Connexion
Abonnez-vous

L’arrêté sur la vente de médicaments en ligne attaqué devant le Conseil d’État

Mauvaise prescription ?

L’arrêté sur la vente de médicaments en ligne attaqué devant le Conseil d’État

Le 30 juillet 2013 à 07h16

L’arrêté du 20 juin 2013 a ouvert la vente de médicaments en ligne à compter du 12 juillet 2013 dernier (voir notre mode d'emploi). S’il applaudit l’encadrement de ce commerce pas comme les autres, le site 1001pharmacies a décidé d’attaquer ce texte devant le Conseil d’État. Explications

Le texte publié par Marisol Touraine, ministre de la Santé, pose un principe simple, mais diablement contraignant : si un site peut vendre l'un des 4 000 médicaments sans ordonnance, il doit cependant être « le prolongement virtuel d'une officine de pharmacie autorisée et ouverte au public. »

  undefined

Extrait de l'arrêté du 20 juin 2013

 

C’est l’égalité « un site = une pharmacie » : une pharmacie physique ne peut ouvrir qu’un seul site qui ne peut correspondre qu’à une pharmacie physique. Du coup, ce dispositif éjecte de facto le pure player mais aussi les pharmaciens qui voudraient se fédérer autour d’un seul et même site, par économie et efficacité. Toutes les pharmacies n’ont pas les compétences pour développer leur versant web.

 

C’est justement là qu’intervient 1001pharmacies.com, un site qui fédère 165 pharmacies adhérentes. Comme il l'avait prévenu par communiqué, le site vient d’attaquer ce texte devant les juridictions administratives, nous apprennent Les Echos. « L'interdiction aux pharmaciens de se regrouper sur Internet et de proposer des services de qualité aux consommateurs » est spécialement pointée du doigt, alors qu’il s’agit justement du modèle d'affaire de ce site. « Un site web par pharmacie va noyer les particuliers sous plus de 22 000 sites d'e-pharmacies rendant impossible la distinction et la lisibilité entre ceux légaux ou non » explique eNova Santé SAS, l'éditeur de 1001pharmacies.com.

 

Appliqué dans toute sa rigueur, l’arrêté implique que chacun des 165 adhérents possède un nom de domaine et un site propre. Un changement de cap difficile à digérer pour cette entreprise qui avait fait de la mutualisation son cheval de bataille.

Commentaires (59)

Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.

Abonnez-vous
votre avatar







Drepanocytose a écrit :



Pas exactement.

L’evaluation du rapport benefice/risque se fait souvent entre des pharmaciens et des medecins…..





<img data-src=" />

Ne pas oublier le chantage à l’emploi, le ROI, les collusions (1), les conflits d’intérêts, ….



(1) Aucun rapport avec les comptes bancaires à l’étranger de Cahuzac évidemment <img data-src=" />


votre avatar







jethro a écrit :



<img data-src=" />

Ne pas oublier le chantage à l’emploi, le ROI, les collusions (1), les conflits d’intérêts, ….



(1) Aucun rapport avec les comptes bancaires à l’étranger de Cahuzac évidemment <img data-src=" />





Je ne dis pas que c’est rose, evidemment. Il y a des magouilles comme partout, c’est très clair.



Mais de là à dire comme toi que tous pourris et que les médocs ca ne marche pas, il y a quand même une petite nuance.


votre avatar







Drepanocytose a écrit :



Je ne dis pas que c’est rose, evidemment. Il y a des magouilles comme partout, c’est très clair.



Mais de là à dire comme toi que tous pourris et que les médocs ca ne marche pas, il y a quand même une petite nuance.





Je ne dis pas cela mais c’ets vrai que je pense que la santé est un marché de dupe.

Le gros du marché des médicaments, c’est la bobologie.

Où la réponse médicamenteuse n’est pas nécessaire ou indispensable, voire même que le rapport bénéfice/risque est en défaveur du patient (c’est ce que je pense).



L’ennui c’est que sans ce marché, les labos auraient plus de difficulté pour financer leur recherche sur des patho lourdes.



Et je reste convaincu que plus on consomme de médoc, plus on est malade



votre avatar







Drepanocytose a écrit :



Non pas vraiment, pour 2 raisons :




  • “pas de réel bénéfice” (pas d’ASMR en fait) ca ne veut pas dire que ce n’est pas efficace, ca veut dire que ca n’est pas plus efficace que le médicament d’avant (c’est autant efficace ni plus ni moins, si tu veux, puisque souvent c’est en fait un analogue structurel de la molécule existante)

  • une contrefaçon, couvent ce n’est pas efficace du tout dans le meilleur des cas (seulement du sucre ou du lactose), et dans bien des cas c’est même une substance dangereuse….



    Franchement une contrefaçon et une molécule nouvelle avec une faible ASMR, c’est juste pas comparable.







    Je ne les compare pas. Je regarde les circuits de distribution dans mon propos et sa faillibilité. J’attire aussi l’attention sur la perspective “brevet-land”.



    Les premières générations de pilule contraceptive moins dangereuse sont quand même délaissées au profit des nouvelles générations par pur souci de rentabilité / brevet en cours. Y’a rien de parfait même pour les générations initiales mais on voit le problème grossir pour chaque nouvelle génération.



    La finalité du diffuseur de pilule X ou Y; frelaté ou pas est la même. le grisbi.


votre avatar







Drepanocytose a écrit :



Pour ce qui est de la malarone, d’un point de vue industriel en plus ce sont 2 molécules (atovaquone et proguanil) qui ne sont pas évidentes à produire.

Certes GSK fait une bonne marge dessus, mais pas plus que sur n’importe quel autre actif à ma connaissance.



Edit : si vous saviez la marge que se font les labos pharma sur l’artemisinine (médicament moderne le plus efficace contre le palu déclaré), vous seriez vraiment scandalisés.

