Géolocalisation : le procès contre Apple rejeté faute de preuves
Encore une épine de moins dans le pied de la pomme
Le 28 novembre 2013 à 14h00
3 min
Droit
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En 2011, une plainte était déposée contre Apple et sa gestion des données de géolocalisation. À cette époque, le souci concernant iOS et les plaignants accusaient l’entreprise de faciliter l’accès à ces données par des entreprises tierces. Mais la juge Lucy Koh, en charge de l’affaire, a opposé une fin de non-recevoir.
Crédits : Niels Heidenreich, licence Creative Commons
Du temps d’iOS 4, les données relatives à la géolocalisation étaient insuffisamment protégées. Tels étaient les résultats d’une étude réalisée par Alasdair Allan et Pete Warden de chez O’Reilly Radar. L’iPhone, lorsqu’il est utilisé dans la rue, enregistre au sein d’une liste les relais de connexion, qu’il s’agisse d’antennes 3G ou Wi-Fi. Or, cette liste ne bénéficiait des protections requises selon les experts et une plainte avait finalement été déposée.
Les quatre plaignants estimaient qu’Apple avait tout simplement violé leur droit à la vie privée. La constitution de cette liste se faisait ainsi à leur insu et ils n’hésitaient d’ailleurs pas à accuser l’entreprise d’avoir volontairement facilité l’accès à ces données pour que des sociétés tierces puissent y accéder. Les informations ainsi acquises auraient par la suite été traitées et analysées sans le consentement express de l’utilisateur.
Manque de preuves
Apple s’était évidemment défendu d’un tel trafic de données personnelles. La firme avait reconnu qu’un effort pouvait être fait sur la protection de la liste, qui par ailleurs ne pouvait pas être récupérée sans un accès physique à la machine possédant au moins une sauvegarde complète de l’appareil dans iTunes. Apple avait également expliqué que la liste suivait un objectif simple : garder sous la main les positions des relais pour les retrouver plus rapidement en bougeant avec son téléphone.
Pour autant, cette plainte a été rejetée par la juge Lucy Koh en Californie, la même qui avait statué sur de nombreux aspects de la bataille entre Apple et Samsung. La raison invoquée ? Les plaignants n’ont tout simplement pas assez d’éléments dans leur dossier : « Les plaignants doivent pouvoir fournir la preuve qu’ils ont constaté un ou plusieurs des propos déformés d’Apple, qu’ils se sont fiés à ces propos et qu’ils ont été en conséquence affectés ».
Apple est portée actuellement par un vent favorable dans le domaine des procès. En effet, ce rejet de plainte suit de près la condamnation de Samsung par un jury à verser 290 millions de dollars supplémentaires à la firme de Cupertino.
Commentaires (12)
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Abonnez-vousLe 28/11/2013 à 16h16
Le 28/11/2013 à 16h20
Le 28/11/2013 à 16h55
Le 28/11/2013 à 17h13
Le 28/11/2013 à 21h02
C’est vrai qu’on en faisait ce qu’on en voulait des infos de géoloc.
Sauf qu’il n’y avait personne pour vraiment exploiter l’info chez les grands plublicitaires.
Maintenant que le dispositif est en place (avec de belles directions marketing stratégique mobile qui vont bien), la donnée est restreinte à ceux qui ont le GPS allumé c’est bêêêêête xD
Le 29/11/2013 à 00h39
Un truc qui n’est pas précisé dans l’article c’est qu’ils accusaient Apple de traquer constamment tous ses utilisateurs, même lorsque l’appareil est éteint. " />
Et aussi que ce tracking leur faisait perdre de l’espace de stockage et qu’ils voulaient aussi être dédommagés de cela.
Oui je sais, c’est gros et ça n’a pas passé !
Le 29/11/2013 à 11h13
Le 28/11/2013 à 14h16
Tiens, c’est pas le même juge qui avait des intérêts chez Apple ?
Le 28/11/2013 à 14h22
Lucy Koh travaille pour Apple ou quoi ? A chaque fois que je lis une de ses décision, elle va dans le sens de la pomme… wtf ?
Le 28/11/2013 à 14h28
J’allais faire la même remarque que ci-dessus." />
Le 28/11/2013 à 14h32
Le 28/11/2013 à 16h09
Pour le sous-titre, j’aurais mis “Un pépin de moins pour Apple” " />