Au CEA, « convertir le CO₂ en matière première utile »
Le 01 février 2021 à 09h19
1 min
Sciences et espace
Sciences
Le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives explique que « pour lutter contre le réchauffement climatique, il faut drastiquement limiter nos émissions de CO₂ dans l’atmosphère », mais depuis une dizaine d’années « des recherches portent également sur la conversion de ce gaz en une source de carbone utile ».
Dans une interview maison, Thibaut Cantat (chercheur au CEA-Iramis) revient sur cette technologie de « valorisation du CO₂ ». « Cela est possible en convertissant une énergie bas-carbone (par exemple issue du solaire, du nucléaire ou de l’éolien) en énergie chimique. Cette utilisation du CO₂ permet ainsi de fabriquer des combustibles, carburants, produits chimiques, plastiques, etc ».
Le 01 février 2021 à 09h19
Commentaires (16)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 01/02/2021 à 09h37
Des plantes, quoi.
Le 01/02/2021 à 09h55
Intéressant mais ça ne change pas tout ce qui a été émis et ce qui le sera quand même. Que faire des autres gaz à effet de serre non CO2 ?
Pourquoi créer du plastique avec ça ? Pour continuer sur les pollutions plastiques ?
Le 01/02/2021 à 09h56
Mdr j’allais le dire. Il y a déjà des projets dans ce genre en utilisant des cultures d’algues qui sont transformées en diesel
Le 01/02/2021 à 10h17
Ben c’est le miroir aux alouettes qu’utilisent tous ceux qui te vendent des services “zéro émissions” … ils compensent le CO2 émis aujourd’hui pour produire leurs voitures/électronique/service 5G/… avec des aebres qui mettront 20-30 ans à compenser la pollution…. si on ne les coupe pas avant…
On devrait juste interdire le CO2 à crédit.
Le 01/02/2021 à 10h23
Imagines que t’es l’humanité et que t’as le choix entre :
1 - trouver quoi faire d’un gaz extrêmement dilué qui s’accumule en haute atmosphère et risque de causer des cataclysmes climatiques si il reste là / qu’on en rajoute
OU
2 - trouver quoi faire de granulés de plastique qui sortent d’une usine devant tes yeux et sont à portée de pelle et qui ne seront un problème que lorsqu’ils se retrouveront dispersés dans l’environnement.
Disons que dans le cas n°2, au pire la science nous dit que t’as qu’à couler ça dans du béton et le stocker ad vitam si ça te chante, alors que dans le cas n°1, la science te dit “arrête tes conneries j’ai pas d’idée”.
Le 01/02/2021 à 11h14
Oui, je suis d’accord sur l’échelle de risque. Mieux vaut avoir cette technique que ne pas l’avoir à priori.
Quid de l’énergie nécessaire pour faire cette transformation chimique et à comparer aux autres techniques de transformation du CO2.
Voyons ce que ça donnera.
Le 01/02/2021 à 13h50
Surtout que les arbres sont neutres au niveau carbone. Ca le stocke mais seulement sur qq décennies (ou siècles au mieux du mieux) mais au final, il est toujours rejeté dans l’atmosphère d’une façon ou d’une autre.
Il faudrait faire pousser des arbres, les couper et les enterrer profondément sous terre pour qq millions d’années pour que ça serve à qqch.
Le 01/02/2021 à 14h10
ça fera tout plein de charbon pour que la nouvelle civilisation (après que la notre se sera effondrée) puisse recommencer nos conneries..
Le 01/02/2021 à 14h12
Pour refaire du pétrole en fait ?
Le 01/02/2021 à 15h42
Ce serait plus intéressant de construire remplacer un maximum de béton/acier par du bois pour stocker du carbone
Le 01/02/2021 à 20h08
Effectivement, le béton est un problème question émissions, et le bois peut être un remplaçant intéressant. Et avec un peu de traitement on arrive à des choses intéressantes:
https://www.nature.com/articles/d41586-018-01600-6
Le 01/02/2021 à 20h08
supprimé
Le 01/02/2021 à 21h16
uniquement le jour …
On l’oublie mais les plantes respirent aussi (d’un point de vue moléculaire). De jour le bilan va vers la consommation de CO2, mais de nuit c’est l’inverse
Le 01/02/2021 à 21h33
Le CO2 est particulièrement problématique parce qu’il est très stable. Il ne se dégrade pas spontanément dans l’atmosphère, contrairement à certains autres gaz à effet de serre (typiquement le méthane, dont il ne reste plus grand chose au bout de 100 ans, alors que le CO2 est toujours là).
Il est aussi très soluble dans l’eau. Ca s’équilibre à environ 1 (dans l’air) pour 60 (dans les océans). Et si sa concentration baisse dans l’air, ça fait juste réémettre un peu du C02 stocké dans les océans, pour revenir au point d’équilibre. Le méthane est très peu soluble dans l’eau, et le protoxyde d’azote pas du tout (il se transforme en acide nitrique).
Le 01/02/2021 à 22h09
Du coup, pourquoi quand il y en a plus dans l’air il n’est pas absorbé par l’eau ? Saturation de l’eau ou manque de contact entre l’eau et le gaz ?
Le 01/02/2021 à 22h29
Justement si le taux de CO2 atmosphérique n’augmente pas encore plus vite c’est que les océans en absorbe la plus grande partie la contrepartie étant l’acidification des océans ce que n’apprécie pas trop les coraux et autres coquillages. Plus de 100Gt de CO2 anthropique ont étés absorbés par les océans. Il me semble que c’est 1⁄3 de nos émissions totales