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SibellePerf

est avec nous depuis le 30 juillet 2013 ❤️

9 commentaires

Le 21/06/2014 à 07h 38

Vous ne voulez pas le launcher, mais la fonction d’écriture pour l’accès à tout le contenu de votre téléphone : Gesture Search de Google…

Le 30/07/2013 à 15h 59







dukeibm a écrit :



Inscrit du matin même pour défendre un intérêt personnel, c’est humain ! ;)

Mais nié que la filière du médicament et ses lobby coutent un maximum aux Français, c’est nié une évidence que tout le monde connait !

Pourquoi avoir peur de la concurrence de ses propres collègues qui ont les mêmes diplômes ?!

Car au passage, il faut rappeler que 1001pharmacies, ce sont des vraies pharmacies qui adhèrent…!







Inscrit le matin-même, car j’avais des arguments à partager en tant qu’homme du métier sur la problématique originelle, pas vraiment des intérêts à défendre (sauf sur la suite des commentaires).



Dire que le lobby (monopole, je pense que vous voulez dire ; sinon que dire du lobby de la CGT, de FO, etc. qui défendent des intérêts corporatistes aussi) coûte à la France :




  • oui, mais plus parce que la santé a un coût. Avoir des professionnels diplômés partout en France et 24 h / 24 (même s’il faut faire plus de km la nuit et le dimanche), qui assurent un circuit sécurisé, qui prennent en charge les papiers de remboursement à la place des patients (au passage), et des médicaments qui ont participé à l’allongement de l’espérance de vie, ce n’est pas gratuit.

  • non, parce que l’officine est LE secteur de santé qui a le plus contribué à la diminution des coûts de santé depuis une dizaine d’années (car s’il y a augmentation globale, il y a disparité) et parce que le gain de productivité dans l’officine (notamment pour les tâches ayant pu être informatisées) a été considérable.



    Dire que l’État dilapide ses sous avec les pharmaciens (les chirurgiens, les radiologues et les laboratoires d’analyses médicales aussi), c’est comme dire qu’être fonctionnaire, c’est être feignant (le nier, “c’est nié une évidence que tout le monde connait”).

    Les prix des médicaments remboursés ne sont pas faits par les pharmaciens, mais la “Sécu” (en négociation avec le laboratoire), c’est-à-dire, même si c’est un raccourci pas totalement vrai, l’État, qui n’apporte donc rien en la matière.

    Par ailleurs, croyez-vous que les pharmaciens, médecins et autres acteurs de santé seraient moins payés s’ils étaient fonctionnaires ? Il y en a qui sont fonctionnaires, vraiment à plaindre ?



    Enfin, je ne crains pas la concurrence. J’offre parmi les meilleurs prix sur mon secteur.

    Je fais partie des pharmaciens qui ont étudié la possibilité d’aller sur 1001pharmacies suite à un article de Challenges. Je ne vais pas craindre les pharmaciens qui y ont pensé. Donc, j’en reviens à mon inscription de ce matin, étant directement concerné. lol


Le 30/07/2013 à 14h 33







dukeibm a écrit :



Sauf que ces sont les mutuelles qui elles remboursent ces ‘médicaments’ en vente libre… Mutuelles aujourd’hui mises à contribution pour le déficit de la Sécu généré, entre autre, par le coût du médicament en France, donc quelque part, c’est le contribuable qui paye !!







D’où le médicament non remboursé est pris en charge par les mutuelles ?

Cela peut arriver si vous souscrivez à un contrat comprenant un forfait annuel de remboursement de médicaments non remboursés. Mais cela est le choix de l’assuré/adhérent. Et cela est financé par le surcoût de ces contrats “de luxe” par rapport aux contrats “de base”.


Le 30/07/2013 à 14h 29







dukeibm a écrit :



Absolument pas ! C’est le contribuable qui rembourse le déficit de la Sécu généré, entre autre, par le coût du médicament en France.

Surcoût je devrais même dire, estimé à 10 Milliards d’€ par an par la cour des comptes sur la base du prix de vente des mêmes médicaments chez nos voisins européens !!!

Mais la moindre officine en Belgique ne vaut peut-être pas 1M€… c’est vrai qu’il faut bien rembourser son emprunt avant une retraite dorée pour nos chers pharmaciens…







D’où le médicament non remboursé creuse le déficit de la “Sécu” et est donc “remboursé” par le contribuable ? lol !



Le 30/07/2013 à 14h 17







Drepanocytose a écrit :



Pour être plus précis, au lieu de parler de réel bénéfice, il faut utiliser le terme adéquat (que toi tu dois connaitre mais qui ne doit pas être le cas de tout le monde) : l’ASMR.

