#Le brief du 17 novembre 2022

Pour Thomas Reynaud (Iliad-Free), un « cloud européen est non seulement possible, mais terriblement nécessaire »

Pour Thomas Reynaud (Iliad-Free), un « cloud européen est non seulement possible, mais terriblement nécessaire »

Le 17 novembre 2022 à 06h31

Le directeur général d’Iliad-Free a publié un article dans le think tank Terra Nova sur la souveraineté du cloud et des données. Il demande à la Commission européenne d’élaborer de manière urgente « une politique de souveraineté cohérente et efficace ». Il ajoute que « L’Europe a besoin dans ce domaine d’un "Buy European Act", miroir du "Buy American Act", qui structure la politique américaine depuis longtemps ». Une idée déjà proposée depuis de nombreuses années dans le spatial par exemple.

Thomas Reynaud commence par rappeler une définition « triviale » du cloud : « utiliser pour soi l’ordinateur… de quelqu’un d’autre ». Dans ce domaine, « l’Europe dépend – et elle en est en grande partie responsable – de plus en plus d’acteurs comme Amazon Web Services, Microsoft, Google cloud platform, ou encore le chinois Alibaba qui fournissent plus de 75 % des services Cloud en Europe, avec une réelle efficacité ».

Il ajoute que « les data centers ne sont pas l’enjeu principal. C’est la maitrise de ce que l’on appelle la "couche logicielle", celle qui permet de rendre intelligibles les données, de les exploiter, qui est au cœur de la bataille ». D’ailleurs, Amazon Web Services, Microsoft et Google « sont d’abord et avant tout des entreprises logicielles ».

Il revient ensuite sur les questions de Cloud de confiance et la certification SecNumCloud. Il affirme qu’un « Cloud européen est non seulement possible, mais terriblement nécessaire. Il n’y a pas de fatalité technologique qui nous condamnerait à n’être que des revendeurs européens de solutions logicielles américaines ou chinoises, car la bataille du Cloud n’est pas perdue ! ».

Quand on entend certains acteurs du secteur, on se dit qu’il reste quand même du travail sur la notion de « cloud souverain »… c’est notamment le cas d’Édouard Beaucourt, directeur général France de SnowflakeDB, lors d’une interview chez BFM Business. Il parle de cloud souverain avec AWS (Amazon Web Services), sur des « serveurs d’AWS ». 

Sur la question du cloud act, il ne répond pas directement à la question et reconnait ne « pas être sur de savoir de ce que lois américaines permettent »… Plus tard on apprendra que « la société est de droit américain ». De quoi faire bondir le député Philippe Latombe.

Le 17 novembre 2022 à 06h31

Pour Thomas Reynaud (Iliad-Free), un « cloud européen est non seulement possible, mais terriblement nécessaire »

Artemis I est en route vers la Lune

Artemis I est en route vers la Lune

Le 17 novembre 2022 à 06h31

Hier, après plusieurs reports, la fusée SLS a décollé à 07h47 heure française. « Le vaisseau a tourné autour de la Terre pendant 2 heures avant d’être propulsé vers la Lune. Orion et tous les systèmes fonctionnent comme prévu et le vaisseau a donc entamé son voyage de 10 jours vers notre satellite naturel », détaille l’ESA

Son directeur général, Josef Aschbacher, se félicite de ce programme : « Le module de service européen et le vaisseau spatial Orion sont le fruit de décennies de collaboration exceptionnelle entre l’ESA et la NASA ».

L’Agence spatiale européenne rappelle qu’elle a « conçu et supervisé le développement du module de service d’Orion, la partie du vaisseau spatial qui fournit l’air, l’électricité et la propulsion. Tout comme un moteur de locomotive tire des wagons de passagers et fournit de l'énergie, le module de service européen amène maintenant Orion jusqu'à la Lune, avant de le ramener vers la Terre ». Une collaboration avec la NASA qui remonte à 2013.

La suite de la mission est connue : « Lors de la mission Artemis I, Orion et le module de service européen effectueront une mission de 26 jours vers la Lune avant de revenir vers la Terre. Ils passeront environ une semaine en orbite autour de la Lune : le module de service européen allumera ses 33 moteurs pour maintenir le vaisseau sur sa trajectoire et dans une position qui lui permette de capter les rayons du soleil sur quatre panneaux solaires longs de 7 mètres ».

