Amazon accusée par la Commission européenne d’infractions aux règles concurrentielles
Le 12 novembre 2020 à 08h46
4 min
Droit
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Margrethe Vestager, vice-présidente exécutive chargée de la politique de concurrence, a annoncé qu’une « communication des griefs » visait désormais le géant Amazon pour ses relations internes avec les vendeurs indépendants de sa plateforme. Une seconde enquête sur ses pratiques en matière de commerce électronique est ouverte.
En plein débat sur la fermeture des commerces physiques et le pont d’or dressé pour les plateformes, Frédéric Duval avait tenté d’apaiser, se disant « à la disposition des commerces français pour accélérer la transition » vers le commerce en ligne. La sympathique invitation du numéro un d’Amazon France contraste avec la communication des griefs que vient d’adresser la Commission européenne.
Communication des griefs ? Cette procédure officielle et formelle indique qu’après enquête de l’institution bruxelloise, l’entreprise mise à l’index se voit communiquer une liste plus ou moins longue de reproches sur le terrain du droit européen.
« La Commission reproche à Amazon d'utiliser systématiquement les données commerciales non publiques des vendeurs indépendants actifs sur sa place de marché au bénéfice de sa propre activité de vente au détail, qui est en concurrence directe avec celle de ces vendeurs tiers ».
Aux premières loges de son activité, la plateforme dispose d’une connaissance ultra aiguisée des activités commerciales de ses vendeurs tiers, ceux qui utilisent sa place de marché (ou MarketPlace).
Ces données sont « le nombre d'unités de produits commandées et expédiées, les recettes des vendeurs sur la place de marché, le nombre de visites sur les offres des vendeurs, les données relatives aux expéditions, aux performances passées des vendeurs et à d'autres réclamations des consommateurs sur les produits, notamment les garanties activées », une liste non exhaustive.
Ce pétrole de première main servirait ensuite aux équipes stratégiques du géant du e-commerce pour placer ses propres ventes dans les rayonnages les plus populaires. Pour la Commisson, Amazon éviterait par ce biais « les risques normaux de la concurrence sur le marché de détail et de tirer parti de sa position dominante ».
Dans une seconde enquête formelle lancée en matière de pratiques anticoncurrentielles, il est reproché à Amazon un « possible traitement préférentiel » de ses offres et de celles des vendeurs de sa place de marché « qui utilisent les services logistiques et de livraison d'Amazon ».
La Commission va examiner « si les critères fixés par Amazon pour sélectionner le vainqueur de la "boîte d'achat" et permettre aux vendeurs de proposer des produits aux utilisateurs Prime, dans le cadre du programme de fidélisation Prime d'Amazon » conduisent à un tel traitement préférentiel.
Ces procédures ne préjugent pas d’une faute d’Amazon. Celle-ci devra néanmoins répondre de ces accusations, afin d’éviter l’application de la législation européenne, en particulier sur les abus de position dominante.
Le 12 novembre 2020 à 08h46
Commentaires (41)
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Abonnez-vousLe 12/11/2020 à 09h57
Exactement ce que je disais sur une brève précédente, les markets places sont une aubaine pour les amazon & co et un attrape pigeon pour ceux pensant faire fortune avec ce système.
J’espère bien qu’ils se feront condamner pour ces pratiques.
Le 12/11/2020 à 12h30
On en a pas marre de toujours chercher à dire du mal contre le géant du e-commerce. Ce sont des jaloux
Le 12/11/2020 à 13h24
Bizarrement (non), aucune procédure en justice n’a été lancée contre Amazon par les supposées victimes… mais on comprend pourquoi Amazon est le 1er recruteur d’avocats.
Cette opération marketing des Kommissars n’est destinée qu’à leur parade et ressemble à s’y méprendre aux cabales précédentes contre les GAFA. Il est vrai qu’en EURSS, ces géants ne peuvent être créés (sans parler de prospérer).
