Batteries : feu vert de la Commission européenne pour la coentreprise entre PSA et Total
Le 11 février 2020 à 09h09
1 min
Économie
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Il y a un peu moins d’un an, elles annonçaient la création d’un consortium européen de batterie de cellule. Le pétrolier avait pour rappel fait part de son intention de se lancer sur ce marché, à condition de ne pas être seul et d’avoir des subventions.
Le consortium vient d’obtenir le feu vert de la Commission européenne qui « conclut que la concentration envisagée ne soulèverait pas de problème de concurrence », comme le rapporte Reuters.
Cette coentreprise Automotive Cells Company (ACC) est répartie à 50/50 entre Total (via Saft) et PSA (via Opel) pour le moment. La phase industrielle est prévue pour « fin 2021 au plus tard », et Total sera limité à 33 % de la coentreprise.
Le 11 février 2020 à 09h09
Commentaires (14)
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Abonnez-vousLe 11/02/2020 à 11h08
Total c’est 13,55 milliards de dollars de bénéfices en 2019.
PSA c’est 2,8 milliards d’euros de bénéfices en 2018.
Visiblement ce n’est pas assez pour lancer un nouveau projet : il faut demander des subventions… " />
Le 11/02/2020 à 11h48
Pareil : c’est quoi cette demande de subventions ? L’enjeu économique/technologique, plus les bénéfices de Total, ne sont pas suffisants à leurs yeux pour que le contribuable mette la main à la poche ?
Ça sent encore le détournement d’argent publique à des fins de profits privés cette histoire… Tout cela sous couvert de créer un éphémère acteur européen à la Airbus.
Le 11/02/2020 à 12h23
Ça me rassure, je suis pas le seul qui ait tilté sur les subventions…
Le 11/02/2020 à 13h38
Salut,
Oui mais je pondère avec ces quelques remarques:
A+
Le 11/02/2020 à 13h59
manquerait plus qu’ils soient à pleindre " />
Le 11/02/2020 à 16h09
J’ai aussi tiqué sur les subventions. " />
Le 11/02/2020 à 17h00
Article un peu plus détaillé :https://investir.lesechos.fr/actions/actualites/bruxelles-autorise-psa-et-total-…
L’ensemble de ce programme nécessiterait près de 5 milliards d’euros d’investissements, dont 1,3 milliard d’euros serait apporté par les gouvernements français, allemand, et d’autres pays de l’Union européenne dans le cadre d’un “projet prioritaire d’intérêt européen”.
Et comme c’est aussi une volonté politique (ce sont les gouvernements qui légifèrent pour imposer des restrictions), pour moi c’est pas déconnant que les Etats y mettent la main à la poche.
Le 11/02/2020 à 17h23
Le 11/02/2020 à 19h45
Ca dépend du point de vue.
Par exemple cette étude analyse la contribution sociale des entreprises du CAC 40.
Après, rien de vous interdit de devenir actionnaire de ces entreprises pour toucher une part du gâteau.
Le 11/02/2020 à 21h46
Le 11/02/2020 à 22h31
Ça fait un moment que les financements publics de ce genre de projets sont soumis à un partage des bénéfices au prorata des investissements, en cas de bénéfice, bien évidement, en cas de pertes, chacun (privé et public) pleurera sur l’argent investi, mais c’est le jeu de ces projets où le résultat n’est pas assuré.
Et le public, n’investit qu’une partie du budget nécessaire, le reste étant à la charge du privé.
Le 12/02/2020 à 09h18
Ce qui me chiffonne à minima c’est qu’on parle d’un projet « européen », mais Total, Saft et PSA sont plutôt des entreprises considérées comme françaises, Opel comme allemande. Aucun entreprise d’un pays tiers (Espagne, Benelux, Italie… ?)
En comparaison, Airbus est présent dans 4 pays, Arianespace a des composants issus de la plupart des États de l’Union.
Faire un projet à direction franco-française avec des miettes aux Allemands me rappelle un peu trop Quaero…
Le 12/02/2020 à 12h17
Le 12/02/2020 à 12h23