Le 17 novembre 2022 à 06h31

Artemis I est en route vers la Lune

Facebook ne fact-checkera plus les propos de Donald Trump, et prévoit de le ré-autoriser à s’y exprimer

Facebook ne fact-checkera plus les propos de Donald Trump, et prévoit de le ré-autoriser à s'y exprimer

Le 17 novembre 2022 à 06h31

Les fact-checkers de Facebook devront cesser de vérifier les propos de l'ancien président Donald Trump suite à l'annonce de sa candidature à la présidence, selon un mémo de l'entreprise obtenu par CNN : 

« Si Donald Trump est actuellement interdit de Facebook, l'interdiction de vérification des faits s'applique à tout ce que dit Trump et les fausses déclarations faites par Trump peuvent être publiées sur la plateforme par d'autres personnes. Malgré l'interdiction de Trump, "Team Trump", une page gérée par le groupe politique de Trump, est toujours active et compte 2,3 millions d'adeptes. »

L'exclusion n'est pas exclusive à Trump et s'applique à tous les responsables politiques, précise CNN. « Ce n'est pas notre rôle d'intervenir lorsque les politiciens s'expriment », avait déclaré en 2019 le dirigeant de Meta, Nick Clegg, lui-même ancien responsable politique britannique, centriste, pour défendre cette exception.

Le mémo souligne que « le discours politique n'est pas éligible au fact-checking. Cela inclut les mots prononcés par un politicien ainsi que les photos, les vidéos ou tout autre contenu clairement identifié comme ayant été créé par le politicien ou sa campagne ».

CNN rappelle que Trump n'a pas été autorisé à publier sur ses comptes Facebook et Instagram depuis les jours qui ont suivi l'attaque du 6 janvier 2021 contre le Capitole américain : « Cependant, Meta prévoit d'envisager de permettre à Trump de revenir sur la plateforme dès janvier – deux ans après son interdiction initiale. »

Le 17 novembre 2022 à 06h31

Facebook ne fact-checkera plus les propos de Donald Trump, et prévoit de le ré-autoriser à s’y exprimer

Elon Musk adresse un ultimatum aux employés de Twitter, qui ont moins de 36 h pour se décider

Elon Musk adresse un ultimatum aux employés de Twitter, qui ont moins de 36h pour se décider

Le 17 novembre 2022 à 06h31

Elon Musk a adressé un ultimatum aux employés de Twitter mercredi matin, rapporte le Washington Post : s'engager pour un nouveau Twitter « hardcore » ou quitter l'entreprise avec des indemnités de licenciement.

« Si vous êtes sûr de vouloir faire partie du nouveau Twitter, veuillez cliquer sur oui sur le lien ci-dessous », pouvait-on lire dans le courriel adressé à l'ensemble du personnel, qui renvoyait à un formulaire en ligne. Le message précise que les personnes n'ayant pas signé l'engagement d'ici jeudi 17 heures recevront trois mois d'indemnités de licenciement.

Le mail précise que Twitter « devra être extrêmement rigoureux » à l'avenir : « cela signifiera travailler de longues heures à haute intensité ». L'abonnement à « Blue Verified » a été reporté jeudi dernier après que sa première version a croulé sous les usurpations d'identité, mais Elon Musk a annoncé qu'il serait relancé le 29 novembre.

Le Post souligne qu'un examen des données Twitter compilées par un développeur révèle que « ceux qui étaient abonnés à Blue Verified étaient souvent des comptes faisant la promotion des influenceurs de droite, de la spéculation sur les crypto-monnaies et des utilisateurs colportant des contenus pour adultes comme la pornographie », ainsi que des comptes à l'étranger, en particulier du Moyen-Orient.

Quelque 100 000 utilisateurs étaient abonnés à Twitter Blue, d'après Platformer, et 50 000 l'avaient été au nouveau Blue Verified à 8 dollars, ce qui ne représente que 0,06 % des quelque 250 millions d'utilisateurs quotidiens de Twitter.

Or, selon un document interne examiné par le Post, Twitter a tiré 79 % de ses revenus publicitaires aux États-Unis de seulement 10 % de ses utilisateurs les plus précieux : « les 1 % d'utilisateurs américains les plus importants – qui sont à leur tour les plus susceptibles de débourser 8 dollars – rapportent au service plus de 40 dollars par mois, selon le document ».

