OpenSSH (client et serveur) intégré à Windows Server 2019
Le 12 décembre 2018 à 09h06
1 min
Logiciel
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Microsoft vient d'en faire l'annonce, précisant qu'il s'agit d'une fonctionnalité à la demande au sein de l'OS consacré aux profesionnels, mais aussi de sa déclinaison grand public.
Le portage d'OpenSSH, permettant d'exploiter une connexion Secure Shell (SSH) via une simple application Win32 open source, fait partie d'un travail plus global d'intégration d'outils d'administrations communs dans les environnements BSD/Linux, comme tar ou curl.
Pour ceux qui veulent aller plus loin avec OpenSSH au sein de Windows, un Wiki est à disposition, ainsi qu'une documentation et un guide pour la gestion de vos clés.
Le 12 décembre 2018 à 09h06
Commentaires (34)
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Abonnez-vousLe 12/12/2018 à 11h53
Et le X11 forwarding, il fonctionne?!
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Le 12/12/2018 à 12h10
Attendre 2018 pour le support de ssh…
Franchement, windows fait mieux que n’importe quel troll linuxien sur 1 an.
Le 12/12/2018 à 12h57
J’aime bien aussi la nouvelle version de Notepad qui supporte les retours à la ligne UNIX et l’UTF-8
Le 12/12/2018 à 13h48
C’est parti pour le pillage de l’open source…. Saleté de microchiotte….
Le 12/12/2018 à 13h53
ça me dérange pas du tout, Open-Source > all
Le 12/12/2018 à 15h30
Welcome dans mes filtres. Xoxo.
Le 12/12/2018 à 16h06
Ce n’est pas du pillage. As-tu lu les licences de type BSD avant d’écrire cela ?
En plus, ce n’est pas nouveau : Microsoft a utilisé il y a très longtemps la pile TCP/IP BSD comme le lui autorisait la licence.
Il faut voir cela comme la reconnaissance de la qualité du logiciel de l’époque, leur propre pile n’était pas assez robuste.
Et écris le nom de Microsoft correctement, cela apportera un peu de crédibilité à tes propos.
Le 12/12/2018 à 16h53
Moi je trouve cela plutôt positif… à terme les bonnes pratiques du FOSS vont envahir Windows…
Nous vivons une période intéressante au niveau technologique: il y a encore 5 ans, quand tu venais avec une solution opensource, tu te faisais regarder de travers dans pas mal d’entreprises. Maintenant, tu commence à sérieusement te faire regarder de travers si tu viens avec un logiciel privateur.
Microsoft sait que ce changement est en cours, ils ne vont pas jouer la carte du propriétaire face à ça… ils vont juste évoluer pour devenir petit à petit une boîte de plus en plus orientée open-source. C’est primordial pour les stratégies “cloud” de Microsoft.
J’imagine que d’ici une dizaine d’années, côté offre professionnelle, Microsoft n’aura quasi plus de logiciel propriétaire sauf éventuellement quelques produits à super haute valeur ajoutée.
Le 12/12/2018 à 17h15
Le 12/12/2018 à 17h45
40 ans d’informatique à titre professionnel ? Tu as commencé sur quoi ?
Si j’ai bien compris, tu es peut-être un peu plus vieux que moi mais pas beaucoup. Je connais assez bien moi aussi les turpitudes de Microsoft, mais je ne leur reprocherai pas d’utiliser de bons softs quand les leurs sont mauvais et que ceux qui ont écrit ces bon softs on choisi une licence qui permet la diffusion et l’utilisation de ce soft. Pour ta gouverne, mon dernier PC avec Windows avait un Windows 98 initial (pas la seconde édition) et en plus, il est très vite passé sous Linux.
En tout cas, la façon dont tu t’exprimais donnait plutôt l’impression d’un jeune immature.
Et tu n’as pas répondu sur la licence BSD. À ton avis, pourquoi a-t-elle été rédigée ainsi ? Pourquoi permet-elle d’intégrer un soft libre dans un soft propriétaire avec comme seule obligation de dire d’où vient ce soft ?