Tout ca pour une molécule dont la découverte est très douteuse, en plus…





Ce qui est sûr, c’est que le pharmacien que vend la malarone à 50€ se fait au moins 30% de marge dessus (et oui, j’ai fait le tour des pharmacies pour finalement l’acheter autour de 35€)


votre avatar







Gamble a écrit :



Ce qui est sûr, c’est que le pharmacien que vend la malarone à 50€ se fait au moins 30% de marge dessus (et oui, j’ai fait le tour des pharmacies pour finalement l’acheter autour de 35€)





Ce qui n’est pas délirant en soi.

Tu sais quel marge se fait un boucher, un supermarché, un fabricant de PCs, etc….

C’est dans ces eaux là, et souvent bien plus.



Tu voudrais pas qu’ils bossent gratis non plus ?


votre avatar







Drepanocytose a écrit :



Ce qui n’est pas délirant en soi.

Tu sais quel marge se fait un boucher, un supermarché, un fabricant de PCs, etc….

C’est dans ces eaux là, et souvent bien plus.



Tu voudrais pas qu’ils bossent gratis non plus ?





J’ai dit “au moins”, vu que la pharmacie qui le vend 35€ fait aussi probablement de la marge dessus. On voit quand même rarement des écarts de prix de 30% entre 2 boutiques qui ont les mêmes contraintes pour un même produit.


votre avatar







Gamble a écrit :



J’ai dit “au moins”, vu que la pharmacie qui le vend 35€ fait aussi probablement de la marge dessus. On voit quand même rarement des écarts de prix de 30% entre 2 boutiques qui ont les mêmes contraintes pour un même produit.





Si, ca se voit souvent.

Exemple du supermarché monstrueux et du petit vendeur local à côté…

Ou même exemple de certains supermarchés comparés entre eux…



C’est toujours tendancieux de comparer sur un seul produit, toute structure fait des rabais de marge sur certains trucs et pas sur d’autres, quand le voisin fera l’inverse…


votre avatar







Drepanocytose a écrit :



Si, ca se voit souvent.

Exemple du supermarché monstrueux et du petit vendeur local à côté…

Ou même exemple de certains supermarchés comparés entre eux…



C’est toujours tendancieux de comparer sur un seul produit, toute structure fait des rabais de marge sur certains trucs et pas sur d’autres, quand le voisin fera l’inverse…





Dans mon cas, c’était la petite pharmacie qui était moins chère (peut-être parce que moins de personnel)



Par contre, vouloir comparer une pharmacie à un supermarché, faut oser. Dans la pharmacie, il faut faire la queue et demander le prix (voire faire comme si on voulait acheter avant de changer d’avis, si le pharmacien ne veut pas donner le prix de vente effectif) avant de passer à la suivante. Dans le supermarché, on rentre, on regarde & on repart. S’il faut se taper 15min par pharmacie pour trouver la moins chère, on lâche vite l’affaire.

Personnellement, je suis partisan d’un site public sur lequel les pharmacies peuvent préciser ce qu’elles vendent et à quel tarif (du genre rue-montgallet, où les clients peuvent laisser des commentaires sur les pharmacies)


votre avatar

A mon avis c’est surtout le départ d’un long combat qui finira devant les juridictions européennes, les autorités françaises ne faisant que retarder au maximum l’échéance pour complaire au lobby pharmaceutique.

votre avatar

faut dire que l’arrêté est particulièrement mal foutu sur ce point, et on ne peut pas donner tort à ce site…

<img data-src=" />

votre avatar







durthu a écrit :



Exactement, et on ne peut pas dire que les nouveaux arrivants sur le marché améliorent grand chose…





Ca dépend, en fait.

Il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain, beaucoup sont en faible ASMR effectivement, mais il y a quand même quelques molécules chimiques nouvelles qui ont un fort ASMR, et pas mal de produits de la biotech en fait (anticorps monoclonaux, etc..)


votre avatar







Drepanocytose a écrit :



Pour être plus précis, au lieu de parler de réel bénéfice, il faut utiliser le terme adéquat (que toi tu dois connaitre mais qui ne doit pas être le cas de tout le monde) : l’ASMR.

Autrement dit l’Amélioration du Service Médical Rendu.



Ca permettra à ceux qui veulent creuser le sujet de se renseigner en détail…







Pour en revenir à 1001pharmacies, selon le principe de l’ASMR évoqué ci-dessus : comme un nouveau médicament doit apporter la preuve de sa balance bénéfice/risque favorable (l’ASMR n’étant pas prise en compte par l’agence du médicament pour l’AMM - Autorisation de Mise sur le Marché), comme les réseaux et autres initiatives doivent faire la preuve de leur utilité et efficacité auprès des ARS (Agences Régionales de Santé), pourquoi un mode de distribution ne devrait pas aussi apporter de preuve (de sécurité notamment) avant d’être approuvé ?


votre avatar







durthu a écrit :



Argument hors de propos, puisqu’on parle ici de médicaments en vente libre. Ils ne seront donc pas pris en charge par le contribuable.







Sauf que ces sont les mutuelles qui elles remboursent ces ‘médicaments’ en vente libre… Mutuelles aujourd’hui mises à contribution pour le déficit de la Sécu généré, entre autre, par le coût du médicament en France, donc quelque part, c’est le contribuable qui paye !!



Surcoût je devrais même dire, estimé à 10 Milliards d’€ par an par la cour des comptes sur la base du prix de vente des mêmes médicaments chez nos voisins européens !!!

Mais la moindre officine en Belgique ne vaut peut-être pas 1M€… c’est vrai qu’il faut bien rembourser son emprunt avant une retraite dorée pour nos chers pharmaciens…


votre avatar







SibellePerf a écrit :



Pour en revenir à 1001pharmacies, ….

pourquoi un mode de distribution ne devrait pas aussi apporter de preuve (de sécurité notamment) avant d’être approuvé ?





