PeerTube 1.0 et son code source disponibles en version finale
Le 12 octobre 2018 à 09h43
1 min
Logiciel
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PeerTube, l’alternative décentralisée poussée par Framasoft et développée par Chocobozzz, est désormais disponible en version 1.0 finale. Pour rappel, PeerTube permet le visionnage de vidéos via les échanges P2P et la fédération de serveurs.
Elle est arrivée comme prévue pour le début de l’automne, corrigeant au passage plusieurs bugs, notamment sur l’effacement des fichiers redondants et les avatars.
L’archive de cette version 1.0 et son code source peuvent être téléchargés depuis le dépôt GitHub de Chocobozzz.
Une annonce officielle aura lieu le 15 octobre (lundi prochain).
Le 12 octobre 2018 à 09h43
Commentaires (11)
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Abonnez-vousLe 12/10/2018 à 09h10
Un bon repo pour Hacktober!
Le 12/10/2018 à 09h38
Ca leak toujours l’IP de ceux qui regarde une video ?
Le 12/10/2018 à 10h08
Je suis très mitigé sur ce projet. Au départ je pensais que la bande passante était répartie entre les serveurs. En fait non, chaque personne qui regarde une vidéo devient un seeder de cette vidéo. Cette information devrait être davantage mentionnée, car cela pose 3 problèmes : la confidentialité (n’importe quel leecher peut récupérer mon ip et savoir quelles vidéos je regarde ?) ; la sécurité juridique (risque d’utiliser sa bande passante pour partager du contenu illégal) ; utilisation de la bande passante montante, qui est faible en adsl (et puis j’aimerai quand même décider de ce que je veux de ma bande passante, là on est presque dans le cas des scripts qui minent de la cryptomonnaie quand on visite une page web).
Le 12/10/2018 à 10h21
On a l’impression que tu découvres le P2P !
Mais au moins, grâce à toi, j’ai compris de quoi parlait Naneday. " />
Le 12/10/2018 à 13h22
Non je ne découvre pas le p2p :-) . Tout simplement au début je pensais que c’étaient les instances peertube qui jouaient les clients/serveurs, et non pas les internautes. Mais il me semble avoir lu que c’était prévu. A voir.
Reste quand même le problème de la responsabilité des hébergeurs. Qui va prendre le risque d’héberger les vidéos d’A. Soral et de risquer d’avoir le CRIF sur le dos ? Je vois d’ici la presse titrer “des miliers d’internautes s’échangent des vidéos antisémites”.
On a peut être plus besoin d’avoir un hébergeur fort que des milliers d’hébergeurs faibles. Contrairement à ce certains pensent il est plus facile de faire plier 200 instances peertube que le seul Youtube.
Je laisse une chance au projet, mais j’ai de sérieux doutes. Déjà que j’hésite à fermer mon instance Mastodon à cause de la RGPD et autres responsabilités juridiques, alors une instances de p2p vidéos avec Hadopi et les ayant droits à l’affût, je n’y pense même pas pour l’heure. Bref, je vais quand même suivre le projet, les choses peuvent évoluer.
Le 12/10/2018 à 14h16
C’est vrai quoi, on ne pourra même plus regarder les vidéos de racistes patriotes sans risquer de se faire emmerder!…mais où va la France, ma bonne dame? " />
Le 12/10/2018 à 18h14
En visitant Nextinpact, tu as aussi “leaké ton IP” au serveur…
Le 12/10/2018 à 19h15
C’est assez différent en P2P : comme expliqué par M’enfin, tous ceux qui récupèrent des bouts de vidéo chez toi connaissent ton IP et savent que tu regardes aussi cette vidéo.
Après, savoir qui se cache derrière cette IP si l’on n’est pas une entité gouvernementale autorisée est plutôt difficile.
Le 15/10/2018 à 10h51
C’est exactement pareil lorsque tu visites un site web, sauf qu’en plus on récupère pas mal d’info sur ton navigateur, ta taille d’écran, etc.
Le 15/10/2018 à 12h19
Non. Quand je regarde une vidéo sur youtube (pour rester dans le même registre d’utilisation), les autres personnes qui regardent la même vidéo ne peuvent pas connaître mon adresse IP. Je maintiens : c’est très différent.
Seul Youtube connaît mon adresse IP dans ce cas : bien obligé pour m’envoyer les paquets contenant la vidéo.
Pour les autres infos, ça n’a rien à voir avec le problème soulevé par celui auquel tu répondais au départ. C’est un autre problème.
Le 16/10/2018 à 21h24
Tu peux toujours désactiver WebRTC pour rebasculer sur un mode de diffusion plus traditionnel. Dans de nombreux cas (comme un accès mobile), c’est même désactivé automatiquement.