Vu ton ancienneté dans l’informatique, tu as dû suivre tout ça et tu sais répondre. C’est plus intéressant comme sujet que dire du mal d’une boîte que tu n’aimes pas.
Le 12/12/2018 à 18h01
20 ans de retard…
Le 12/12/2018 à 19h23
Le 13/12/2018 à 07h21
Le 13/12/2018 à 07h29
Le 13/12/2018 à 07h35
Le 13/12/2018 à 07h45
Comme on refait l’histoire. IBM voulait tout contrôler. Ils ont “hésité” entre les architectures Intel 8086 et Motorola 68000. Comme Motorola était une boîte bien plus grosse qu’Intel à l’époque, ils ont choisi le 8086 et sa limitation matérielle à 20 bits d’adresse… Une fois ce choix technologique bouclé, l’OS a bien dû faire avec.
Le 13/12/2018 à 09h22
Pour ma part, je n’ai que 35 ans d’informatique, du coup mon message peut sembler immature…
Il y a plein de choses que je ne pardonne pas à Microsoft: la vente liée, l’attitude monopoliste, la mise en place de licences ultra-privatrice, l’affaiblissement des standards du web, la culture d’entreprise (surtout les années Ballmer), la perversion de l’ISO pour faire passer l’ooxml en dépit des procédures et du bon sens, le noyautage de l’enseignement, le massacre de Nokia, le soutien financier à SCO pour mener une guerre de brevets contre le noyau…
Mais sérieusement, je ne pense pas que se focaliser sur ces points ait de l’importance, ce qui est fait est fait, je vois plus le passé est un avertissement (et pas qu’envers Microsoft) de ce qui se passe quand un acteur en position de toute-puissance décide de nuire.
Par contre ce qui change, c’est l’attitude de Microsoft face au marché. L’attitude de Microsoft face à son jardin emmuré a changé. Je vois pour le moment Microsoft comme une société en profonde lutte pour se restructurer et qui ne considère plus sa plateforme et ses logiciels comme des finalités, mais plutôt comme des moyens pour rester un leader sur le marché. Cette attitude plus pragmatique a un avantage immense pour le monde FOSS car Microsoft peut selon les cas se positionner comme consommateur, voir comme contributeur, plutôt que comme adversaire ou ennemi, et ça, ça ouvre la porte à pas mal de possibilités.
Personnellement, j’espère que Microsoft continuera sa transformation et que l’entreprise pourra être profitable en accompagnant le FOSS plutôt qu’en le combattant.
Il y a 10 ans, quand on parlait d’utiliser des solutions Open Source en entreprise, on se faisait regarder de travers. Le monde a changé, et maintenant, c’est de plus en plus en proposant des solutions fermées qu’on se fait regarder de travers, et Microsoft a bien compris la tendance.
Le 13/12/2018 à 09h36
À lire son second message (celui auquel tu réponds), je pense qu’il n’est pas un pro mais quelqu’un qui a connu ces débuts de l’informatique personnelle gamin. Pour le coup, c’est moi qui doit être plus vieux que lui.
Le 13/12/2018 à 09h40
Voilà un regard bien plus nuancé et mature (si si).
Le 13/12/2018 à 09h47
Et voilà bien la preuve qu’on peut avoir un avis mitigé voire franchement négatif sur Microsoft sans pour autant hurler des inepties le poing levé et l’écume aux lèvres…
Merci, ça fait du bien d’entendre des gens raisonnables, même s’ils n’ont “que” 35 ans de bons et loyaux services dans les jambes.
Le 13/12/2018 à 10h12
Perso je fais un souvent un parallèle entre l’informatique personnelle et les Ewoks…
Il y a ceux qui ont découvert les ewoks étant petit, et qui les trouvent sympa parceque c’était un souvenir d’enfance, et il y a ceux qui étaient adultes et ont découvert les Ewoks au cinéma, à la sortie du Retour du Jedi et se sont dit “pu*n c’est n’importe quoi, ils peuvent pas nous faire ça après l’Empire Contre-Attaque” .