De ce que j’en sais, j’ai l’impression que c’est en cours.



Nous dans l’industrie, nous sommes soumis aux BPF (Bonnes Pratiques de Fabrication), ou cGMP en anglais, qui sont des règles assez contraignantes qui régissent la fab, la validation, la logistique, etc. dans l’industrie et qui sont à ma connaissance les règles les plus strictes de tout le circuit…



Par contre, pas mal de secteurs en aval (vous les pharmaciens, mais aussi les labos d’analyse médicale, etc.) sont en train de se voir imposés des règles de bonnes pratiques calquées sur les notres… Donc normalement le circuit logistique entre l’usine et le point de délivrance ne devrait pas y echapper…. En tous cas, ce serit vraiment illogique que ca ne soit pas inclus là dedans. Et ca va poser de vrais soucis aux grossistes.



Pour les labos d’analyse c’est déjà en cours, ils doivent tous se conformer à leurs “BPL” d’ici 2015 et ca pose dejà de gros problèmes…. Ma pharmacienne, qui est aussi une amie, me disait que ca arrive bientôt pour les officines, aussi….



On verra bien.


votre avatar







dukeibm a écrit :



Absolument pas ! C’est le contribuable qui rembourse le déficit de la Sécu généré, entre autre, par le coût du médicament en France.

Surcoût je devrais même dire, estimé à 10 Milliards d’€ par an par la cour des comptes sur la base du prix de vente des mêmes médicaments chez nos voisins européens !!!

Mais la moindre officine en Belgique ne vaut peut-être pas 1M€… c’est vrai qu’il faut bien rembourser son emprunt avant une retraite dorée pour nos chers pharmaciens…







D’où le médicament non remboursé creuse le déficit de la “Sécu” et est donc “remboursé” par le contribuable ? lol !



votre avatar







dukeibm a écrit :



Sauf que ces sont les mutuelles qui elles remboursent ces ‘médicaments’ en vente libre… Mutuelles aujourd’hui mises à contribution pour le déficit de la Sécu généré, entre autre, par le coût du médicament en France, donc quelque part, c’est le contribuable qui paye !!







D’où le médicament non remboursé est pris en charge par les mutuelles ?

Cela peut arriver si vous souscrivez à un contrat comprenant un forfait annuel de remboursement de médicaments non remboursés. Mais cela est le choix de l’assuré/adhérent. Et cela est financé par le surcoût de ces contrats “de luxe” par rapport aux contrats “de base”.


votre avatar







dukeibm a écrit :



Sauf que ces sont les mutuelles qui elles remboursent ces ‘médicaments’ en vente libre… Mutuelles aujourd’hui mises à contribution pour le déficit de la Sécu généré, entre autre, par le coût du médicament en France, donc quelque part, c’est le contribuable qui paye !!



Surcoût je devrais même dire, estimé à 10 Milliards d’€ par an par la cour des comptes sur la base du prix de vente des mêmes médicaments chez nos voisins européens !!!

Mais la moindre officine en Belgique ne vaut peut-être pas 1M€… c’est vrai qu’il faut bien rembourser son emprunt avant une retraite dorée pour nos chers pharmaciens…







tu dois être mal renseigné sur la Belgique …

pour info certains médicaments non remboursé en France avec prix bas ne sont pas vendu en Belgique car pas assez de marge


votre avatar







SibellePerf a écrit :



D’où le médicament non remboursé est pris en charge par les mutuelles ?

Cela peut arriver si vous souscrivez à un contrat comprenant un forfait annuel de remboursement de médicaments non remboursés. Mais cela est le choix de l’assuré/adhérent. Et cela est financé par le surcoût de ces contrats “de luxe” par rapport aux contrats “de base”.







Inscrit du matin même pour défendre un intérêt personnel, c’est humain ! ;)

Mais nié que la filière du médicament et ses lobby coutent un maximum aux Français, c’est nié une évidence que tout le monde connait !

Pourquoi avoir peur de la concurrence de ses propres collègues qui ont les mêmes diplômes ?!

Car au passage, il faut rappeler que 1001pharmacies, ce sont des vraies pharmacies qui adhèrent…!


votre avatar







dukeibm a écrit :



Inscrit du matin même pour défendre un intérêt personnel, c’est humain ! ;)

Mais nié que la filière du médicament et ses lobby coutent un maximum aux Français, c’est nié une évidence que tout le monde connait !

Pourquoi avoir peur de la concurrence de ses propres collègues qui ont les mêmes diplômes ?!

Car au passage, il faut rappeler que 1001pharmacies, ce sont des vraies pharmacies qui adhèrent…!







c’est surtout comment consomme les français en matière de médicament qui leurs coutent un maximum




  • habitude de ne rien payer (ouai quand tu en vois qui veulent pas ce medoc car il n’est pas/plus rembourser ..)

  • sur consommation dans le vide

    et on en passe


votre avatar







durthu a écrit :



On ne comprends pas la même chose quand je parle de sécurisation du circuit.

Je veux juste dire qu’on soit sûr que le médicament qui arrive en bout de chaine soit bien un médicament et non une contrefaçon.



Pour l’efficacité des médicaments, ce n’est pas le sujet.

D’ailleurs ce n’est ni le problème du médecin ou du pharmacien. C’est le problème du laboratoire et de l’état qui autorise la sortie du médicament alors qu’il n’apporte pas de réel bénéfice.