Le 12/11/2020 à 13h36
Bah non… Il faut juste respecter la législation
Le 12/11/2020 à 13h47
C’est vrai, on devrait plaindre ce pauvre petit Amazon qui fait rien de mal, il ne cherche juste qu’à se débarrasser au maximum de la concurrence pour gagner encore des pdm…
Le 12/11/2020 à 14h21
Pour ma part, même si je trouve que c’est un pis-aller je pense que l’un des moyens de diminuer l’influence d’Amazon, réside dans la mutualisation (oui je sais je suis une infâme gauchiasse) des stocks avec points de retraits en magasin, à l’exemple de parislibrairie.fr (pour Paris) ou d’autres réseaux de libraires indépendants. Quand Darty, Boulanger, LDLC et autres vendeurs dans d’autres domaines (déco, cuisine) se regrouperont pour proposer une plate forme internet commune avec retrait en magasin, ils auront une carte à jouer. Parce que les libéraux de tout bords (Sarkozy, Hollande et maintenant Macron) n’agiront pas. Bien au contraire.
Je ne dis pas que c’est la solution miracle, c’est une solution. Au moins à essayer.
Quand au campagne contre Amazon, la position gouvernementale est schizophrène.
Le 12/11/2020 à 14h29
Le 12/11/2020 à 14h30
Et donc ca leur donne le droit de vouloir tuer tout le monde pour être en (quasi-)monopole?
Le 12/11/2020 à 18h43
oui mais avec leur 10 entrepôts il ont créer prés de 1000 emploies
Le 12/11/2020 à 15h02
Mutualiser n’a rien de « gauchiasse ». Par contre qualifier « Sarkozy, Hollande et Macron » de libéraux, çà oui, en plus d’être comiquement absurde.
Le 12/11/2020 à 19h19
Rassure moi : tu trolles depuis le début, n’est-ce pas?
Le 12/11/2020 à 19h20
C’est pas exactement ce que font les grandes surfaces ?
Le 12/11/2020 à 19h24
Le 12/11/2020 à 21h16
Tu te doutes bien que le jour où ils portent plainte contre Amazon, ils peuvent fermer leur boutique sur la market place Amazon (ou plutôt : Amazon se chargera de la fermer). Entre perdre un gros pourcentage de vente à cause de la concurrence déloyale d’Amazon et perdre 100%, ils ont choisi.
Le 13/11/2020 à 09h31
Supputation. Déjà rien ne prouve qu’Amazon soit leur seul canal de vente ou même leur principal. Ensuite, et selon les Kommissars, la pratique reprochée serait « systématique » : il est difficile de croire qu’absolument aucune victime soit restée sans réagir si c’était le cas.
Bref, cela ressemble aux opcom habituelles des clowns de l’UE.
Le 13/11/2020 à 02h47
Attention, on parle de marketplace, pas de la distribution de produit par l’enseigne.
Le 13/11/2020 à 07h54
Faut être quand même particulièrement c… pour aller vendre sur un market place (acheter aussi mais c’est une autre histoire… )
Ça me fait penser aux ubers & co, qui râlent parce qu’ils n’ont pas de couverture sociale :
Le 13/11/2020 à 09h55
Quelles inepties !
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On pourrait conclure qu’il faut être particulièrement c… pour commenter sur un sujet dont on ignore tout.
Le 13/11/2020 à 16h29
Impressionnant la mauvaise foi (je débats pas vu tes réponses c’est pas la peine, je réponds juste pour que fofo9012 se sente moins seul)
Le 14/11/2020 à 22h19
Le tribalisme, c’est ce qui reste aux barbares quand ils se sont excisés leur (restant de) cervelle.
