Bercy lance une consultation publique sur le métier d’influenceur
Le 10 janvier 2023 à 06h23
2 min
Société numérique
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Annoncée le 8 janvier par Bruno Le Maire, le Ministère de l’Économie, des Finances, de la Souveraineté industrielle et numérique a ouvert une consultation publique sur les métiers d’influenceurs et de créateurs de contenu. Ouverte du 8 au 31 janvier à l’adresse https://dialogue-make.org/fr/concertation-influenceurs, celle-ci doit permettre aux Français de se prononcer sur 11 mesures réparties en quatre grands axes :
- Les droits et obligations des influenceurs, pour encadrer leurs relations avec leurs agents, les marques pour lesquelles ils travaillent et le public, les placements de produits déguisés étant l’une des grandes problématiques visées ;
- La propriété intellectuelle, pour protéger la production des créatrices et créateurs de contenu ;
- La protection des consommateurs, avec l’idée d’augmenter les obligations des plateformes sur lesquels les influenceurs publient, mais aussi de créer des outils et des guides de bonnes pratiques ;
- La gouvernance du secteur.
En novembre, le député Europe Écologie-Les Verts Aurélien Taché avait déposé un projet de loi pour « encadre les pratiques commerciales et publicitaires liées au marché de l’influence sur internet ». Début décembre, Bruno Le Maire avait reçu plusieurs agences d’influenceurs et représentants de plateforme. À l’issue de cette consultation, un cadre devrait être mis en place d’ici la mi-mars.
Le 10 janvier 2023 à 06h23
Commentaires (16)
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Abonnez-vousLe 10/01/2023 à 07h58
Un influenceur, c’est un lobbyiste B2C?
Le 10/01/2023 à 11h32
C’est un créateur de contenu qui valorise son audience.
C’est un peu con, mais en gros c’est l’équivalent d’une chaine de télévision / radio à (très) petite échelle (et un certain rapport de confiance entre l’influenceur et son audience).
Le point positif pour les annonceurs c’est que le public est assez spécifique (l’audience d’un influenceur voiture sera intéressé par les voitures).
Ca existe depuis longtemps, mais je ne pense pas qu’il y avait un terme avant. (y’a pas écrit bécasse ici)
Le 10/01/2023 à 13h10
C’est marrant, sous le titre d’influenceur, moi je vois un statut auto-proclamé de notoriété n’émanant que de sa propre importance. Faire une vidéo, ce n’est pas forcément créer du contenu.
M’enfin , ce n’est que mon point de vue, je ne prétends pas influencer qui que ce soit.
Le 10/01/2023 à 14h03
Comment ‘faire une vidéo’ ça n’est pas une création de contenu ? Tu prend un synonyme et ça fait ‘créer une vidéo’ donc c’est de la création, non ?
Le 10/01/2023 à 18h18
prenons un exemple mixte: le joueur du grenier
en gros, le gars crée un scénario, et joue à des jeux vidéos plus ou moins anciens selon le thème.
Comment tu prends ça?
parce que considérer un streameur comme créateur de contenu alors qu’il ne fait que jouer a des jeux en se filmant sans réelle plus-value, c’est marrant 5mn mais ça risque d’attirer très rapidement
les racketteurs officielsles “z’ayant droit”Le 10/01/2023 à 22h07
Les gens qui font du streaming en se limitant à jouer à un jeu sont généralement peu suivi. Même les simples streamers de jeu ont une plus value dans leur réaction et leur façon de jouer.
Il y a également la communication avec le chat qui apporte un contenu.
Je crois que Nintendo a voulu prendre sa part quand la popularité des streams de jeu a commencé à monter. Ils se sont vite rétractés car avoir quelqu’un qui joue à tes jeux ça augmente les ventes (en partie via le principe d’influenceur).
Le 11/01/2023 à 08h44
Je suis de l’avis de misocard.
