Amazon France envisage de prolonger sa suspension d’activité jusqu’au 18 mai
Le 13 mai 2020 à 10h41
2 min
Droit
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Dans une nouvelle déclaration, la plateforme fait part de son projet de prolongation de la suspension temporaire d’activité de ses centres de distribution en France. La nouvelle date est fixée au 18 mai inclus.
« Une réunion avec le Comité Social et économique Central de l'entreprise a lieu aujourd’hui et permettra d'aborder ce projet. Veuillez noter qu’il sera alors demandé aux collaborateurs d’Amazon de rester chez eux jusqu’à cette date – percevant leur plein salaire ». La mesure fait toujours suite à l’arrêt de la cour d’appel de Versailles, dans le contexte pandémique.
« Nos centres de distribution sont sûrs. Cependant, l’astreinte, telle que précisée par la cour d’appel, signifie que même avec un taux infime de traitement accidentel de produits non autorisés, de l’ordre de 0,1%, le risque de contrevenir à la décision de la cour d’appel pourrait entraîner une pénalité de plus d'un milliard d'euros par semaine ».
« Nous n’avons pas d’autre choix que prolonger la suspension temporaire de l’activité de nos centres de distribution français » insiste encore Amazon. « Nos clients en France peuvent commander plusieurs millions de produits auprès des entreprises indépendantes qui vendent sur Amazon et au travers de notre réseau logistique mondial ».
Le 13 mai 2020 à 10h41
Commentaires (25)
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Abonnez-vousLe 13/05/2020 à 10h51
De mon côté, j’ai l’impression que pour Amazon, le problème n’est pas/plus le CSE mais uniquement les amendes en cas de loupé malgré les procédures et consignes.
Je ne doute pas que des personnes vont chercher des loupés chez Amazon et j’imagine qu’il y en aura, que ce soit par erreur involontaire ou non.
Je suis donc partagé sur l’attitude d’Amazon. J’ai l’impression que même s’ils mettent tous les moyens organisationnels et matériels en œuvre, il reste tout de même les seuls ciblés par de tels montants d’amendes.
A moins que j’ai manqué quelque chose, je me dis qu’Amazon n’est donc pas dans la même situation que les autres vendeurs en ligne.
Je comprends bien que c’est une condamnation pour avoir négligé le droit auparavant. Pour autant, en tant qu’entrepreneur a priori libre dans les limites de la loi, je ne vois pas comment quelqu’un (état, justice,…) pourra obliger Amazon à rouvrir ces entrepôts si la société ne le souhaite pas compte tenu des risques juridiques et financiers encourus.
Le 13/05/2020 à 11h15
Je réserve ma vision binaire du monde pour le langage machine. " />
Quand j’étais plus jeune, je voyais les syndicats comme des organisations apolitiques œuvrant pour le bien des travailleurs. Avec l’age, je les vois comme des organisations politiques qui œuvrent pour conserver/acquérir du pouvoir. Mais c’est p-e un bien dû à mon age.
Le 13/05/2020 à 11h30
Moi je soutiens l’attitude d’Amazon, je n’y commande plus rien.
Le 13/05/2020 à 11h56
Amazon qui démontre son incapacité à s’adapter à la crise contrairement à ses concurrents " />
Le 13/05/2020 à 12h50
Comme indiqué dans mon message, indépendamment de la condamnation en lien avec l’organisation des CSE, les autres entreprises ne risquent pas une amende colossale en cas d’erreurs de traitement de colis.
A mon sens, il est prématuré de voir la situation de façon blanche ou noire dans la mesure où si ces amendes étaient valables pour toutes les entreprises de vente en ligne (pour le même taux d’erreur), je pense que d’autres risqueraient aussi de stopper leurs activités.
Cela n’enlève rien à la mauvaise gestion d’Amazon mais, avec un tel risque de sanction, je comprends leur position.
A mon niveau, cela ne change rien car nous n’avons fait qu’une unique commande en ligne(et pas chez Amazon) depuis le début du confinement. L’idée étant que nous imaginons bien que chaque commande fait prendre des risques à qqn, que ce soit chez Amazon, Cdiscount ou autres acteurs.
Le 13/05/2020 à 12h53
Mais sans pouvoir, comment on oeuvre pour le bien des travailleurs ?
Le 13/05/2020 à 13h13
Je ne peux être que d’accord. Et au plus j’en apprend au plus ils me dégoutent alors que dans le même temps un “contre-pouvoir” au sein des entreprises est indispensable.