Le 13/11/2020 à 16h33
ah, maintenant que les commentaires sont de retour, je peux poster
lego est fabricant, pas (re)vendeur, amazon peut pas se fournir ailleurs pour vendre des legos, donc il peut pas vendre moins cher, ou alors c’est de la contrefaçon
amazon peut tenter de faire fabriquer un produit similaire, mais il ne pourra pas bénéficier de l’avantage de la marque “lego” et de l’image qui va avec
ce contre-exemple n’invalide pas du tout les dires de fofo ou alex
Le 14/11/2020 à 22h14
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Le truc à comprendre est que pour optimiser la recherche, la vente, l’infrastructure et au final l’expérience client, les plateformes fonctionnent avec des fiches produits standardisées : peu importe l’intitulé de la boutique (fabricants ou vendeurs), les mêmes fiches sont utilisées par tous les vendeurs DONT Amazon. Ergo : ils sont sur un pied d’égalité et tous les vendeurs de produits Lego (incluant Amazon) qui utilisent des fiches Lego sont exactement représentés de la même manière sur toutes ces fiches. En quoi cela est supposé supporter les dires du 1er point du 2nd commentaire de mon interlocuteur m’échappe :
1/ leur image n’est en rien « effacée » puisque la plupart des vendeurs n’en ont aucune : au contraire, sur une plateforme ils sont maintenant visibles ;
2/ leur nom est conservé et apparaît sur toutes les fiches produits du vendeur. Les « petits commerçants » n’ont généralement pas de logo (quel intérêt ?), mais si le vendeur est assez important pour en avoir un rien n’interdit de l’afficher sur sa boutique ;
3/ enfin la fidélité des clients dépend de leur satisfaction quant à leur expérience d’achat : il est évident qu’Amazon est la plateforme reine pour la leur fournir vu la progression de son CA et le nombre de vendeurs y opérant.
Le 16/11/2020 à 08h08
tu cherches souvent des “briques plastiques qui s’emboitent” ou tu cherches des “legos” sur amazon ? le nom du produit étant celui de la marque, si tu veux vendre moins cher que le fabricant lui-même où tu achètes ?
alors qu’un produit “no-name” qu’un vendeur tier teste en ayant acheté 50 exemplaires à son fournisseur, si ça marche, lui peut vouloir en commander 100 ou 500 avec les rabais de volume, mais il aurait pas le même poids qu’amazon qui lui peut en acheter 10000 et donc casser les prix ce qui fera couler le vendeur qui avait pris les risque initiaux
Le 16/11/2020 à 09h39
Ton scénario a plusieurs problèmes. Il n’est pas spécifique au système type Amazon, mais peut aussi s’appliquer à tous les autres canaux traditionnels.
Ensuite, dans les faits, il n’est pas même crédible puisque par définition, le concept de place de marché a justement été développé pour élargir le champ des produits offerts par la plateforme : si ton scénario était généralisé cela équivaudrait pour Amazon à saboter et sa place de marché, et sa plateforme et la confiance des vendeurs et des clients dans sa marque. Qui peut croire cela ?
Pour prendre un ex., que Carrefour achète via sa central d’achat des tonnes de pâtes à l’année n’empêche pas l’épicier du coin d’en vendre seulement une palette. Multiplie cela à tous les produits. Note que je n’affirme pas que ton scénario est impossible, seulement qu’il est improbable parce qu’il n’est pas dans l’intérêt des agents économiques.
Ton scénario relève en fait d’une vision purement mécanistique et figée (c-à-d inhumaine) d’un système (l’économie) complexe, autorégulé, dynamique, changeant, fluide, adaptable, etc. : les marchés, qui sont avant tout des actes d’échange entre humains.
Le 16/11/2020 à 11h29
carrefour te livre pas chez toi le lendemain, et faut (souvent) faire plusieurs bornes pour y aller, c’est beaucoup plus loin, et beaucoup plus chronophage, ton épicerie de quartier répond à un besoin “simple” que carrefour ne peut pas couvrir “zut j’ai oublié le beurre en faisant mes courses du mois”, tu retournes perdre 1h30 entre faire le trajet, trouver le rayon, être coincé à la caisse pendant l’heure d’affluence ? ou tu vas payer 2 fois plus cher ta plaque de beurre, mais tu reprend où t’en étais 15 minutes plus tard ?