Entre ça et une contrefaçon; c’est toujours des gens qui crèvent…


votre avatar







TexMex a écrit :



Entre ça et une contrefaçon; c’est toujours des gens qui crèvent…





Non pas vraiment, pour 2 raisons :




  • “pas de réel bénéfice” (pas d’ASMR en fait) ca ne veut pas dire que ce n’est pas efficace, ca veut dire que ca n’est pas plus efficace que le médicament d’avant (c’est autant efficace ni plus ni moins, si tu veux, puisque souvent c’est en fait un analogue structurel de la molécule existante)

  • une contrefacon, couvent ce n’est pas efficace du tout dans le meilleur des cas (seulement du sucre ou du lactose), et dans bien des cas c’est même une substance dangereuse….



    Franchement une contrefacon et une molécule nouvelle avec une faible ASMR, c’est juste pas comparable.


votre avatar







durthu a écrit :



Pour l’efficacité des médicaments, ce n’est pas le sujet.

D’ailleurs ce n’est ni le problème du médecin ou du pharmacien. C’est le problème du laboratoire et de l’état qui autorise la sortie du médicament alors qu’il n’apporte pas de réel bénéfice.





Magnifique <img data-src=" />


votre avatar







jethro a écrit :



Magnifique <img data-src=" />







En appuyant sur la touche envoyer de mon message, je me suis douté que l’on me ferait la remarque.

Ce que je sous entends, c’est qu’on suppose qu’il y a une efficacité même faible puisque l’état autorise la sortie sur le marché.





votre avatar







dukeibm a écrit :



Inscrit du matin même pour défendre un intérêt personnel, c’est humain ! ;)

Mais nié que la filière du médicament et ses lobby coutent un maximum aux Français, c’est nié une évidence que tout le monde connait !

Pourquoi avoir peur de la concurrence de ses propres collègues qui ont les mêmes diplômes ?!

Car au passage, il faut rappeler que 1001pharmacies, ce sont des vraies pharmacies qui adhèrent…!







Inscrit le matin-même, car j’avais des arguments à partager en tant qu’homme du métier sur la problématique originelle, pas vraiment des intérêts à défendre (sauf sur la suite des commentaires).



Dire que le lobby (monopole, je pense que vous voulez dire ; sinon que dire du lobby de la CGT, de FO, etc. qui défendent des intérêts corporatistes aussi) coûte à la France :




  • oui, mais plus parce que la santé a un coût. Avoir des professionnels diplômés partout en France et 24 h / 24 (même s’il faut faire plus de km la nuit et le dimanche), qui assurent un circuit sécurisé, qui prennent en charge les papiers de remboursement à la place des patients (au passage), et des médicaments qui ont participé à l’allongement de l’espérance de vie, ce n’est pas gratuit.

  • non, parce que l’officine est LE secteur de santé qui a le plus contribué à la diminution des coûts de santé depuis une dizaine d’années (car s’il y a augmentation globale, il y a disparité) et parce que le gain de productivité dans l’officine (notamment pour les tâches ayant pu être informatisées) a été considérable.



    Dire que l’État dilapide ses sous avec les pharmaciens (les chirurgiens, les radiologues et les laboratoires d’analyses médicales aussi), c’est comme dire qu’être fonctionnaire, c’est être feignant (le nier, “c’est nié une évidence que tout le monde connait”).

    Les prix des médicaments remboursés ne sont pas faits par les pharmaciens, mais la “Sécu” (en négociation avec le laboratoire), c’est-à-dire, même si c’est un raccourci pas totalement vrai, l’État, qui n’apporte donc rien en la matière.

    Par ailleurs, croyez-vous que les pharmaciens, médecins et autres acteurs de santé seraient moins payés s’ils étaient fonctionnaires ? Il y en a qui sont fonctionnaires, vraiment à plaindre ?



    Enfin, je ne crains pas la concurrence. J’offre parmi les meilleurs prix sur mon secteur.

    Je fais partie des pharmaciens qui ont étudié la possibilité d’aller sur 1001pharmacies suite à un article de Challenges. Je ne vais pas craindre les pharmaciens qui y ont pensé. Donc, j’en reviens à mon inscription de ce matin, étant directement concerné. lol


votre avatar







durthu a écrit :



‘on suppose qu’il y a une efficacité même faible puisque l’état autorise la sortie sur le marché.





“L’état autorise la sortie du marché” cela ne veut rien dire.



On est dans un système de décision pervers où on fait appel à des experts pour statuer sur l’autorisation, experts qui ne peuvent acquérir leur expertise qu’en ayant une expérience pro dans un labo …









votre avatar







jethro a écrit :



“L’état autorise la sortie du marché” cela ne veut rien dire.



On est dans un système de décision pervers où on fait appel à des experts pour statuer sur l’autorisation, experts qui ne peuvent acquérir leur expertise qu’en ayant une expérience pro dans un labo …





Pas exactement.

L’evaluation du rapport benefice/risque se fait souvent entre pharmaciens et medecins…..


votre avatar

Le conseil d’état n’a pas déjà donné son avis sur ce point lors de la précédente délibération qui avait conduit à autoriser 4000 médicaments au lieu de la petite liste initiale ?



EDIT : trouvé ici :conseil-etat.fr République Française





  • Le Conseil d’État a également jugé que l’ordonnance du 19 décembre 2012 a pu légalement prévoir que l’activité de commerce électronique est réalisée à partir du site internet d’une officine de pharmacie dont la création a été autorisée et dont l’ouverture est effective. En effet, la directive du 8 juin 2011 et la jurisprudence de la CJUE laissent aux Etats membres une marge d’appréciation pour décider du niveau auquel ils entendent assurer la protection de la santé publique dans le cadre de la commercialisation électronique des médicaments non soumis à prescription.

votre avatar

Oui mais le point attaqué la c’est l’obligation 1 pharmacie = 1 site. La décision de la CJUE n’aborde pas ce point et ils n’avaient pas réalisé à quel point l’administration française essaierait de vider cette décision de toute portée pratique.

