Accident mortel avec un véhicule autonome : Uber signe un accord avec la famille de la victime

Accident mortel avec un véhicule autonome : Uber signe un accord avec la famille de la victime

Accident mortel avec un véhicule autonome : Uber signe un accord avec la famille de la victime

L'affaire fait grand bruit depuis plusieurs jours, il faut dire que c'est le premier accident mortel du genre.

Alors que l'enquête suit son cours, Uber s'évite une potentielle bataille judiciaire avec la famille de la victime en signant un accord, comme l'explique Reuters. « L'affaire a été résolue » lâche simplement Cristina Perez Hesano, avocate de la famille, précisant qu'elle ne fera pas d'autres déclarations.

Les termes de cet accord ne sont pas précisés et Uber a refusé d'apporter des précisions à nos confrères.

Commentaires (15)


Comme la SNCF en son temps.








skan a écrit :



Comme la SNCF en son temps.





Il dit qu’il voit pas le rapport.



… Désolé on à conçu un véhicule économiquement viable mais sécuritairement moyen, cette personne était simplement la personne sur un millions que la voiture écrasera à cause de nos choix. Mais pas d’inquiétude avec les économies de capteur qu’on à fait on peut payer de beaux accord pour “atténuer le préjudice de la mort de vos proches” ….



Et toujours aucun rapport ni analyse technique, en même temps c’est logique, si tu demande à la boite elle invoquera le droit à ne pas s’incriminer elle même …


Zut, on ne saura pas combien valait la vie de la victime.


Cela sortira à un moment, patience.


A la limite, une procédure amiable généreuse est moins pénible pour la famille qu’une procédure judiciaire à grand renfort de médiatisation.








secouss a écrit :



Et toujours aucun rapport ni analyse technique, en même temps c’est logique, si tu demande à la boite elle invoquera le droit à ne pas s’incriminer elle même …






  Tu dois pourtant savoir que même dans les cas les plus simples ça prend des semaines, et dès que c'est compliqué, des mois.       






 Et non la boite n'a pas le droit de refuser de répondre aux questions du NTSB, car il s'agit d'un rapport sur la sécurité, pas d'une instruction judiciaire. Et si le NTSB détecte ne serait-ce qu'une once de mauvaise fois de la part d'un employé d'Uber, il peut être arrêté sur le champ, car c'est sa responsabilité pénal qui est alors mit en jeu et non celle de sa société (du coup ça n'est jamais arrivé, les gens sont rarement prêt à faire de la prison pour protéger leur employeur, alors imagine Uber <img data-src=">)


Ils ont dû sévèrement aligner les rouleaux de billets pour que la famille accepte “si vite” ce genre d’accord…








Nozalys a écrit :



Ils ont dû sévèrement aligner les rouleaux de billets pour que la famille accepte “si vite” ce genre d’accord…





Oui, ce qui laisse déjà présager de “à qui la faute”. Je sens qu’on va se régaler quand le rapport va fuiter <img data-src=" />



+1


Surtout que dans la somme il y a le prix du vélo.


Et du cercueil <img data-src=" />


L’accord signé quelques jours après la mort de la personne, alors qu’ils sont encore en train de faire leur deuil, c’est classe… Mais ils ont raison, il faut faire un accord quant la partie adverse a son jugement altéré, ensuite elle aura eu le temps d’y penser et ce sera trop tard.








Bejarid a écrit :



Oui, ce qui laisse déjà présager de “à qui la faute”. Je sens qu’on va se régaler quand le rapport va fuiter <img data-src=" />



Ou pas.

Pour les 2 parties, une affaire longue et médiatisée n’est pas forcément intéressante, quellequ’en soit l’issue. Pour la famille, ca leur permet de faire plus simplement le deuil. Pour Uber, ca évite une perte supplémentaire de confiance à cause de la mauvaise pub provoquée par le procès, et le coût estimé de l’affaire est fixé une fois pour toute.









Patch a écrit :



Ou pas.

… et le coût estimé de l’affaire est fixé une fois pour toute.





Avec un contrat en béton rédigé par l’armée d’avocats d’Uber interdisant à la famille de la victime de faire la moindre déclaration à qui que ce soit sur l’affaire sous peine de procès avec dommages et intérêts 30 fois supérieur à ce qu’ils viennent de se voir “généreusement offrir” <img data-src=" />



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