Les années Micro, c’était un peu pareil. Quand on a vu cette période dans son jeune âge, on tend à peindre la période pré-windows comme un age d’or, et c’est vrai que par certains aspects, ça l’était (personne n’achetait d’ordinateur pour la maison sans voir ça comme un hobby, une opportunité d’apprentissage, de partager, on étudiait le mode d’empli en famille, …)
Par contre, ce qu’on oublie, c’est que cette période portait déjà les gènes de l’informatique privatrice. En quittant les universités pour atterrir dans les salons, l’informatique a fait un grand pas vers le privateur, et Microsoft est un produit de ce mouvement consumériste (cfr la lettre ouverte aux hobbyistes de Bill Gates). Cela a d’ailleurs déclenché, en réaction, l’apparition du premier logiciel estampillé Copyleft ( Palo Alto tiny Basic )
Le 13/12/2018 à 14h38
On présente souvent Microsoft comme le grand méchant, mais si Apple n’avait pas porté plainte contre GEM pour le concept de poubelle sur le bureau, l’histoire de l’informatique aurait peut-être été différente.
Le 13/12/2018 à 19h58
fred42 a écrit :
À lire son second message (celui auquel tu réponds), je pense qu’il n’est pas un pro mais quelqu’un qui a connu ces débuts de l’informatique personnelle gamin. Pour le coup, c’est moi qui doit être plus vieux que lui.
Je bosse sur de très gros serveurs et sur la sécurité et non je ne suis pas un gamin. Mais il est vrais que j’ai commencé comme ça en branchant des cafetières sur le ZX pour avoir du jus le matin au réveil ;-)
Ensuite tout est allé vraiment vite, aujourd’hui je suis toujours dans le monde du dédié avec Debian, le diable parfois pour des gens qui veulent quelque chose de stable et sécure.
Mais j’avoue aussi que j’ai un peu de mal à suivre ces derniers temps car ce n’est pas mon activité principale même si je gagne bien ma vie avec.
Le 18/12/2018 à 08h34
Le 18/12/2018 à 09h02
Faudrait s’entendre. Soit 20 bits d’adresse c’est “bon assez” et il faut arrêter de rigoler de “Bill Gates et sa remarque sur les 640K”, soit c’est l’inverse, mais pas les deux en même temps.
A la même époque, le 68000 offrait 24 bits et un mode superviseur. Le 68020 étendait les adresses à 32 bits sans rupture de compatibilité et pouvait optionnellement accepter un MMU pour la protection mémoire. Le 80286 c’était toujours 20 bits sans espoir de faire mieux sans passer par le mode protégé, totalement incompatible.
Le PC a été présenté comme un ordinateur personnel et individuel (bah oui, c’est son nom : “Personal Computer”) donc non, il n’était pas nécessaire “dès le départ” de lui donner des fonctionnalités multi-utilisateur…
Le 18/12/2018 à 09h14
Le 18/12/2018 à 09h41
1MB, c’est “quelques” centaines de KB :-) Un IBM PC de base, c’était 64K, parfois 128 si tu étais riche. Je crois même qu’il existait des versions à 32K et lecteur de cassette comme mémoire de masse.
Faut pas exagérer l’avantage des ports d’IO non plus. D’une part c’est seulement 64K et d’autre part c’est nettement moins efficace (pas d’équivalent de REP MOVxx pour déplacer des blocs, par exemple). Avec ces limitations, la mémoire vidéo aurait de toute façon été mappée dans un bloc mémoire…
Quant aux motivations d’IBM, on est d’accord qu’on n’est pas d’accord sur ce point non plus :-)
Le 18/12/2018 à 10h50
Le 18/12/2018 à 11h44
Le 18/12/2018 à 12h41
Le 19/12/2018 à 01h21
Le 19/12/2018 à 05h02
Le 19/12/2018 à 07h17
Le 19/12/2018 à 13h10