Amazon confirme la reprise d’activité et renonce au pourvoi en cassation
Le 20 mai 2020 à 09h34
2 min
Droit
« Aujourd’hui, mardi 19 mai, nos six centres de distribution français ont repris leur activité, permettant ainsi aux clients d’avoir à nouveau accès à la sélection de produits et à la rapidité de livraison auxquels ils sont habitués ».
Après une consultation avec les représentants du personnel, « les deux parties ont accepté d’abandonner les recours en cours – cela inclut la décision de porter notre affaire devant la Cour de Cassation » indique Amazon dans un communiqué de presse.
C’est donc la reprise chez le géant du e-commerce. « Après 5 semaines de suspension d’activité, une reprise progressive est prévue sur la base de volontariat, et les effectifs augmenteront graduellement jusqu’à la fin du mois, afin permettre à nos collaborateurs de se réadapter aux processus ».
L’entreprise prévient avoir « conduit formellement une procédure de consultation et d'information avec les comités socio-économiques de l’entreprise sur les mesures de sécurité étendues qui avaient été mises en place dans nos centres de distribution pour assurer la sécurité de nos employés ».
Ce défaut de consultation avait justement été épinglé par la justice, alors que les salariés se retrouvaient confrontés au risque pandémique.
Le 20 mai 2020 à 09h34
Commentaires (20)
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Abonnez-vousLe 20/05/2020 à 08h29
#1
Bref, les syndicats avaient bien raison.
Il reste encore à obtenir devant les Prud’hommes le paiement des salaires de ceux qui avaient exercé leur droit de retrait avant que la Direction ne ferme les sites.
Le 20/05/2020 à 09h10
#2
Yep mais pour ça c’est pas gagné, c’est excessivement compliqué à justifier …
Même si la morale et la logique prouvent qu’ils avaient raison la justice devra trouver une justification légale :/
Mais tu as raison, les syndicats ont eu raison de se battre en plus ça a pris quelques jours et quelques réunions pour mettre à jour les documents… Le dialogue social est vraiment une aberration dans l’esprit des boites américaines alors que c’est franchement facile à organiser…
Le 20/05/2020 à 09h45
#3
On n’entend plus ceux qui critiquaient les syndicats à l’origine de ces fermetures (et avançaient des arguments très pertinents, à base de “saucisse merguez moustache” " />)
Le 20/05/2020 à 10h03
#4
Le 20/05/2020 à 10h37
#5
C’est au point que, même si en anglais “social” a les même significations qu’en français, pour les américain ça concerne d’abord les relations individuelles, les relations sociales mais pas au sens du droit du travail français.
Résultat, on a traduit littéralement “social distancing” par “distanciation sociale”, ce qui en français plutôt le sens malheureux de distanciation entre classes sociales… On devrait plutôt dire “distanciation physique”.
Le 20/05/2020 à 11h03
#6
Le 20/05/2020 à 11h43
#7
Il me semble que c’est l’inverse et que c’est à amazon de prouver que le droit de retrait n’était pas justifié, ce qui sera compliqué… De plus les salaires restent dus en attendant la décision
Le 20/05/2020 à 12h27
#8
Oui mais dans cette bataille Amazon aura vite fait de prouver que même sans DUERP elle n’avait pas de cas dans ses entrepôts et les EPI étaient présents. Je ne les défend pas mais si ils jouent à ça ils peuvent mettre en doute la réalité du danger immédiat du salarié.
Si ils le font la balle retombe sur le salarié qui doit prouver le bien fondé de sa crainte.
C’est des batailles juridiques techniques qui peuvent finir par une requalification en abandon de poste. C’est malheureusement déjà arrivé, ici la bataille ne se tiendra pas sur le fait qu’amazon n’a pas ajouté l’épidémie à sa DUERP car cela ne justifie pas un droit de retrait (enfin si mais c’est limite)
C’est sur les mesures mises en place, et Amazon l’as dis dés le début, elle a mis a disposition de ses salariés des masques et des équipements.
Pas facile comme combat.
Le 20/05/2020 à 13h03
#9
Le 20/05/2020 à 14h20
#10
Le 20/05/2020 à 14h39
#11
Les risques étaient avérés vu la décision judiciaire, je pense qu’amazon ne va pas aller à contre-courant en se faisant en plus une bien mauvaise pub, et qu’aux prud’hommes, vu les vidéos qui tournaient du soi-disant respect des règles par amazon, ce serait plié. Wait and see
Le 20/05/2020 à 15h22
#12
En même temps Le Figaro quoi … " />
Comprend pas qu’il y ai encore des lecteurs de ce ramassis de conneries ultra orientées, c’est limite s’ils ne vont pas plus loin dans la bêtise outrancière et la déformation de la vérité que les journaux d’extrême droite (ou gauche hein, je ne fais aucune distinction dans la connerie extrême)
Le 20/05/2020 à 15h24
#13
Bon mais sinon ok Amazon rouvre ses centres mais ils récupèrent le droit de vendre n’importe quoi comme avant où ils sont toujours cantonnés aux “produits de 1ère nécessité” comme l’avait ordonné le tribunal lors du jugement ?
Le 20/05/2020 à 15h57
#14
Je viens de découvrir que Cultura a son siège social à Mérignac. C’est pas loin du siège social de INpact Mediagroup. Je dis ça… ;-)
Le 20/05/2020 à 16h01
#15
Merci de le rappeler. " />
Marre de ces anglicismes
Le 20/05/2020 à 16h24
#16
Le 20/05/2020 à 16h32
#17
… (en droit, on parle également de droit social pour désigner les règles juridiques qui s’appliquent aux salariés et à la protection contre la pauvreté et l’exclusion de la société …
Le 20/05/2020 à 17h36
#18
Le 21/05/2020 à 07h55
#19
Merci
En gros ils ont attendu de ne plus risquer d’amendes en cas d’infraction à la vente exclusive de “produits de 1ère nécessité” quoi.
Du coup ils vont pouvoir reprendre la livraison des “n’importe quoi” depuis la France puisqu’ils n’avaient pas vraiment arrêter d’en vendre même si ça venait de plus loin
Le 22/05/2020 à 04h54
#20