Apple : imbroglio autour du licenciement d’Ashley Gjøvik

Apple : imbroglio autour du licenciement d’Ashley Gjøvik

Apple : imbroglio autour du licenciement d’Ashley Gjøvik

« Pendant des mois, Gjøvik a tweeté ouvertement sur des allégations de harcèlement, de surveillance et de sécurité au travail », rapelle The Verge. Elle s’inquiétait notamment que son bureau se trouvait sur un site classé « superfund », affirmait avoir été victime d’harcèlement et d'intimidation de la part de son équipe et de son manager, et du manque de respect de sa vie privée.

« Elle a été mise en congé administratif début août pendant qu'Apple enquêtait sur certaines de ces préoccupations – un placement qu'elle dit avoir demandé en dernier recours », expliquent nos confrères. 

Récemment, elle aurait été contactée par Apple afin de discuter dans l’heure d’une « question de propriété intellectuelle sensible ». Toujours selon The Verge, Gjøvik aurait déclaré qu'elle souhaitait « conserver toutes les communications par écrit et indiquait qu'elle transmettait la correspondance au NLRB », où elle a déposé une plainte. 

Il s’agit du National Labor Relations Board, « une agence indépendante du gouvernement fédéral américain chargée de conduire les élections syndicales et d'enquêter sur les pratiques illégales dans le monde du travail », indique Wikipédia.

Apple en aurait conclu que son employée ne souhaitait pas participer à cette réunion. La société aurait alors pris une décision basée sur les informations dont elle disposait : « Vu la gravité de ces allégations », elle a décidé de suspendre le compte de Gjøvik. Quelques heures plus tard, cette dernière recevait un email l’informant de son licenciement. 

Interrogé par nos confrères, un porte-parole de la société botte en touche : « Nous sommes et avons toujours été profondément engagés à créer et à maintenir un milieu de travail positif et inclusif. Nous prenons toutes les préoccupations au sérieux et nous enquêtons de manière approfondie chaque fois qu'une question est soulevée et, par respect pour la vie privée de toutes les personnes impliquées, nous ne discutons pas de questions spécifiques concernant les employés ».

Une affaire qui intervient alors que la grogne monte chez certains employés de l'entreprise.

Commentaires (8)


ah ouais sacrées méthodes quand même…


Ça sent le dramaqueen.


Je connais la ville de Gjovik en Norvège.


Attention à ne pas juger des affaires individuelles sans avoir des détails précis et les versions des 2 parties.
Je sais d’expérience qu’il y a des individus assez psychopathes. Quand ils décrivent leurs conditions de travail c’est horribles et en fait y a anguille sous roche de leur côté… Les autorités feront leur boulot.


Sur ces niveaux de responsabilité les administratifs sont comparables au décor. Autement dit des incompétents ne sachant adpater leur gestion à la chose produite et à celle et ceux qui la conçoivent.



Avant de parler de délits, je lis plutôt une imposture entrepreunariale…


Pour les sociétés qui misent sur leur image publique, il est préférable de vite virer les gêneurs et gérer le bad-buzz.



La capacité de nuisance d’un employé est beaucoup plus grande que celle d’un ex-employé.



Cqoicebordel a dit:


Si c’est une dramaqueen, c’est une dramaqueen avec beaucoup de preuves.



https://www.businessinsider.fr/us/apple-employee-ashley-gjvik-allegations-harassment-bullying-2021-8

https://www.ashleygjovik.com/ashleys-apple-story.html




Je vois beaucoup d’affirmations, mais pas tant de preuves que ça. Et je vois que les affirmations sont pour le moins partiales, voire trompeuses. Dire “j’ai été placée en congé administratif” sans préciser “à ma demande” comme elle l’a fait initialement en août, ça inspire peu confiance sur le reste.


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