L'annonce a été faite par Frédéric Duval, directeur général d'Amazon France, sur Europe 1. Il s'agit d'une nouvelle offensive du géant américain sur les produits alimentaires, après son accord avec Monoprix (entre autres).
La promesse est de « permettre à tous les producteurs de France de vendre directement, en circuit court, leurs produits ». En échange, ils devront reverser 15 % de leurs ventes et payer une cotisation de 39 euros par mois. Bref, de la visibilité en échange d'une commission, mais on ne sait pas si des barrières limitent réellement les achats aux circuits courts.
Le directeur général affirme que « le producteur fixe son prix, sa campagne promotionnelle, la quantité de stocks… Il est totalement maître de sa politique commerciale ». Si besoin, Amazon peut s'occuper de la livraison, mais les conditions ne sont pas précisées.
Actuellement, les offres concernent principalement des produits agroalimentaires, mais la boutique pourrait s'ouvrir à d'autres métiers par la suite.
Commentaires (21)
#1
Si seulement % pouvait devenir un standard…
#2
Bientôt une nouvelle rubrique des Bons Plans
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(Y’a bien eu un plan pour du jambon
#3
« permettre à tous les producteurs de France de vendre directement, en circuit court, leurs produits »
Euh… Le circuit court c’est pas seulement réduire le nombre d’intermédiaires, c’est aussi réduire les distances de transport ; consommer local, en somme. J’aurais aimé que Amazon ne galvaude pas ce terme… mais bon c’est foutu :/
P.S. : Sinon ça, je trouve que l’initiative est bonne, même si elle existe déjà surement ailleurs chez des ecommerçants moins visibles.
#4
Si ça se limite à la France c’est déjà pas mal. Concernant les fruits et légumes, le nombre de fois où ça vient dans le meilleur des cas d’Europe, quand c’est pas l’Amérique latine, l’Afrique, les USA et cie…
#5
Ouais c’est déjà pas mal. Mais plutôt que de commander sur Internet pour ce genre de produits, vaut mieux privilégier un bon petit épicier local, directement en contact avec les producteurs, ou bien les Ruches qui disent oui. (Rien ne vaut une petite discussion autour d’une mayonnaise locale avec le producteur de la dite mayo
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#6
un jaune d’œuf, de la moutarde, de l’huile relativement neutre et un bon batteur (ou, si tu es un guerrier, un fouet et de l’huile de poignet). Pas bien compliqué à faire, la mayo, et pour le coup tu fais pas plus local
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#7
Avoir Amazon comme intermédiaire quand on cherche un circuit court, c’est à la limite du contre-sens.
Quant à la livraison en express de produits périssables, ce n’est pas le meilleur moyen de se donner une image de développement durable.
#8
Ah, on peut acheter 50g de délicieux gâteaux pour seulement 4,5€ (+12€ de frais de port)
https://www.amazon.fr/CROUSTIMANS-BISCUIT-FABRICATION-FRAN%C3%87AISE-ARTISANALE/dp/B07J6PHR88/ref=lp_14862936031_1_19⁄260-1873383-5412055?s=grocery&ie=UTF8&qid=1541772855&sr=1-19
L’idée est bien, mais le prix… fdpin, ca fait quand même du gâteau à 330€ le kg.
#9
A mon avis le meilleur cadeau que l’on puisse faire aux “petits” producteurs ou à la filière “locale”, c’est d’éviter de passer par ce genre de système fermé. Nous en avons un parfait exemple avec nos médias, ou nos gros producteurs … Ne réitérons pas la même erreur !
#10
J’ai pris l’exemple de la mayonnaise, mais ça aurait pu être une tranche de picanha (excellent) avec un éleveur de bœuf de Bazas, ou une boite d’oeufs toute conne avec un producteur du Médoc, ou une boite de conserve d’un maraîcher de l’entre-deux mer.
Quoi qu’il en soit, j’en ai fait quelques unes des mayonnaises (à la force du poignet, s’il vous plaît !) mais pas avec des truffes :p
#11
Bienvenue au club ! J’cuisine depuis pas mal de temps, j’pensais avoir un “certain niveau”, mais quand j’me suis heurté à mes premiers échecs de mayonnaise ça a été une grosse remise en question :p
Essaye avec de l’huile de pépin de raisin / colza mais pas de l’huile d’olive pour la monter, quitte à ajouter de l’huile d’olive après. Et prend des œufs bien frais (à température ambiante :p). Une petite touche de vinaigre blanc. Pas d’impuretés. Expérimente avec différentes moutardes.
J’sais que les cuisto pro me diront qu’il y a pas besoin d’en faire tout un foin… mais quand on tente une mayo au fouet pour la première fois, on se raccroche à ce qu’on peut :p
#12
Vu dans lesquels les colis Amazon arrivent depuis un certain temps je lache l’affaire. Fini le prime et désormais je privilégie le local et quand j’ai vraiment pas le choix je vais chez des vendeurs en ligne qui ne m’ont pas déçus ces 10-15 dernières années
#13
Une boite etrangere fait ce que les consomateurs francais veulent mais ce que les boites francaise refusent de faire :)
#14
#15
vivement les fraises livrees depuis un producteur local via une voiture autonome.
#16
Défoncer le marché en pouvant vendre moins cher car tout est fait pour faire de l’optimisation fraude fiscale ?
C’est sûr que c’est bien d’acheter moins cher et que le côté pratique (= commander en ne bougeant pas ses fesses) d’Amazon est une force. Mais quand ça se fait au détriment des services publics il ne faudrait pas trop faire clap clap clap trop tôt.
#17
Amazon réinvente la tête de gondole de Carrefour. C’est formidable, le marketing. Et tout le monde gobe ça… Mais que fait E.Leclerc ?
#18
Tu peux pas comprendre. C’est de la disruption.
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#19
Sinon pour les circuits courts, vous avez aussi le marché du coin ou les AMAP.
#20
#21
Oui, il y a les trajets absurdes aussi.
Mais surtout, la clientèle qui cherche des produits locaux, en circuit court, avec une approche éthique et équitable, je ne suis pas certain que ce soit le genre de public qui se tourne spontanément vers Amazon. Plutôt vers une AMAP ou une entreprise solidaire, je pense.