Autrement dit l’Amélioration du Service Médical Rendu.



Ca permettra à ceux qui veulent creuser le sujet de se renseigner en détail…







Pour en revenir à 1001pharmacies, selon le principe de l’ASMR évoqué ci-dessus : comme un nouveau médicament doit apporter la preuve de sa balance bénéfice/risque favorable (l’ASMR n’étant pas prise en compte par l’agence du médicament pour l’AMM - Autorisation de Mise sur le Marché), comme les réseaux et autres initiatives doivent faire la preuve de leur utilité et efficacité auprès des ARS (Agences Régionales de Santé), pourquoi un mode de distribution ne devrait pas aussi apporter de preuve (de sécurité notamment) avant d’être approuvé ?


Le 30/07/2013 à 13h 51







GuiJo a écrit :



Moi ce que j’aimerais c’est que sibelleperf m’explique, en tant que pharmacien, ou serait le danger si x pharmacies se regroupent pour vendre ? Je ne vois pas ou la sécurité du médicament est mise en cause?







Avant tout, j’ai dit que l’idée de 1001pharmacies méritait réflexion.

Les pharmaciens, qui se sont vu attribuer 8 nouvelles missions de santé promues par leur propre volonté (au travers de la loi HPST de 2009), sont bien plus ouverts que certains le pensent.



Ensuite, j’ai aussi dit que, dans un système bien établi où la sécurité règne (bien qu’il ne faille pas relâcher la vigilance et que nous ne sommes pas à l’abri d’une “contamination” malgré tout), c’est au nouveau protagoniste de prouver qu’il n’y aurait pas de risque supplémentaire.

J’imagine notamment que 1001pharmacies doive prouver qu’elle est capable de s’assurer d’être le prolongement d’officines et pas d’escrocs habiles (rien n’est moins sûr quand on n’a pas la conscience pharmaceutique d’une personne ayant suivi au moins 6 ans d’études dans le milieu), doive prouver qu’elle ne soumettra aucune officine à la moindre dépendance (qui retentirait sur l’action du pharmacien vendeur) et doive prouver que le pharmacien vendeur peut exercer tout le contrôle d’une dispensation (comme peuvent le faire les quelques pharmaciens ayant un site propre à leur officine) grâce aux outils fournis par 1001pharmacies, etc.



En fin, devant donc y réfléchir, je dirais que dès lors que 1001 phamarcies n’est pas le simple prolongement d’une pharmacie (contrairement à un site Internet commandé et totalement contrôlé par le titulaire d’une officine), cela imposerait une connaissance du circuit du médicament, du médicament lui-même et de sa législation. Afin de prévenir au mieux la cross-contamination. Pour cela, on peut imaginer la nécessité d’un pharmacien responsable sur les plateformes mutualisées, comme il y en a tout au long de la distribution du médicament (de la fabrication jusqu’au patient). Aparté : à ceux qui penseraient que c’est encore du corporatisme, je répondrais qu’il est logique que ce soit le spécialiste qui soit responsable (en l’occurence, le pharmacien pour les produits de santé) et que ce pharmacien responsable n’aurait rien à voir avec mon intérêt personnel d’officinal ; donc pas de corporatisme.

À l’heure actuelle, 1001pharmacies par sa précipitation a prouvé sa méconnaissance du milieu de la distribution du médicament et n’insipire donc pas confiance.


Le 30/07/2013 à 12h 57

On va calmer ceux qui croient tout connaître du secteur de l’officine.









Gamble a écrit :



De toute façon, si on voulait vraiment assurer le circuit de distribution et/ou la santé du patient, les pharmaciens seraient des fonctionnaires et ce serait un monopole d’état qui aurait pour unique but l’équilibre financier.







Quel “monopole d’état” a prouvé son efficacité et son efficience, à part l’armée ?







Gamble a écrit :



Actuellement, il s’agit d’un monopole privé qui permet à un petit groupe de personne de gagner très bien leur vie (les propriétaires des pharmacies, les autres étant juste des larbins généralement mal payés)







1 pharmacie ferme tous les 3 jours en moyenne.

De nombreux pharmaciens sont dans le rouge. Pas tous. Heureusement !

Un titulaire (propriétaire) gagne très bien sa vie, si la taille de sa pharmacie est suffisante (vraiment pas tous), après une douzaine d’années de remboursement de l’acquisition de son entreprise pendant lesquelles l’équilibre a été très précaire et pendant lesquelles il n’a pas gagné plus que ses “larbins”. N’est-ce pas légitime ? Pourquoi les partons des entreprises officinales, s’ils y arrivent, seraient-ils privés des mêmes droits au revenu que tout patron ayant réussi ?







