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Le noyau Linux s’allège de 500 000 lignes de code

Le noyau Linux s'allège de 500 000 lignes de code

Le 03 avril 2018 à 09h22

L'un des développeurs du noyau, Arnd Bergmann, a expliqué récemment sur la mailing list officielle qu'une pull request supprimait tout le code lié à d'anciennes architectures de processeurs.

Blackfin, cris, frv, m32r, metag, mn10300, score et tile disparaissent ainsi de l'actuel code préparant la version 4.17, ainsi que tous les pilotes associés. 500 000 lignes ont donc été supprimées, sur les 20,3 millions que le noyau contenait jusqu'ici. Un vrai ménage de printemps.

Un kernel plus léger a nécessairement des avantages. Non que les utilisateurs verront la différence, mais il devient plus simple à entretenir et réduit surtout la surface d'attaque potentielle. Bergmann précise d'ailleurs que ces architectures n'étaient plus utilisées, et que la nostalgie n'est pas une raison suffisante pour les garder.

Le 03 avril 2018 à 09h22

Commentaires (19)

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Je n’avais jamais entendu parle de ces architectures, je dois etre trop jeune <img data-src=" />

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Idem. Il est aussi probable qu’elles étaient très “exotiques”.

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à première vue, beaucoup de DSP et autres proc très orientés multimédia qu’on a du retrouver dans pas mal de Média Center/Lecteur DVD intelligents/… fut une époque.



Autant pour certains ils n’existent plus chez les constructeurs, autant pour d’autres, notamment les Blackfin à priori ça se vend toujours ^^

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Joli hack

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Tile est encore utilisé, par exemple sur le matériel réseau Mikrotik.

D’ailleurs je me demande comment ils vont faire, leur OS étant basé sur Linux.

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Obidoub a écrit :



Tile est encore utilisé, par exemple sur le matériel réseau Mikrotik.

D’ailleurs je me demande comment ils vont faire, leur OS étant basé sur Linux.





rien ne les empeche de continuer a maintenir un patch en interne, sachant que c’est d’ailleur probablement eux qui maintenaient le code….la seule diff c’est que maintenant, ce code ne sera plus intégré par defaut au noyau


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Ça y est, Linux se met à faire du Microsoft. Et la rétrocompatibilité ? <img data-src=" />

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sephirostoy a écrit :



Ça y est, Linux se met à faire du Microsoft. Et la rétrocompatibilité ? <img data-src=" />





Faut p’t’être pas exagérer non plus…


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De ce que j’ai compris de l’architecture de Linux, un noyau monolithique modulaire, fait qu’il est composé de services optionnels qui peuvent être soit dans le noyau soit indépendant, ce que l’on va insérer dans le noyaux est déterminé à la compilation. Du coup, c’est possible que ces architectures soient tout simplement transféré dans un service qui devient donc un module optionnel.

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Quoi, Microsoft ? Xenix fonctionne encore très bien…

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tazvld a écrit :



De ce que j’ai compris de l’architecture de Linux, un noyau monolithique modulaire, fait qu’il est composé de services optionnels qui peuvent être soit dans le noyau soit indépendant, ce que l’on va insérer dans le noyaux est déterminé à la compilation. Du coup, c’est possible que ces architectures soient tout simplement transféré dans un service qui devient donc un module optionnel.





sauf que ce qui est entendu dans “code source” communément pour le noyau linux, c’est l’ensemble du code contenu dans l’archive, donc celui de ces services dont tu parles, que d’ailleurs personne ne compile en totalité, juste ce dont ils ont besoin.

donc c’était déjà le cas en fait, quand tu compilais (ou utilisais) un noyau pour un pc classique amd64 par exemple, le code dont il est question était dans l’archive servant a compiler, mais n’était pas appelé / compilé.



la seul diff c’est que maintenant, il ne sera plus dans l’archive et il faudra, si on souhaite compiler pour ces archi, patcher le noyau officiel avec les parties en questions avant la compilation.



d’ailleur, le noyau pure n’est, au final, qu’un scheduler, le reste ne sont que des modules, soit externes soit built-in (meme si certains ne peuvent etres QUE built-in, comme le support des archi par exemple), cela restes des “modules”


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sephirostoy a écrit :



Ça y est, Linux se met à faire du Microsoft. Et la rétrocompatibilité ? <img data-src=" />





D’après les stats Debian des 12 derniers mois (popularity contest, à No par défaut lors de l’install), on trouve:




  • majoritairement du x86_64

  • pas mal de i386

  • un peu de armhf , armel

  • un poil de powerpc

  • le reste est anecdotique



    https://popcon.debian.org/



    Attention les graphes ne sont pas linéaires, on a l’impression que les courbes sont proches alors qu’à chaque graduation c’est x2.



    Sachant que dans la liste il doit y avoir les bidouilleurs, par exemple kfreebsd je ne pense pas que ce soit utilisé en prod pour de vrai.


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Obidoub a écrit :



https://popcon.debian.org/

Attention les graphes ne sont pas linéaires, on a l’impression que les courbes sont proches alors qu’à chaque graduation c’est x2.





Oui, ça s’appelle une échelle logarithmique :-) .


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un ménage de printemps en ne virant que 2,5% du code, mouais

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Cela veut rien dire Debian est une distribution orienté station travail /serveur. Les architectures supprimé était des architectures utilisé en embarqué.

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Oui et ça ne vaut que pour les gens qui ont accepté de partager leurs stats, vu les chiffres ça a l’air d’être un très faible pourcentage. Mais c’est une source. Je suis curieux de savoir s’il y a des sources pour l’embarqué.

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Carpette a écrit :



Je n’avais jamais entendu parle de ces architectures, je dois etre trop jeune <img data-src=" />





+1 et j’ai 48 ans.


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Il vont probablement pas mettre à jour le noyau. C’est la solution la plus simple.

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je n’ai jamais su utiliser Linux correctement (drivers graphiques) sur un vieux Dell de 2006, à l’époque, j’avais cru comprendre que les drivers pour la carte graphique n’étaient plus dans le noyau



vrai ou pas vrai, je n’ai jamais compris pourquoi les vieux matos étaient moins bien supportés que les récents alors qu’on est plus souvent tenté d’installer Linux sur du vieux pour prolonger sa durée de vie

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