Le 17 novembre 2022 à 06h31

Elon Musk adresse un ultimatum aux employés de Twitter, qui ont moins de 36 h pour se décider

Entrée en vigueur du Digital Services Act

Entrée en vigueur du Digital Services Act

Le 17 novembre 2022 à 06h31

Ça y est, le Digital Service Act (DSA), la nouvelle législation européenne portant sur la régulation des intermédiaires en ligne est entrée en vigueur, hier, mercredi 16 novembre. La version finale du document a été publiée au Journal officiel de l’Union européenne le 27 octobre dernier. Ce texte remet à jour les règles européennes pour réguler de manière uniforme les plateformes, hébergeurs et places de marché qui fournissent leurs prestations en Europe, peu importe leur localisation géographique. 

Le 17 novembre 2022 à 06h31

Entrée en vigueur du Digital Services Act

Classement des hopitaux : l’association des journalistes pour la transparence (AJT) soutient Le Point

Classement des hopitaux : l'association des journalistes pour la transparence (AJT) soutient Le Point

Le 17 novembre 2022 à 06h31

« La protection des données de santé ne se fait pas au détriment de la liberté de la presse », plaide l'association des journalistes pour la transparence (AJT), qui regroupe des journalistes qui défendent le droit constitutionnel d'accès aux informations administratives.

Elle déplore que le Comité éthique scientifique pour les recherches, les études et les évaluations dans le domaine de la santé (Cesrees) et la Cnil viennent de refuser au Point de pouvoir accéder aux données lui permettant de publier, comme il le faisait depuis 25 ans, son classement des hôpitaux, « fruit d'un long combat pour la transparence de deux journalistes, qui, en 1998, avaient obtenu des données hospitalières, jusqu'alors tenues secrètes ».

Le Cesrees estime en effet que le Point ne peut « se prévaloir de la finalité d’un intérêt public que si l’information présentée est pertinente et de nature à améliorer la connaissance du public sur le système hospitalier », mais également que les indicateurs construits par le journal peuvent « conduire à diffuser une information erronée sur les performances relatives réelles des établissements de santé pouvant induire en erreur les patients et être par conséquent contraire à l’intérêt public ».

L'AJT dénonce « un grave recul dans la transparence des données de santé, un important recul pour la transparence et une atteinte à la liberté de la presse » : 

« En se prononçant ainsi sur le contenu éditorial d'une enquête journalistique, au nom de l'intérêt public, le Cesrees et la Cnil, des commissions administratives, se font juges de ce que les médias doivent ou non publier. Elles outrepassent leur rôle. »

La CNIL, de son côté, explique que l'utilisation des données ne pouvait pas être autorisée « en l'état » car les « biais méthodologiques » relevés par le  Cesrees « apparaissent de nature à influer substantiellement sur les résultats du classement hospitalier », que la méthodologie du Point « n’est pas librement accessible au public », et que sa description n’est pas « suffisamment précise pour [lui] permettre d’en apprécier la qualité ou les éventuels défauts ». La CNIL ajoute que Le Point peut « saisir la CNIL d’une nouvelle demande d’autorisation sur la base d’un dossier modifié ».

Le 17 novembre 2022 à 06h31

Classement des hopitaux : l’association des journalistes pour la transparence (AJT) soutient Le Point

Un Russo-Canadien accusé d’être un membre de Lockbit lié à 115 attaques contre des victimes françaises

Un Russo-Canadien accusé d’être un membre de Lockbit lié à 115 attaques contre des victimes françaises

Le 17 novembre 2022 à 06h31

Un homme de nationalités russe et canadienne a été arrêté près de Toronto le 26 octobre dernier, suspecté d’être un membre du groupe de ransomware Lockbit. Les États-Unis ont récemment annoncé avoir fait une demande d’extradition de cette personne vers leur sol. 

Mercredi 16 novembre, le parquet de Paris a fait savoir à l’AFP qu’il était suspecté, côté français, d’être lié à au moins « 115 attaques contre des victimes françaises et près de 2 000 victimes dans le monde ». Selon cette même source, cet homme « répertorié comme étant une cible de haut niveau a été identifié comme étant susceptible d'être affilié à plusieurs groupes de rançongiciel et auteurs de plusieurs attaques à l'encontre de victimes réparties dans le monde entier (Lockbit, Blackcat, Ragnarlocker, Darkside...) ». La procédure a été ouverte par la section cyber du parquet de Paris en septembre 2020.