Quand ils vont devoir justifier du fait que ce soit 1 seule pharmacie pour un site au lieu de plusieurs regroupées sous prétexte de sécurité, l’argumentation de leurs juristes sera très distrayante à lire. <img data-src=" />

votre avatar

J’avoue d’emblée : je suis pharmacien. :-)



Il y en a pour qui certains faits sont irrémédiables. Actuellement, cela concerne le tout Internet et le l’Union Européenne. Dans l’histoire, l’histoire l’union de l’Europe s’est faite et défaite 100 fois…

On en oublie des intérêts autres. Or celui de la santé publique, que l’on considérera comme aussi important que celui de son porte-monnaie, impose un maillage officinal serré du territoire (c’est le cas) et une sécurisation du circuit du médicament (nous sommes un des rares pays “modernes” à ne pas être infiltré de contrefaçon médicamenteuse). Cette sécurisation passe par un contrôle fort des voies de distribution.

Emporté dans une vague de pseudo-modernité (technique et libérale), on en oublie l’intérêt (ou les risques) pour sa propre santé et on crie fort contre les monopoles (qui font parfois que la situation est presque parfaite, ce qu’on néglige).

Internet est un outil, pas une fin en soi !



Le principe de 1001 pharmacies : je n’y suis pas fondamentalement opposé et il mérite réflexion. Mais encore une fois, il ne faut croire à son ineluctabilité historique.

En attendant, 1001 pharmacies a parié lourdement sur un marché soit qu’elle connaissait mal soit sur lequel elle faisait un pari historique hâtif. La société start-up réagit certainement autant par rapport à sa surprise naïve que par rapport aux investisseurs qu’elle a embarqué prématurément.

votre avatar







SibellePerf a écrit :



Emporté dans une vague de pseudo-modernité (technique et libérale), on en oublie l’intérêt (ou les risques) pour sa propre santé et on crie fort contre les monopoles (qui font parfois que la situation est presque parfaite, ce qu’on néglige).





Pour le pharmacien et le labo j’en suis convaincu.



Beaucoup moins pour le patient et le contribuable.


votre avatar







jethro a écrit :



Pour le pharmacien et le labo j’en suis convaincu.

Beaucoup moins pour le patient et le contribuable.





+1. Surtout pour le pharmacien. La labo, je suis pas sûr qu’il se soucie beaucoup de qui est le revendeur.







SibellePerf a écrit :



1001 pharmacies a parié lourdement sur un marché soit qu’elle connaissait mal soit sur lequel elle faisait un pari historique hâtif.





C’est un peu le principe des startups : on a une bonne idée en premier, on fonce pour s’installer avant que ne poussent 5-10 clones qui rendront l’installation sur le marché bien plus compliquée. Forcément donc on fait quelques hypothèses. Ici celle que l’Europe va continuer de faire tomber les monopoles d’état (ça marche bien pour la sécu, pourquoi pas pour la vente de médicaments…)


votre avatar







jethro a écrit :



Pour le pharmacien et le labo j’en suis convaincu.



Beaucoup moins pour le patient et le contribuable.







Argument hors de propos, puisqu’on parle ici de médicaments en vente libre. Ils ne seront donc pas pris en charge par le contribuable.



Comme le dit SiBellePerf, le plus important dans cette histoire est la sécurisation du circuit du médicament pour éviter au maximum les contrefaçons.


votre avatar







durthu a écrit :



Argument hors de propos, puisqu’on parle ici de médicaments en vente libre. Ils ne seront donc pas pris en charge par le contribuable.





Je parlais du marché du médicament dans sa globalité.



Mais si tu est tatillon à ce point : Il vaudrait mieux parler “d’achat libre” plutôt que de “vente libre”.





Comme le dit SiBellePerf, le plus important dans cette histoire est la sécurisation du circuit du médicament pour éviter au maximum les contrefaçons



<img data-src=" /> Le point le plus important est la santé du patient.


votre avatar







jethro a écrit :



Je parlais du marché du médicament dans sa globalité.



Mais si tu est tatillon à ce point : Il vaudrait mieux parler “d’achat libre” plutôt que de “vente libre”.





<img data-src=" /> Le point le plus important est la santé du patient.







Non, on parle de médicaments en vente libre.



La sécurisation du circuit permet de diminuer les risques pour la santé du patient.


votre avatar







durthu a écrit :



Non, on parle de médicaments en vente libre.





Non on parle de corporatisme et de monopole.





La sécurisation du circuit permet de diminuer les risques pour la santé du patient.



Je vois.

T’en es encore à croire que les médicaments servent à soigner le patient <img data-src=" />



votre avatar







jethro a écrit :



Je vois.

T’en es encore à croire que les médicaments servent à soigner le patient <img data-src=" />







Je crois même que les aliens ont fait tombé le World Trade Center et que Mickaël Jackson est encore vivant.


votre avatar

le jour ou les pharmaciens seront honnêtes, je voudrais bien leur prêter une oreille attentive sur leur pleurnicherie



Scandale cyclamed

scandale des logiciel de compta trafiqué



actuellement c’est plus des vendeurs de tapis que de médicament !

votre avatar

J’ai l’impression que les “pharmaciens” ont peur des “vendeurs de médicaments”.





Comme si les deux faisaient le même métier et se partagaient le même marché… Ah… mais c’est le cas. <img data-src=" />

votre avatar







sscrit a écrit :



le jour ou les pharmaciens seront honnêtes, je voudrais bien leur prêter une oreille attentive sur leur pleurnicherie



Scandale cyclamed

scandale des logiciel de compta trafiqué



actuellement c’est plus des vendeurs de tapis que de médicament !