Le 13/05/2020 à 13h44
Le 13/05/2020 à 14h53
Oui Amazon est coupable de manquements à l’évaluation des risques. Ca a été jugé et je ne remet pas en cause la décision des tribunaux sur ce point.
Suggérer que Amazon est un crypto-capitaliste-pédo-nazis-tueurs-de-chatons car ces manquements étaient volontaires afin de maximiser les profits, ca j’attend toujours les preuves. Ca m’a juste l’air d’être de la haine ordinaire.
Quand à dire que SUD et CGT se tirent la bourre pour être “le 1er syndicat de gauche” en France, c’est l’avis général de beacoup de commentateurs de la vie syndicale.
Le 13/05/2020 à 14h55
Le 13/05/2020 à 15h14
Non, d’après moi les syndicats veulent maximiser leur place dans classement des syndicats. La méthode de CGT et SUD pour y arriver est simplement de faire plaisir à son “public” en tapant le plus fort possible sur les plus grosses entreprises possibles.
Comme dit précédemment par qqn d’autre, je suis certain que SUD attend impatiemment que Amazon ouvre afin de pouvoir dénicher une infraction. Et s’il en découvrait une, je doute que SUD étudie son impact réel sur la sécurité des travailleurs: ca serait direct la demande de pénalité et la publication sur Twitter/Facebook de cette victoire de SUD infraction d’Amazon.
Le 13/05/2020 à 15h21
Le 13/05/2020 à 15h59
T’as des articles dans le point, le monde, libération, le parisien, le nouvelobs qui retranscrivent l’avis de sociologues ou politologues de toutes sensibilités.
On peut pas dire que Henri Vacquin soit de droite et pourtant il dit lui-même que SUD remplace la CGT dans le rôle du syndicat qui fait peur au patronat.
Le 13/05/2020 à 16h20
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“On peut pas dire que Henri Vacquin soit de droite”… Si je crois qu’on peut un petit peu : en 2012, au premier tour, il a voté Bayrou. Au second, Sarkozy.
Le 13/05/2020 à 16h31
Ah oui, c’est vrai j’avais oublié de truc là. " />
Il est gonflé tout de même ce gars. Bon, enfin le vote Sarko c’était plus pour donner un coup de pied dans la fourmilière de la gauche molle que par adhésion à la doctrine libérale.
Le 13/05/2020 à 21h28
Le 14/05/2020 à 07h22
Le 13/05/2020 à 09h04
Peut-être prendre les problèmes en amont les prochaines fois pour éviter ça ? Et ce discours victimisant c’est fou…
Le 13/05/2020 à 09h08
Finalement, quand on tape au porte-monnaie, ça paye (sans jeu de mot)…
Le 13/05/2020 à 09h23
Tout ca c’est juste une compétition entre les syndicats SUD et CGT pour savoir qui sera le plus à gauche, et donc raflera les votes de ceux qui “en ont gros”.
* SUD fait fermer Amazon
* CGT fait fermer Renault
Amazon ou Renault ne sont évidement pas des innocentes victimes, mais ce sont surtout des totems du méchant capital qu’un syndicat de gauche se doit de combattre.
Le 13/05/2020 à 09h40
Nous n’avons pas d’autre choix
Ben si, le choix de mettre en place un CSE afin de valider les dispositions déjà prises et présentées lors de la cours d’appel.
Parcequ’attendre près de 4 semaines pour mettre en place un CSE montre que finalement le monde parfait présenté par Amazon ne l’était peut être pas autant et que finalement les syndicats avaient raison.
Le 13/05/2020 à 09h44
Le 13/05/2020 à 10h00
Les magistrats jugent sur les cas qu’on leur présente. Et le fait est que les centrales syndicales préfèrent présenter le cas d’un géant du capitalisme que celle d’une PME inconnue. La couverture médiatique et les retombées électorales ne sont pas les mêmes.
Le 13/05/2020 à 10h19
N’importe quoi…
Soit les syndicats ont tort, les salariés subissent les conséquences négatives de ces fermetures et ne leur apporteront certainement pas leurs votes ; soit ils ont raison et ont donc tout simplement fait leur boulot de syndicats en protégeant les salariés.
De plus, ce sont surtout les médias qui mettent en avant ces grosses boites connues, alors qu’il y a bien d’autres situations semblables.
Le 13/05/2020 à 10h31
Il y a des délais et des procédures pour convoquer un CSE.
C’est même uniquement là-dessus que portait la plainte de la CGT pour l’usine de Sandouville.