Le 17 novembre 2022 à 06h31

Un Russo-Canadien accusé d’être un membre de Lockbit lié à 115 attaques contre des victimes françaises

La suite Affinity 2 est disponible, la version iPad de Publisher fait son entrée

La suite Affinity 2 est disponible, la version iPad de Publisher fait son entrée

Le 17 novembre 2022 à 06h31

Les nouveautés annoncées pour la suite de logiciels de retouche des images/photos sont très nombreuses, en plus d’interfaces largement repensées, censées être plus simples à prendre en main. 

Parmi les améliorations, on peut citer dans Design un outil couteau permettant de trancher dans les formes, une vue Rayon X pour intervenir sur des éléments spécifiques ou encore un outil de mesure des aires et longueurs.

Côté Affinity Photo, on note l’arrivée d’une grille déformante, des améliorations pour les masques dynamiques, ainsi que de meilleures performances pour plusieurs outils, dont les pinceaux. Publisher se dote pour sa part d’une automatisation de la mise en place ou encore de notes en pied de page.

Surtout, Affinity 2 est disponible sur iPad, complétant le reste de la suite qui était déjà disponible sur la tablette. L’application est notamment munie d’options rapides et d’un menu radial.

Serif, l’éditeur de la suite, se distingue par une tarification agressive face à Adobe, qu’il concurrence frontalement. La suite complète est ainsi proposée à 199 euros en licence perpétuelle (84,99 euros sinon pour chaque application), autorisant des installations sur plusieurs machines appartenant au client. Ce tarif est réduit de 40 % comme offre de lancement, abaissant le prix à 119,99 euros pour encore quelques jours.

Le 17 novembre 2022 à 06h31

La suite Affinity 2 est disponible, la version iPad de Publisher fait son entrée

Civilization VI se dote d’un Leader Pass comprenant 12 nouveaux dirigeants

Civilization VI se dote d’un Leader Pass comprenant 12 nouveaux dirigeants

Le 17 novembre 2022 à 06h31

C’est une annonce surprise, car Firaxis n’avait fait aucun « teasing » sur l’arrivée de ce Pass, qui sera d’ailleurs gratuit pour les personnes ayant déjà acheté l’édition Anthology ou tous les DLC séparément – ce que les joueurs et joueuses concernés apprécieront.

Si l’on en croit l’annonce, très peu détaillée, 12 nouveaux dirigeants seront proposés, chacun avec leurs capacités uniques. On retrouvera Abraham Lincoln, la reine Mbande Nzinga du Congo, le shah Nader de Perse, Yongle en Chine, la première Elizabeth pour l’Angleterre ou encore Ramsès pour l’Égypte.

Il ne s’agit donc pas de nouvelles civilisations, mais de nouveaux dirigeants pour des civilisations existantes, avec un style de jeu différent. Viendront d’ailleurs s’y greffer 6 variations de dirigeants existants. Certains réclameront les DLC contenant les civilisations associées.

L’arrivée de ces dirigeants se fera progressivement à compter du 21 novembre et jusqu’en mars prochain. Le prix n’a pas été communiqué.

Le 17 novembre 2022 à 06h31

Civilization VI se dote d’un Leader Pass comprenant 12 nouveaux dirigeants

La version finale de Fedora 37 est disponible, avec deux nouvelles éditions

La version finale de Fedora 37 est disponible, avec deux nouvelles éditions

Le 17 novembre 2022 à 06h31

Nouvelle mouture pour la distribution de Red Hat, à qui elle sert de laboratoire depuis des années, expliquant notamment ce goût prononcé du système pour les dernières nouveautés. Elle fut pour rappel la première à adopter Wayland comme serveur d’affichage par défaut en 2016.

La version 37 est fournie avec GNOME 43, qui apporte lui-même nombre d'améliorations, mais tous les environnements de bureau habituels sont également fournis dans leurs dernières révisions. On notait le support officiel du Raspberry Pi 4 (sans Wi-Fi et décodage vidéo matériel pour l'instant), l’arrivée d’un panneau dédié à la sécurité du matériel dans les réglages, ou encore des paquets mis à jour tels que Python 3.11, Golang 1.19, glibc 2.36 et LLVM 15.

Deux nouvelles éditions font leur apparition. Core S remplace l’ancienne Atomic Host, avec une empreinte minimale sur le stockage et la possibilité de désinstaller toute mise à jour provoquant des problèmes. L’autre se nomme Fedora Cloud et se destine aux infrastructures publiques ou privées. Elle sera disponible sur AWS Marketplace dans les jours qui viennent.

Le 17 novembre 2022 à 06h31

La version finale de Fedora 37 est disponible, avec deux nouvelles éditions

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