En plus, les députés sont des planqués et les fonctionnaires des fainéants…


votre avatar



Toutes les pharmacies n’ont pas les compétences pour développer leur versant web



Mais par contre tous les pure players ont de facto les compétences pour vendre des médocs, c’est bien connu…

votre avatar

De toute façon, si on voulait vraiment assurer le circuit de distribution et/ou la santé du patient, les pharmaciens seraient des fonctionnaires et ce serait un monopole d’état qui aurait pour unique but l’équilibre financier.



Actuellement, il s’agit d’un monopole privé qui permet à un petit groupe de personne de gagner très bien leur vie (les propriétaires des pharmacies, les autres étant juste des larbins généralement mal payés)



Ça me rappelle la fois où j’ai voulu acheter de la malarone dans une pharmacie:

moi : combien coûte une boite ?

le pharmacien : le prix officiel est de 50€

moi : oui, mais vous la vendez à combien ?

le pharmacien : le prix officiel est de 50€

Tout ça pour ne me dire le prix de vente que si j’achète la boite, alors que normalement, le prix de vente DOIT être affiché, vu qu’il est en tarif libre (pas en vente libre)

Ce qui fait peur aux pharmaciens, c’est qu’on puisse comparer les prix et voir que certains sont à la limite de l’arnaque.

votre avatar







sscrit a écrit :



le jour ou les pharmaciens seront honnêtes, je voudrais bien leur prêter une oreille attentive sur leur pleurnicherie



Scandale cyclamed

scandale des logiciel de compta trafiqué







Il y a des escrocs parmi les pharmaciens comme partout ailleurs. On n’en fait pas des généralités pour autant. Quel métier faites-vous ? :-) De plus, quels autres métiers que ceux qui ont des ordres “corporatistes” (santé, comptabilité, juridique) sont capables de “s’auto-nettoyer” (procédures discipllinaires) ?

Mais la question n’est pas là. Alors, pourquoi avoir soulevé un tel argument, qui n’en est donc pas un ? :-)







sscrit a écrit :



actuellement c’est plus des vendeurs de tapis que de médicament !







De la même manière que les start-ups, les pharmaciens ont acquis en 2009 par la loi “HPST”, 8 nouvelles missions dont une vient enfin de se concrétiser : l’entretien pharmaceutique, pour lequel il n’ont aucun article à vendre.



Pour en revenir à 1001pharmacies, ce n’est pas aux “pharmaciens corporatistes” d’avoir des arguments, mais à 1001pharmacies de faire la démonstration de la sécurisation du principe de mutualisation puisque le système actuel est sûr.





votre avatar







Gamble a écrit :



De toute façon, si on voulait vraiment assurer le circuit de distribution et/ou la santé du patient, les pharmaciens seraient des fonctionnaires et ce serait un monopole d’état qui aurait pour unique but l’équilibre financier.



Actuellement, il s’agit d’un monopole privé qui permet à un petit groupe de personne de gagner très bien leur vie (les propriétaires des pharmacies, les autres étant juste des larbins généralement mal payés)



Ça me rappelle la fois où j’ai voulu acheter de la malarone dans une pharmacie:

moi : combien coûte une boite ?

le pharmacien : le prix officiel est de 50€

moi : oui, mais vous la vendez à combien ?

le pharmacien : le prix officiel est de 50€

Tout ça pour ne me dire le prix de vente que si j’achète la boite, alors que normalement, le prix de vente DOIT être affiché, vu qu’il est en tarif libre (pas en vente libre)

Ce qui fait peur aux pharmaciens, c’est qu’on puisse comparer les prix et voir que certains sont à la limite de l’arnaque.







Tu n’as qu’à faire comme tout le monde et faire le tour des pharmacies (si tu habites en ville bien sûr) pour faire jouer la concurrence.

La où je bossais avant, on faisait des prix très bas sur pas mal de médicaments non remboursés (malarone, viagra, cialis,…).



Le problème de ce genre d’opération, le pharmacien fait un effort important pour baisser le prix, l’industriel en fait un petit.

Le pharmacien espère gagner en patientèle mais ça n’arrive que très peu. Les patients venaient juste pour acheter les médicaments moins cher dont ils avaient besoin.


votre avatar

On va calmer ceux qui croient tout connaître du secteur de l’officine.









Gamble a écrit :



De toute façon, si on voulait vraiment assurer le circuit de distribution et/ou la santé du patient, les pharmaciens seraient des fonctionnaires et ce serait un monopole d’état qui aurait pour unique but l’équilibre financier.







Quel “monopole d’état” a prouvé son efficacité et son efficience, à part l’armée ?







Gamble a écrit :



Actuellement, il s’agit d’un monopole privé qui permet à un petit groupe de personne de gagner très bien leur vie (les propriétaires des pharmacies, les autres étant juste des larbins généralement mal payés)







1 pharmacie ferme tous les 3 jours en moyenne.

De nombreux pharmaciens sont dans le rouge. Pas tous. Heureusement !

Un titulaire (propriétaire) gagne très bien sa vie, si la taille de sa pharmacie est suffisante (vraiment pas tous), après une douzaine d’années de remboursement de l’acquisition de son entreprise pendant lesquelles l’équilibre a été très précaire et pendant lesquelles il n’a pas gagné plus que ses “larbins”. N’est-ce pas légitime ? Pourquoi les partons des entreprises officinales, s’ils y arrivent, seraient-ils privés des mêmes droits au revenu que tout patron ayant réussi ?







Gamble a écrit :



Ça me rappelle la fois où j’ai voulu acheter de la malarone dans une pharmacie:

moi : combien coûte une boite ?

le pharmacien : le prix officiel est de 50€

moi : oui, mais vous la vendez à combien ?

le pharmacien : le prix officiel est de 50€

Tout ça pour ne me dire le prix de vente que si j’achète la boite, alors que normalement, le prix de vente DOIT être affiché, vu qu’il est en tarif libre (pas en vente libre)

Ce qui fait peur aux pharmaciens, c’est qu’on puisse comparer les prix et voir que certains sont à la limite de l’arnaque.