le parallèle avec carrefour tient pas sur ce point, voire c’est l’inverse, amazon peut expédier ton produit le lendemain, un vendeur tier peut expédier de Chine, des USA, d’Allemagne ou … bref de plus loin qu’amazon, c’est donc potentiellement largement plus long de commander à un vendeur tier (l’épicerie du coin) qu’a amazon (carrefour)
le problème n’est pas tant que ce scénario ait été appliqué par amazon ou pas (j’avais déjà lu des trucs dans le sens de ce que disaient fofo ou alex, ça me semblait tout à fait à minima plausible, mais n’ayant pas de source à t’indiquer, je m’étendrai pas), le plus gros problème, c’est que strictement rien ne peut empêcher ces scenarii, “by design” en fait
la confiance des clients ? bof ils voient juste “amazon” sur les colis qui sont pas directement envoyés par les vendeurs tiers, à moins de connaître un vendeur tier spécifique et de passer par lui volontairement quelle que soit la raison c’est “vendu par amazon”
la confiance des vendeurs ? y’a combien de vendeurs au total sur la marketplace ? si amazon vend 1 produit qui va bouffer tout le marché, ça va flinguer les ventes de combien de vendeurs ? et en couler combien ?
il “suffit” à amazon d’avancer ces pions discrètement et lentement, si en 3 mois 30% des vendeurs tiers mettent la clef sous la porte, ça va se voir, les journaliste vont chercher et “peut-être” que ça arrivera aux oreilles des acheteurs qui diront “c’est pas sympa monsieur amazon” et peut-être que certain voudront lancer des procès pour abus de position dominante.
mais concrètement, c’est quoi les gardes fous ? “on vous promet on le fera pas même si on a toutes les cartes en main pour le faire” n’est pas ce que j’appelle une garantie, ni une quelconque mesure technique.
Le 16/11/2020 à 14h42
Carrefour livre dans la journée, voire en moins d’1h en livraison express. Mais c’est HS : le sujet était que ton scénario n’a pas d’existence dans la réalité (sinon il n’y aurait plus de marchés). Il ne suffit pas d’émettre des suppositions avec des conditionnels partout, il faut montrer qu’elles sont réelles.
Le garde-fou ? Le profit bien sûr, parce qu’il est la mesure de la durabilité du modèle économique ! Et il implique d’attirer/conserver le plus de clients satisfaits possibles qui achèterons le plus de produits de qualité au meilleur coût possible vendus par le plus grand nombre de vendeurs possibles tout aussi satisfaits.
Ta position est exactement celle de ceux qui crient à la fraude fiscale (illégale) qu’ils confondent (volontairement) avec de l’optimisation (légale) : cette optimisation permanente est ce qui rend l’économie de marché si performante et imbattable.
Le 16/11/2020 à 15h23
le profit ? c’est justement ce qui rend tout ça crédible : une fois tous les “petits” commerçant coulés, si
l’OCPamazon vend en propre l’intégralité de ce qui intéresse les clients, il a la main sur le prix.pour ma part, l’optimisation fiscale n’est effectivement pas illégale (sinon ça serait pas aussi galère pour les états de tenter de récupérer des sous), par contre elle est immorale, mais si tu défend ce principe comme étant une bonne chose, je crois qu’on tombera jamais d’accord sur amazon et ses possibilités, qu’elles soient théoriques ou avérées.
Le 13/11/2020 à 08h03
Pour les market places c’est la même dynamique, sous couvert “d’avantages” totalement fumeux les petits commerçant rentrent dans le système.
Le 13/11/2020 à 09h49
Tu penses que la Commission Européenne s’est auto-saisie ? Tu n’imagines pas une seule seconde que des commerçants lésés puissent justement être à l’origine de cette procédure ?
Le 16/11/2020 à 14h54
C’est le même principe vendu pour les chaîne de super/hyper sur ce point. Pour toi, ont ils atteint ce point d’équilibre ? Ou même s’en rapprochent ils ?
Le 16/11/2020 à 18h19
Explicite ou définit ton « point d’équilibre ».
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Avec des « si »…
Pas plus immorale qu’un consentement à l’impôt qui n’est jamais demandé aux intéressés.
Note qu’il n’est pas théoriquement exclu qu’Amazon puisse faire ce qu’on lui reproche : simplement dans la pratique, ce n’est pas dans son intérêt de se mettre à dos ses vendeurs et ses clients.