Je pourrai nuancer avec des plateformes de streaming, en disant qu’il n’est pas tant un-e créateur-ice de contenu en tant que tel (à moins qu’il-elle fasse des préparations pour le live en question) mais plutôt un-e présentateur-rice.
Mais bien sûr si tu parles de quelqu’un qui fait ce qu’on appelle un walk-through (si tu n’es pas familier avec, c’est qqun qui fait tout le jeu en mode c’est ça la solution, sans rien de dire). Donc là ok, je veux bien admettre que parler de création c’est capillotracté, mais dans d’autres cas genre joueurs du greniers, évidemment que c’est de la création. Parce que la plupart du temps les jeux fait par des tiers sont eux-mêmes des contenus qui existaient avant en livre, ou film etc. Pourtant personne discute le fait que ceux qui ont fait le jeux sont des créateurs.
Sinon il faut commencer à aller dans les musées et sortir plein d’art contemporain où les gens mettent des branches de bois les unes sur les autres et le vendent 50k€ (bon, je veux pas lancer le débat sur l’art contemporain par contre, c’est juste pour exagéré un peu ton trait sur le plagiat créé par des tiers).
Le 10/01/2023 à 14h41
Créer du contenu =/= créer du contenu intéressant.
Et je parle de contenu car je pense qu’il est possible d’être influenceur avec de l’audio (podcast) du dessin (webcomics) et certainement d’autres truc.
Après faut pas pinailler sur les mots, j’essaie de donner une idée générale (et je ne suis même pas certain que c’était nécessaire).
Je pense que l’idée ici est de cadrer les choses car il est possible de devenir influenceur avec un smartphone. Donc c’est accessible à des personnes peu informées et n’ayant pas accès à des conseils juridiques facilement.
Ça me semble utile de les protéger d’abus et de protéger leur audience.
Le 10/01/2023 à 17h53
McKinsey, ça compte ?
Le 10/01/2023 à 10h41
Bientôt un numéro vert ?
Le 10/01/2023 à 10h48
Je vois des axes sur les droits (relations contractuelles, PI), mais aucun sur les obligations, à part un « guide de bonne conduite »…
Le 10/01/2023 à 17h59
Le porte-parole du gouvernement doit se sentir visé …
Le 10/01/2023 à 18h00
Pub 1.0 : tracts, spot pub à la télé/radio, encart publicitaire dans les journaux/magazines, téléshopping. Ceci inclut le recours à des célébrités (sport ou autre) comme icone/ambassadeur des marques.
Pub 2.0 : web 2.0, avec le tracking des prospects et la personnalisation des annonces
Pub 3.0 : le merge des 2 mondes.
Changement du support : on quitte journaux/télé/tracts etc pour des plateformes de contenus
Changement des audiences : on s’adresse à des communautés , à qui on sait adresser quel type de produits/services à vendre (=personnalisation)
Changement des iconés : des célébrités, plus besoin d’être sportif pro, mannequin, stars. Un M/une Mme ToutLeMonde qui créé un contenu un tant soit peu intéressant générant une communauté
L’influencing, ça n’est en quelque sorte qu’un uber décentralisé du marketing.
Le 11/01/2023 à 08h56
Il faudrait d’abord faire une réelle définition…
N’importe qui postant des photos/videos peut être influenceur. Où est la limite?
“je fais de la prose sans le savoir?”
Le 11/01/2023 à 17h28
Perso vu que j’ai eu plusieurs fois des propositions pour vendre du VPN sur mon blog, je pense que je dois rentrer dans la catégorie “influenceur”.
Mais depuis que j’ai écrit pourquoi je ne ferais jamais ça en démontant leurs plaquettes commerciales, étonnement je suis moins emmerdé.
Le 11/01/2023 à 17h44
Pourquoi utiliser Make.org pour cette consultation alors que le gouvernement dispose déjà d’outils de ce type ?
C’est comme les cabinets de conseils, pour refiler de l’argent aux copains ?