Les voyageurs sont toujours dégoûtés d’apprendre soudaienement qu’ils vont devoir ajouter 50 à 100 € de médicaments au prix de leur voyage… qui leur a souvent coûté plusieurs centaines d’euros. lol ! Mais ils n’étaient pas prévenus. Merci l’agence qui n’en fait pas prendre conscience en n’AFFICHANT PAS cette dépense à venir dans le descritpif du voyage…

Pour le coup, il fallait faire jouer le concurrence : voir si d’autres pharmacies (certainement pas lointaines) pratiquaient un autre prix. C’est au consommateur de faire jouer la concurrence ! Et si toutes pratiquaient le même prix, il ne restait plus qu’à se dire que c’est le prix de marché, comme pour l’iPhone (ou autre Samsung) tous affichés au même prix, même sur Internet (alors que pour l’iPhone au moins, c’est vraiment de l’arnaque comme vous l’envisagez en terme de marge).


votre avatar

Moi ce que j’aimerais c’est que sibelleperf m’explique, en tant que pharmacien, ou serait le danger si x pharmacies se regroupent pour vendre ? Je ne vois pas ou la sécurité du médicament est mise en cause?

votre avatar







SibellePerf a écrit :



Pour le coup, il fallait faire jouer le concurrence : voir si d’autres pharmacies (certainement pas lointaines) pratiquaient un autre prix. C’est au consommateur de faire jouer la concurrence ! Et si toutes pratiquaient le même prix, il ne restait plus qu’à se dire que c’est le prix de marché, comme pour l’iPhone (ou autre Samsung) tous affichés au même prix, même sur Internet (alors que pour l’iPhone au moins, c’est vraiment de l’arnaque comme vous l’envisagez en terme de marge).





Pour ce qui est de la malarone, d’un point de vue industriel en plus ce sont 2 molécules (atovaquone et proguanil) qui ne sont pas évidentes à produire.

Certes GSK fait une bonne marge dessus, mais pas plus que sur n’importe quel autre actif à ma connaissance.



Edit : si vous saviez la marge que se font les labos pharma sur l’artemisinine (médicament moderne le plus efficace contre le palu déclaré), vous seriez vraiment scandalisés.

Tout ca pour une molécule dont la découverte est très douteuse, en plus…


votre avatar







GuiJo a écrit :



Moi ce que j’aimerais c’est que sibelleperf m’explique, en tant que pharmacien, ou serait le danger si x pharmacies se regroupent pour vendre ? Je ne vois pas ou la sécurité du médicament est mise en cause?





La chaine logistique.

Avec le risque de ce qu’on appelle la “cross contamination”


votre avatar







Drepanocytose a écrit :



La chaine logistique.

Avec le risque de ce qu’on appelle la “cross contamination”







Ça c’est une excuse bidon. Une chaine logistique ça se contrôle comme tout le reste


votre avatar







Drepanocytose a écrit :



Pour ce qui est de la malarone, d’un point de vue industriel en plus ce sont 2 molécules (atovaquone et proguanil) qui ne sont pas évidentes à produire.

Certes GSK fait une bonne marge dessus, mais pas plus que sur n’importe quel autre actif à ma connaissance.



Edit : si vous saviez la marge que se font les labos pharma sur l’artemisinine (médicament moderne le plus efficace contre le palu déclaré), vous seriez vraiment scandalisés.

Tout ca pour une molécule dont la découverte est très douteuse, en plus…







Je fais juste un aparté pour signaler le même problème avec l’amoxicilline qui ne coûte rien. Les laboratoires sont en train de se rendre compte qu’il risque d’y avoir une pénurie à plus ou moins moyens terme car il ne reste presque plus de fabricant de matière première (pas assez de marge, …).



Pour la sécurité du circuit, c’est assez difficile de se prononcer sans connaitre le circuit en lui même. Mais comme le dit Drépanocytose, la “cross contamination” en est un.



votre avatar







GuiJo a écrit :



Ça c’est une excuse bidon. Une chaine logistique ça se contrôle comme tout le reste





Bah tiens.

Moi c’est une partie de mon métier, de contrôler la chaine logistique des médicaments (dans l’industrie)…. On voit bien que tu ne saisis pas toutes les contraintes que ca implique…



Et puis : “ca se contrôle”… <img data-src=" />

Evidemment que ca se contrôle, et on ne la controlerait pas s’il n’y avait pas justement des risques d’erreurs….


votre avatar







SibellePerf a écrit :



Quel “monopole d’état” a prouvé son efficacité et son efficience, à part l’armée ?







Le truc c’est que pour un service publique, la notion d’efficacité et d’efficience n’est pas la même que pour une entreprise privée.


votre avatar







Informel a écrit :



Le truc c’est que pour un service publique, la notion d’efficacité et d’efficience n’est pas la même que pour une entreprise privée.





Le truc avec les pharmacies, c’est que ca prouve bien qu’il n’y a pas “le public” d’un côté et “le privé” de l’autre…



Une pharmacie c’est entre les deux, c’est du privé avec des missions d’utilité publique, et donc ca a une partie des contraintes du public : certains prix sont fixés, ils ne s’installent pas où ils veulent (quorum), etc..


votre avatar







durthu a écrit :



Non, on parle de médicaments en vente libre.



La sécurisation du circuit permet de diminuer les risques pour la santé du patient.







Oui enfin même dans les circuits sécurisés il a des problèmes qui révèlent des sujets de fond assez inquiétant.



Dans la chaine; le labo + le doc + le pharmacien vendent des pilules contraceptives qui parfois tuent. L’exemple de la pilule n’est pas le seul bien malheureusement.



