Aujourd’hui, c’est Dark Matter Day : matière et énergie noires à l’honneur
Le 31 octobre 2018 à 09h34
1 min
Sciences et espace
Sciences
La première édition de cette journée internationale s'est tenue l'année dernière. Comme son nom l'indique, elle est consacrée au côté obscur de la matière.
« L’Univers reste très mystérieux : 95 % de son contenu, la matière noire et l’énergie noire, nous sont invisibles alors qu’elles ont un effet gravitationnel » explique le CNRS. L'enjeu est important : « Elle expliquerait pourquoi notre Univers se compose de galaxies, d’amas de galaxies mais aussi de vides immenses ».
Dans le cas contraire, « si on ne la détectait pas, il faudrait revoir la théorie de la gravitation d’Einstein ». Le problème étant que ne pas la détecter ne signifie pas qu'elle n'existe pas, mais simplement que l'on n'a pas réussi à l'observer avec nos instruments.
Plusieurs événements sont organisés un peu partout dans le monde. Le CEA en propose un à Nantes et un autre à Paris.
Le 31 octobre 2018 à 09h34
Commentaires (7)
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Abonnez-vousLe 01/11/2018 à 18h03
Le 02/11/2018 à 15h35
Le 31/10/2018 à 11h02
Mouais… Cette fameuse « matière noire », qui échappe toujours aux détecteurs toujours plus précis et coûteux (mais qui ne savent toujours pas quoi détecter exactement…), à laquelle les scientifiques s’accrochent tout aussi fermement qu’ils s’accrochaient à l’éther avant qu’Einstein ne démontrât que l’éther n’existait pas.
Pour moi, c’est la même chose : la matière noire n’existe pas plus que l’éther, et les phénomènes observés (que je ne remets pas en doute, puisqu’ils ont été observés) s’expliqueront bien plus facilement (n’oubliez pas le rasoir d’Ockham) avec une réactualisation des lois de la gravitation, comme y parvient MOND à l’échelle locale.
Le 31/10/2018 à 11h44
MMMMwoui enfin il faut voir à ne pas ockhamiser au point de tordre l’histoire non plus…
La science ne s’accrochait pas spécialement à l’éther, à-peu-près tout le monde trouvait que c’était bancal et personne n’avait encore trouvé comment le rendre compatible avec la théorie électromagnétique (Poincaré s’y est bien cassé les dents) alors on s’en accomodait faute de mieux. Pareil avec la matière noire qui pose actuellement plus de questions qu’elle n’en résoud, personne ne tient absolument à ce qu’elle soit “correcte”, il se fait juste que c’est celle qui semble la plus prometteuse.
Par ailleurs, il est tout-à-fait réaliste de penser que lorsqu’on aura trouvé “ze” théorie qui colle bien, on s’apercevra que la matière noire, l’énergie sombre et les théories gravitationnelles non locales n’en sont que des projections compatibles entre elles.
Le 31/10/2018 à 12h45
Pourquoi tout le monde s’obstine à traduire dark en « noir(e) » alors que ça veut dire « sombre » ?
Le 31/10/2018 à 13h25
Pour la même raison que personne ne traduit “alone in the dark” en “seul dans le sombre”…
Le 01/11/2018 à 12h29