Gamble a écrit :



Ça me rappelle la fois où j’ai voulu acheter de la malarone dans une pharmacie:

moi : combien coûte une boite ?

le pharmacien : le prix officiel est de 50€

moi : oui, mais vous la vendez à combien ?

le pharmacien : le prix officiel est de 50€

Tout ça pour ne me dire le prix de vente que si j’achète la boite, alors que normalement, le prix de vente DOIT être affiché, vu qu’il est en tarif libre (pas en vente libre)

Ce qui fait peur aux pharmaciens, c’est qu’on puisse comparer les prix et voir que certains sont à la limite de l’arnaque.







Les voyageurs sont toujours dégoûtés d’apprendre soudaienement qu’ils vont devoir ajouter 50 à 100 € de médicaments au prix de leur voyage… qui leur a souvent coûté plusieurs centaines d’euros. lol ! Mais ils n’étaient pas prévenus. Merci l’agence qui n’en fait pas prendre conscience en n’AFFICHANT PAS cette dépense à venir dans le descritpif du voyage…

Pour le coup, il fallait faire jouer le concurrence : voir si d’autres pharmacies (certainement pas lointaines) pratiquaient un autre prix. C’est au consommateur de faire jouer la concurrence ! Et si toutes pratiquaient le même prix, il ne restait plus qu’à se dire que c’est le prix de marché, comme pour l’iPhone (ou autre Samsung) tous affichés au même prix, même sur Internet (alors que pour l’iPhone au moins, c’est vraiment de l’arnaque comme vous l’envisagez en terme de marge).


Le 30/07/2013 à 11h 51







sscrit a écrit :



le jour ou les pharmaciens seront honnêtes, je voudrais bien leur prêter une oreille attentive sur leur pleurnicherie



Scandale cyclamed

scandale des logiciel de compta trafiqué







Il y a des escrocs parmi les pharmaciens comme partout ailleurs. On n’en fait pas des généralités pour autant. Quel métier faites-vous ? :-) De plus, quels autres métiers que ceux qui ont des ordres “corporatistes” (santé, comptabilité, juridique) sont capables de “s’auto-nettoyer” (procédures discipllinaires) ?

Mais la question n’est pas là. Alors, pourquoi avoir soulevé un tel argument, qui n’en est donc pas un ? :-)







sscrit a écrit :



actuellement c’est plus des vendeurs de tapis que de médicament !







De la même manière que les start-ups, les pharmaciens ont acquis en 2009 par la loi “HPST”, 8 nouvelles missions dont une vient enfin de se concrétiser : l’entretien pharmaceutique, pour lequel il n’ont aucun article à vendre.



Pour en revenir à 1001pharmacies, ce n’est pas aux “pharmaciens corporatistes” d’avoir des arguments, mais à 1001pharmacies de faire la démonstration de la sécurisation du principe de mutualisation puisque le système actuel est sûr.





Le 30/07/2013 à 08h 18

J’avoue d’emblée : je suis pharmacien. :-)



Il y en a pour qui certains faits sont irrémédiables. Actuellement, cela concerne le tout Internet et le l’Union Européenne. Dans l’histoire, l’histoire l’union de l’Europe s’est faite et défaite 100 fois…

On en oublie des intérêts autres. Or celui de la santé publique, que l’on considérera comme aussi important que celui de son porte-monnaie, impose un maillage officinal serré du territoire (c’est le cas) et une sécurisation du circuit du médicament (nous sommes un des rares pays “modernes” à ne pas être infiltré de contrefaçon médicamenteuse). Cette sécurisation passe par un contrôle fort des voies de distribution.

Emporté dans une vague de pseudo-modernité (technique et libérale), on en oublie l’intérêt (ou les risques) pour sa propre santé et on crie fort contre les monopoles (qui font parfois que la situation est presque parfaite, ce qu’on néglige).

Internet est un outil, pas une fin en soi !



Le principe de 1001 pharmacies : je n’y suis pas fondamentalement opposé et il mérite réflexion. Mais encore une fois, il ne faut croire à son ineluctabilité historique.

En attendant, 1001 pharmacies a parié lourdement sur un marché soit qu’elle connaissait mal soit sur lequel elle faisait un pari historique hâtif. La société start-up réagit certainement autant par rapport à sa surprise naïve que par rapport aux investisseurs qu’elle a embarqué prématurément.