C’est la même problématique qu’avec l’obsolescence programmée : on oublie que c’est le client final qui décide de la vie ou de la mort des entreprises en votant avec son porte-monnaie. Il n’y a pas de meilleurs et plus démocratiques chiens de garde que lui.
Le 16/11/2020 à 19h02
sans impôt, pas de police / pompier / service de santé / entretient des routes …
je note que tu accepte l’idée qu’amazon a les moyens de faire ce que nos théories présentent, bravo pour ce début d’ouverture :)
par contre “se mettre à dos les clients” bah je vois pas comment, si pour étouffer le marché ils vendent moins cher, les clients vont être content, si ensuite ils sont en monopole et remontent les prix, le client n’aura plus de point de comparaison, et à part gueuler et dire “c’est trop cher”, il aura pas le choix s’il veut son produit
“se mettre à dos les vendeurs”, en gardant quelques gros bien visibles et en étouffant les “petits” un par un, je vois pas ce qui pourrait poser problème, faut juste une stratégie “intelligente”
faut pas oublier que “le client est con-sommateur” (cf les guignols y’a 20 ans déjà) et le marketing est efficace, toi tu sais peut-être te passer du dernier iphone ou la dernière bagnole à la mode ou la dernière tv / console / …, mais combien font passer ces deux choses avant de pouvoir bouffer autre chose que des pâtes à tous les repas ? et/ou sans un crédit à la consommation ? pour remplacer qqch qui pouvait tenir encore quelques années ?
“l’obsolescence programmée”, elle bénéficie du fait que le client ne paie qu’une partie du produit : ta machine à laver que t’as payé moitié prix, c’est cool, mais si pour réduire les coût t’as une pièce plastique à 1 centime, au lieu d’une pièce métal à 10 centimes, qui lâche, bah la déchetterie et le recyclage, qui le paie ? pas le client au magasin en tout cas, le client qui “vote avec son porte monnaie”, ne voit que le prix affiché en magasin …
edit : coquilles / ortho
Le 16/11/2020 à 19h36
Parce que l’État a décidé qu’il avait un monopole artificiel sur ces sujets… ce qui ne rend pas moins immoral la spoliation des fruits du travail par sa coercition et sans consentement. Mais c’est HS.
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De la même manière que j’accepte la théorie que ton mari/ta femme est beau/belle et que tes enfants sont intelligents, etc. La question qu’il faut se poser est : est-ce vrai et comparé à quoi ?
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Tu n’as pas été au bout de ton ex. que j’amende :
Ah, tu sais de quoi tu parles
Plus sérieusement, si tu étais de l’autre côté du comptoir, tu saurais qu’on respecte le client (même les plus cons) parce que ce sont eux qui in fine décident de ton sort de vendeur/commerçant.
C’est bien le client qui paie : les déchetteries sont payées par les impôts (quand elles ne sont pas payantes), et tous les appareils électrique supportent une contribution de recyclage (même non recyclés) dite d’éco-participation DEEE.
Le 16/11/2020 à 18h49
Ben c’est d’avoir “le plus de clients satisfaits possibles qui achèterons le plus de produits de qualité au meilleur coût possible vendus par le plus grand nombre de vendeurs possibles tout aussi satisfaits”.
C’est un équilibre jouant sur au moins 3 critère qui sont qualité produot/meilleur coûts/satisfaction des vendeurs (ou fournisseurs en fonction du modèle eco)
Le 16/11/2020 à 19h16
La phrase citée exprime un objectif permanent d’amélioration de ces 3 critères (chez Amazon par ex., leur politique interne vis à vis des vendeurs tiers est très stricte quant à la qualité du service client attendue, moins sur la qualité des produits. Sur les prix il n’y a pas photo – en général.).Je ne vois pas comment on peut définir le « point d’équilibre » d’un tel système dynamique et complexe.
Le 16/11/2020 à 19h24
Ben le point d’équilibre, c’est quand les trois critères sont arrivés à des “valeurs” satisfaisante. Exemple : si le prix est très bas, que le vendeur est contant de sa marge, mais que l’acheteur n’est pas satisfait de la qualité, le point d’équilibre n’est pas atteint, ton objectif n’est pas atteind.
