bulles de pensée unique. Ça s’ajoute au shadow banning directement pratiqué par les entreprises. Le monde selon Twitter c’est vraiment moche, communautarisme global…
#2
Une base de plusieurs dizaines de milliers de personnes à bloquer qui devient trop grosse oO
Twitter est un gang de psychopathes qui passent leur vie à s’insulter, une ligue de militants qui refusent d’être contredits, ou les deux en même temps ?
Du peu que j’en vois, j’ai l’impression qu’il y a beaucoup des deux…
#3
Pour le coup, c’était pas un projet de Twitter. Il n’est pas question d’algorithme ici, les personnes choisissaient délibérément d’appliquer la même liste de blocage qu’une autre personne. Comme quoi, les gens savent s’enfermer tous seuls dans leurs “bulles de pensée unique”.
Pas plus mal que cela s’arrête.
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Oui ben non au contraire je suis bien content d’avoir une liste de tous les crétins du 18-25 sur JV.com pour pas perdre d’énergie à lire leurs débilités hein.
#6
Ouais m’enfin quand tu vois le nombre de comptes dont l’unique activité est de répondre par des insultes, des propos diffamatoires ou des montages grossiers dès qu’une personne qui n’est pas de leur bord politique publie le moindre twitt, je comprend plus que bien l’utilité d’un tel filtre.
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Tu considèrent vraiment les compte qui répondent à chaque twitt d’un député de gauche par des allusion au venezuela ou des montage dégueulasse comme des SJW ?
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Oui voilà, pour ma part, c’est avant tout ces mauvais troll, probablement utilisé par des organisation politiques (y’a eu quelques enquête la dessus) qui me pose avant tout problème sur twitteur. Les gens de mauvaise foie, c’est pénible mais t’as des vrai personnes derrière.
#11
Le fait de pouvoir bloquer quelqu’un est utile en effet, je ne remet pas en cause cela. Mais cela doit rester personnelle et éclairé.
Je parle du fait de partager de telles listes et d’en plus s’abonner à leurs mises à jour sans aucune espèce de vérification.
Tu penses que les listes créées dans BlockTogether ne sont gérées que par des personnes intelligentes sans aucune mauvaise foi ?
C’est marrant, mais la plupart des propos grossiers que je croise sur Twitter concerne des personnes et discussions politiques, et souvent cela provient des politiciens eux-mêmes. Pour ma part c’est inhérent aux discussions politiques (ou la plupart des personnes ne sont pas capables de rester polis quand cela touche ce domaine) et elles nécessitent un médiateur pour ne pas dériver sur la grossièreté. Twitter n’est juste pas un canal adapté pour ça.
L’initiative même de BlockTogether soulève un problème au niveau de l’acceptation des avis des autres. Le fait de bloquer le flux inintéressant n’est qu’une excuse pour pas avoir à se remettre en question et/ou argumenter.
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