Toutefois je trouve tout a fait anormal d’avoir une ribambelle de générations qui fonctionnent moins bien que les précédentes et qui sont commercialisées quand bien même il y a des risques sérieux.



Mais ces risques sont aujourd’hui jaugé. Donc on admet le “brevetage” versus le nombre d’incident… ça fait un peu penser.


votre avatar







Drepanocytose a écrit :



Le truc avec les pharmacies, c’est que ca prouve bien qu’il n’y a pas “le public” d’un côté et “le privé” de l’autre…



Une pharmacie c’est entre les deux, c’est du privé avec des missions d’utilité publique, et donc ca a une partie des contraintes du public : certains prix sont fixés, ils ne s’installent pas où ils veulent (quorum), etc..







Oui je suis d’accord mais je répondais à SibellePerf qui disait (chose fausse selon moi) que monopole d’état était synonyme d’inefficacité.


votre avatar







GuiJo a écrit :



Moi ce que j’aimerais c’est que sibelleperf m’explique, en tant que pharmacien, ou serait le danger si x pharmacies se regroupent pour vendre ? Je ne vois pas ou la sécurité du médicament est mise en cause?







Avant tout, j’ai dit que l’idée de 1001pharmacies méritait réflexion.

Les pharmaciens, qui se sont vu attribuer 8 nouvelles missions de santé promues par leur propre volonté (au travers de la loi HPST de 2009), sont bien plus ouverts que certains le pensent.



Ensuite, j’ai aussi dit que, dans un système bien établi où la sécurité règne (bien qu’il ne faille pas relâcher la vigilance et que nous ne sommes pas à l’abri d’une “contamination” malgré tout), c’est au nouveau protagoniste de prouver qu’il n’y aurait pas de risque supplémentaire.

J’imagine notamment que 1001pharmacies doive prouver qu’elle est capable de s’assurer d’être le prolongement d’officines et pas d’escrocs habiles (rien n’est moins sûr quand on n’a pas la conscience pharmaceutique d’une personne ayant suivi au moins 6 ans d’études dans le milieu), doive prouver qu’elle ne soumettra aucune officine à la moindre dépendance (qui retentirait sur l’action du pharmacien vendeur) et doive prouver que le pharmacien vendeur peut exercer tout le contrôle d’une dispensation (comme peuvent le faire les quelques pharmaciens ayant un site propre à leur officine) grâce aux outils fournis par 1001pharmacies, etc.



En fin, devant donc y réfléchir, je dirais que dès lors que 1001 phamarcies n’est pas le simple prolongement d’une pharmacie (contrairement à un site Internet commandé et totalement contrôlé par le titulaire d’une officine), cela imposerait une connaissance du circuit du médicament, du médicament lui-même et de sa législation. Afin de prévenir au mieux la cross-contamination. Pour cela, on peut imaginer la nécessité d’un pharmacien responsable sur les plateformes mutualisées, comme il y en a tout au long de la distribution du médicament (de la fabrication jusqu’au patient). Aparté : à ceux qui penseraient que c’est encore du corporatisme, je répondrais qu’il est logique que ce soit le spécialiste qui soit responsable (en l’occurence, le pharmacien pour les produits de santé) et que ce pharmacien responsable n’aurait rien à voir avec mon intérêt personnel d’officinal ; donc pas de corporatisme.

À l’heure actuelle, 1001pharmacies par sa précipitation a prouvé sa méconnaissance du milieu de la distribution du médicament et n’insipire donc pas confiance.


votre avatar







TexMex a écrit :



Oui enfin même dans les circuits sécurisés il a des problèmes qui révèlent des sujets de fond assez inquiétant.



Dans la chaine; le labo + le doc + le pharmacien vendent des pilules contraceptives qui parfois tuent. L’exemple de la pilule n’est pas le seul bien malheureusement.



Toutefois je trouve tout a fait anormal d’avoir une ribambelle de générations qui fonctionnent moins bien que les précédentes et qui sont commercialisées quand bien même il y a des risques sérieux.



Mais ces risques sont aujourd’hui jaugé. Donc on admet le “brevetage” versus le nombre d’incident… ça fait un peu penser.







On ne comprends pas la même chose quand je parle de sécurisation du circuit.

Je veux juste dire qu’on soit sûr que le médicament qui arrive en bout de chaine soit bien un médicament et non une contrefaçon.



Pour l’efficacité des médicaments, ce n’est pas le sujet.

D’ailleurs ce n’est ni le problème du médecin ou du pharmacien. C’est le problème du laboratoire et de l’état qui autorise la sortie du médicament alors qu’il n’apporte pas de réel bénéfice.


votre avatar







durthu a écrit :



…..

C’est le problème du laboratoire et de l’état qui autorise la sortie du médicament alors qu’il n’apporte pas de réel bénéfice.





Pour être plus précis, au lieu de parler de réel bénéfice, il faut utiliser le terme adéquat (que toi tu dois connaitre mais qui ne doit pas être le cas de tout le monde) : l’ASMR.

Autrement dit l’Amélioration du Service Médical Rendu.



Ca permettra à ceux qui veulent creuser le sujet de se renseigner en détail…


votre avatar







Drepanocytose a écrit :



Pour être plus précis, au lieu de parler de réel bénéfice, il faut utiliser le terme adéquat (que toi tu dois connaitre mais qui ne doit pas être le cas de tout le monde) : l’ASMR.

Autrement dit l’Amélioration du Service Médical Rendu.



Ca permettra à ceux qui veulent creuser le sujet de se renseigner en détail…







Exactement, et on ne peut pas dire que les nouveaux arrivants sur le marché améliorent grand chose…


L’arrêté sur la vente de médicaments en ligne attaqué devant le Conseil d’État

Fermer