Mireille Imbert-Quaretta va se consacrer davantage à la Hadopi
MIQ de Sisyphe
Le 05 mai 2014 à 08h10
3 min
Droit
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La semaine dernière, le Journal officiel a consacré la fin du maintien en activité de Mireille Imbert-Quaretta (MIQ). Une mise à la retraite toute relative pour la magistrate du Conseil d’État, qui veut maintenant plus se consacrer à la Hadopi, notamment.
« Par décret du Président de la République en date du 24 avril 2014, il est mis fin, sur sa demande, au maintien en activité en surnombre de Mme Mireille Imbert-Quaretta, conseillère d'État, à compter du 1er août 2014 ». Voilà ce qu’a annoncé le Journal Officiel, lundi dernier.
Cette mise à la retraite comme magistrate au sein de la plus haute juridiction administrative ne signifie pas la fin de ses autres activités annexes qu'elle menait parallèlement. Renseignement pris auprès de la principale intéressée, celle-ci nous confie qu’elle va dorénavant « davantage se consacrer à la Hadopi », mais également à un groupe de travail à la Chancellerie et à sa vie personnelle.
Cette focalisation sur l’activité de la Hadopi s’inscrit dans un calendrier qui ne doit rien au hasard. L’actuelle présidente de la Commission de protection des droits nous avait rappelé dans une précédente interview qu’Hadopi « va disparaître ». Cependant, elle sait aussi qu’avec le maintien de la riposte graduée, encore acté récemment par Aurélie Filippetti, ses missions au sein d’une autorité publique ne sont pas achevées.
Le rapport MIQ devant la porte de la Rue de Valois
La même Mireille Imbert-Quaretta doit d’ailleurs remettre prochainement son rapport à la Rue de Valois afin de proposer une trousse à outils contre la contrefaçon commerciale. Ce dépôt a été reporté plusieurs fois depuis janvier mais peu importe : comme l’ont montré les premières briques du rapport MIQ, la France compte élaborer un riche arsenal contre les sites de streaming et de direct download.
Des mesures passeront par une collaboration étroite et espérée des intermédiaires que sont les régies, les établissements de paiement, les FAI, les hébergeurs et les moteurs. D’autres dispositions cette fois juridiques épauleront le tout pour faire notamment plier les résistances. Dans un précédent rapport sur le même sujet, toujours rédigé entre les murs de la Hadopi, MIQ préconisait ainsi qu’une autorité de régulation puisse saisir le juge sur le fondement d’un article L.336 - 2 CPI remanié. Celui-ci permet aux ayants-droit d’exiger la mise en œuvre de toute mesure à l’égard de toute personne afin de faire cesser (action en cessation) et même prévenir (dont blocage préventif) l’atteinte à un droit d’auteur.
Mireille Imbert-Quaretta va se consacrer davantage à la Hadopi
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Le rapport MIQ devant la porte de la Rue de Valois
Commentaires (35)
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Abonnez-vousLe 05/05/2014 à 08h29
comme l’ont montré les premières briques du rapport MIQ, la France compte élaborer un riche arsenal contre les sites de streaming et de direct download.
cheval de troie pour le déploiement du DPI ?
Le 05/05/2014 à 08h43
Pourquoi ce sont des gens qui ont connu le numérique après 50 ans qui s’en occupent? Pourquoi c’est la vision du milieu du siècle dernier qui est portée par ses dinosaures?
Quand est-ce qu’ils vont s’apercevoir qu’il faut changer la notion d’ayant droits à l’ère du numérique?
Quand est-ce qu’ils vont s’apercevoir (de manière plus générale cette fois) que ça commence à nous gonfler sévère que pour le péquin moyen il y ait de moins en moins de liberté/droits (attention, tu as dépassé la limite de vitesse qui ne cesse de descendre pour taxer l’automobiliste de 1 km/h, ça te fera 45€ d’amende et 1 point en moins sur ton permis. Attention, tu as fait une blague sexiste, ne passez pas par la case départ, allez directement en prison, etc… etc…) tout en renforçant ceux de certaines castes (70 ans après la mort, pas assez long mon fils. Un téléchargement, houla ça vaut bien 100 ventes manquées ça, houla oui. L’achat d’un smartphone, houla, un manque à gagner car ils vont copier, que dis-je piller nos oeuvres -enfin ce ne sont pas les miennes, mais c’est moi qui en détiens les droits, gnarcgnarc-, etc… etc…)
Le 05/05/2014 à 08h44
il est mis fin, sur sa demande, au maintien en activité en surnombre
ça veut dire qu’elle avait déjà dépassé l’age maximum de départ à la retraite et qu’elle faisait du rab par dérogation.
