L’ESA détaille les avantages de l’hibernation lors d’un voyage sur Mars
Le 25 novembre 2019 à 09h08
1 min
Sciences et espace
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Il ne s'agit pas d'un scénario de film de science-fiction, mais bien d'une publication scientifique de l'Agence spatiale Européenne sur Phys.org.
L'ESA ne donne évidemment pas la solution miracle pour faire hiberner un humain, mais explique qu'une telle solution permettrait d'utiliser des vaisseaux bien plus petits et dont la masse « pourrait être réduite d'un tiers en supprimant les quartiers de l'équipage et avec une réduction similaire des consommables ». « L'hibernation se déroulerait dans de petites nacelles individuelles qui feraient office de cabines lorsque l'équipage serait réveillé ».
Côté humains, « l'hypothèse serait d'administrer un médicament pour induire une "torpeur", terme désignant l'état d'hibernation. Comme les animaux en hibernation, les astronautes devraient acquérir davantage de graisse » avant leur voyage, explique l'Agence spatiale.
- Lire la publication de l'ESA: Les astronautes en hibernation auraient besoin d'un vaisseau spatial plus petit
Le 25 novembre 2019 à 09h08
Commentaires (30)
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Abonnez-vousLe 25/11/2019 à 20h46
Le 26/11/2019 à 07h30
La pétanque spatiale c’est le turfu !
Et puis ça serait intéressant de voir comment mélanger ton ptit jaune dans l’espace xD un test à part entière !
Le 12/12/2019 à 14h07
Bon voyage monsieur Dallas " />
Le 12/12/2019 à 14h48
C’est pas à ce genre de potentiel que je pensais " />
Le 25/11/2019 à 09h10
Ou alors, penser plus grand pour une fois.
Faire un vaisseau réutilisable, avec des laboratoires etc.
C’est quand même dommage d’envoyer des gens dans l’espace et de les faire dormir vu le potentiel d’objectifs “annexes” au voyage en lui même…
Le 25/11/2019 à 09h21
Et l’activité des astronautes permet de limiter les effets du manque de gravité sur leur organisme.
Sans sport forcé, la décalcification et la fonte des muscles ne risque-t-elle pas d’être énorme ?
Le 25/11/2019 à 09h44
Le 25/11/2019 à 09h53
Le 25/11/2019 à 09h55
Bah le souci c’est que plus c’est gros plus c’est lourd, et plus c’est lourd plus c’est compliqué de le faire sortir de l’attraction terrestre.
Le 25/11/2019 à 09h58
Sur l’intérêt pratique en terme de ressources c’est indéniable. D’ailleurs l’étude ne parle que de ça… et élude le principal. En effet, sur la réalité des problèmes physiologiques, j’ai de gros doutes (en vrac) :
- élimination des déchets
- reconstruction cellulaire correction des mutation/altération de l’ADN des cellules
Le 25/11/2019 à 09h59
Cela demanderai d’assembler le vaisseau en orbite et certainement de lui adjoindre une navette pour atterrir et redécoller de mars.
Avec toutes les complications que cela impose (multiples voyages en navette pour débarquer le matériel sur mars, cout prohibitif en carburant, en ressources…).
Tout cela pour un intérêt douteux (quel intérêt d’avoir un énorme vaisseau avec des laboratoires aux fonctionnalités très limitées pour aller sur mars ?)
Le 25/11/2019 à 10h00
C’est bien ce qui m’intrigue aussi.
La NASA fait dans la SF maintenant ?
Le 25/11/2019 à 10h14
Le 25/11/2019 à 10h19
Le 25/11/2019 à 10h33
Le 25/11/2019 à 10h42
Oups.
Le 25/11/2019 à 11h07
Le 25/11/2019 à 11h18
J’ai des amis qui sont prêts pour le job d’explorateurs sur mars ! Ils ont déjà pris la graisse nécessaire au voyage ^^
" />
Le 25/11/2019 à 11h33
Reste à savoir à quoi il pourrait bien servir alors " />
Le 25/11/2019 à 12h00
Le 25/11/2019 à 14h03
élimination des déchets
c’est la première chose à laquelle j’ai pensé. Un organisme ralenti doit continuer à se débarrasser de certains microbiotes. Dans un premier temps au moins, je suppose.
Le 25/11/2019 à 14h04
tout centre de recherche scientifique doit faire dans la SF… pour aboutir parfois à de la science.
Le 25/11/2019 à 14h08
Les escarres en microgravité il ne devrait pas y en avoir.
Pour la narcolepsie et les pertes de mémoires tu pars du principe que l’un est la conséquence de l’autre alors qu’il est fort probable que ces 2 problèmes ait une même source…
Le 25/11/2019 à 14h23
Faire des expériences plus loin de la terre ? Réparer des satellites ?
Envoyer une corde pour rapatrier les homme de Mars, je sais pas moi " />
Le 25/11/2019 à 14h41
Le 25/11/2019 à 17h38
On choppe un astéroïde pour le transformer en vaisseau, et on pourra l’appeler Celestial Being." />
Le 25/11/2019 à 17h45
Comment font les animaux qui hibernent ? Les malades dans le coma (artificiel ou non) alimentés par perfusion ?
Je pense que ce n’est pas tant que ça de la science-fiction, et qu’on a déjà quasiment toutes les connaissances et les techniques pour cela.
Et on peut aussi imaginer des phases de réveil régulières au cours du voyage, à tour de rôle.
Ce qui est encore de la science-fiction c’est l’animation suspendue (biostase, cryogénie etc.) qui suspend toute réaction chimique et, donc, le vieillissement. Les tardigrades y arrivent, donc on peut imaginer y parvenir un jour, cela ne contredit pas les lois de la physique comme le voyage supraluminique, et c’est probablement la seule chose qui nous permettra d’atteindre un autre système solaire. Ça c’est “penser plus grand”.
Le 25/11/2019 à 17h59
Hum, tu as eu vent d’ascenseurs orbitaux récemment ? " />
Le 25/11/2019 à 18h02
Non, mais cela sera une bonne reconversion pour les mineurs." />
Le 25/11/2019 à 19h41
En fait, l’hibernation pour les humains est étudiée depuis un bail et pas que dans le domaine du voyage spatial. Y compris le médical et autres domaines d’application.
Par contre, l’une des difficultés c’est surtout qu’un ours ça bouffe son poids en gras pour tenir sa période d’hibernation. Donc il faut de quoi tenir aussi cette période… (et nous on consomme beaucoup moins bien notre masse graisseuse, ça fait aussi l’objet d’études en s’inspirant des espèces qui en sont capable)
Accessoirement, l’article de l’ESA le dit bien, c’est en moyenne 21 jours pour s’en remettre au réveil. Vaut mieux pas avoir une urgence. " />
A mon humble avis, cette pratique, si elle en venait à arriver, aurait de l’intérêt pour les passagers mais qu’un équipage permanent ou en rotation serait requis. Car derrière il faudrait que le vaisseau soit entièrement automatisé et infaillible pour compenser l’absence de l’humain.