Le 16/11/2020 à 19h46
Donc tu comprends que ton concept est inapplicable en pratique : les prix ne sont jamais assez bas, la qualité n’est jamais assez élevée, la marge n’est jamais assez élevée, le service rendu jamais assez bon, etc. On vise des optimums qui ne sont jamais atteints : c’est la raison qui fait qu’il existe toujours des opportunités de mieux fabriquer; vendre, etc.
Ton point d’équilibre n’existe dans un 1 cas : quand il y a zéro marché.
Le 16/11/2020 à 21h24
En fait, présenté comme ça, c’est donc une vue de l’esprit. C’est un modèle purement théorique qu’on ne peut pas atteindre puisque il n’y aurait pas de moment où l’on pourrait jugés que les critères ont tous atteins des “valeurs” satisfaisantes.
Pour moi, je pense que c’est faisable, que c’est d’ailleurs parfois attends, mais pas dans ce type de structure (Amazon et d’autres) .
Le 17/11/2020 à 08h23
ah, si tu préfère une milice privée, le jour ou ton voisin pousse la clôture un peu trop sur ton terrain il se passe quoi ? vos deux milices privées se font la guerre ?
bah ça sera qui le nouvel entrant ? qui aura assez de trésorerie pour faire de la r&d pour proposer mieux que ce qui satisfait pas les clients ? des marques de luxe ?
je ressort le vieux cliché du vendeur de pc de la fnac qui vend un pc gamer à 3000€ à la grand mère qui veut juste un truc de base pour son petit-fils de 5 ans ?
15 centimes de DEE sur un lave linge c’est laaargement suffisant pour le recycler, c’est bien connu
donc oui, ce sont les impôts, mais ça c’est pas écrit sur l’étiquette c’est ce que je dis
edit : citation
Le 17/11/2020 à 09h15
Comme c’est HS je vais faire court : tu devrais lire The Machinery of Freedom (Vers une société sans État, en français) de D. Friedman qui aborde toutes ces problématiques en proposant pour chacune des solutions pertinentes et/ou déjà implémentées.
À titre d’ex. actuel, la justice commerciale, qui est basée sur des règles dérivant de la tradition (c-à-d non législative), est essentiellement rendue par des acteurs privés, et cette justice est utilisée seulement en dernier ressort après arbitrage (privé) et médiation (privée) qui réussit dans 90 % des cas.
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Ça se pratique tous les jours dans le monde réel et techniquement on appelle cela de la concurrence.
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Comme tu dis : « cliché ».
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Peut-être, mais il faudrait le démontrer, ce que tu ne fais pas.
Le 17/11/2020 à 09h38
ça me semble utopique, mais admettons que ce soit possible
ça répond pas à la question
il n’empêche que c’est pas rare, dernièrement un pote avait cherché un téléphone (portable) simple pour sa grand-mère (80+) pour qui il avait fait un mode d’emploi et tout pour qu’elle puisse s’en sortir, et ça marchait bien, ben un “commercial” à réussi à lui refourguer un nouveau (dont elle avait pas besoin) qu’elle ne sait pas utiliser, tu peux dire que c’est un cas isolé, moi je pense pas, le fait de chercher le profit à tout prix (lol) aboutit inévitablement à ce genre de comportement, donc le “respect du client”, c’est tristement devenu l’exception et non la règle, sauf peut-être dans certains milieux (du genre ton bijoutier qui commence à te connaître va te proposer de l’or blanc car il sait que t’as pas la garde robe pour aller avec de l’or rose, mais c’est des niches)
ça prend combien de temps à démonter proprement un lave linge ? un mec pour le faire serait payé combien à ton avis ?
si on sait faire de manière automatique, pourquoi on n’en parle pas plus ?
broyer le tout et tenter de récupérer ce qui est métallique via des aimants ou d’autres procédés automatiques c’est vraiment si rentable sans subvention que le prix du métal compense les machines et la maintenance ? et on fait quoi du “non métal” ?
on dévie totalement d’amazon, c’est certain, mais tout est lié de manière plus ou moins subtile