Et elle veut encore en remettre une couche ?
Il faudrait voir à laisser un peu du boulot aux petits jeunes …
Le 05/05/2014 à 08h57
Le 05/05/2014 à 09h00
Le 05/05/2014 à 09h01
Le 05/05/2014 à 09h04
Des mesures passeront par une collaboration étroite et espérée des intermédiaires que sont les régies, les établissements de paiement, les FAI, les hébergeurs et les moteurs. D’autres dispositions cette fois juridiques épauleront le tout pour faire notamment plier les résistances.
Donc le FAI balancera nos coordonnées IP, postale et bancaire au gvt, l’hébergeur balancera nos contenus au gvt pendant que les moteurs balanceront nos requêtes au gvt.
Et ceux qui refusent de devenir délateur à grande échelle s’exposent à des peines pénales.
Pour se passer des moteurs et des hébergeurs, je vois mais pour les FAI ? Quelqu’un à une solution pour un internet “sauvage” ?
Le 05/05/2014 à 09h04
Le 05/05/2014 à 09h08
Le 05/05/2014 à 09h14
Des mesures passeront par une collaboration étroite et espérée des intermédiaires que sont les régies, les établissements de paiement, les FAI, les hébergeurs et les moteurs.
J’adore les politiques… ils ont toujours de grandes espérances…
Le 05/05/2014 à 09h16
Le 05/05/2014 à 09h26
Le 05/05/2014 à 09h29
Elle était au Conseil d’État? " />
Elle ne vous à pas donné la date d’arrivée de son fameux rapport sur l’internet chinois à la française, tant que vous l’aviez au phone?
Le 05/05/2014 à 09h29
Le 05/05/2014 à 09h43
On finit par se demander si les hauts fonctionnaires existent vraiment ou si ils sont justes des noms pris dans l’annuaire sur lequel on colle une photo venant de Facebook.
Sur internet, je n’ai trouvé aucune info réelle sur Mireille Imbert-Quaretta.
Pas de CV, pas de page wikipedia, pas de date de naissance.
Elle apparait en 90 avec les affaires Hadopi.
(j’exagere à peine)
C’est quand meme étrange qu’un conseiller d’etat dont le nom est claironner partout soit aussi transparent.
Le 05/05/2014 à 09h45
Le 05/05/2014 à 13h55
Le 05/05/2014 à 19h35
Elle se consacrait à quoi à la place ?
Le 06/05/2014 à 15h11
MiQ ruse " />
Le 05/05/2014 à 09h50
Le 05/05/2014 à 09h58
Le 05/05/2014 à 10h11
Le 05/05/2014 à 10h38
Renseignement pris auprès de la principale intéressée, celle-ci nous confie qu’elle va dorénavant « davantage se consacrer à la Hadopi », mais également à un groupe de travail à la Chancellerie et à sa vie personnelle.
Tu m’étonnes ! Avec tout le boulot qu’elle a, maintenant elle doit en avoir un paquet de torrents à rattraper " />
Le 05/05/2014 à 10h54
Le 05/05/2014 à 11h19
je pige pas: elle n’est plus maintenue dans l’effectif/a la tete de la hadopi, et DONC, elle va pouvoir se consacrer PLUS à la hadopi maintenant ?
quand elle y etait elle bullait en regardant l’horloge ? si elle voulait bosser pour l’hadopi, fallait peut etre le faire pendant qu’elle y etait, non ?
ou alors un truc m’a echappé
Le 05/05/2014 à 11h20
Le 05/05/2014 à 11h38
Le 05/05/2014 à 11h41
Le 05/05/2014 à 12h56
Le 05/05/2014 à 12h58
Le 05/05/2014 à 13h01
Le 05/05/2014 à 13h28
salut
c’est le genre de personne : que tu sors par la porte, ET….elle rentre par la fenêtre !
elle est coriace !
je croyais que le Gouv. voulait faire oublier l’Hadopi ?
http://www.numerama.com/magazine/17692-l-incroyable-foutage-de-gueule-de-l-hadop…
Le 05/05/2014 à 13h34
Le 05/05/2014 à 13h37
Le 05/05/2014 à 13h40