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L’ARCEP va définir de nouvelles règles pour la mutualisation des réseaux mobiles

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L'ARCEP va définir de nouvelles règles pour la mutualisation des réseaux mobiles

Le 16 octobre 2015 à 08h30

L'ARCEP mettra bientôt en consultation publique des lignes directrices pour la mutualisation des réseaux mobiles. Il y a quelques semaines, la loi Macron lui a donné le pouvoir de contrôler les contrats d'itinérance et de partage de réseaux.

Le régulateur des télécoms, l'ARCEP, veut mieux encadrer la mutualisation des réseaux mobiles. Deux contrats sont concernés : l'itinérance de Free Mobile sur le réseau d'Orange et le partage de réseau entre Bouygues Telecom et Numericable-SFR. L'autorité vient d'annoncer qu'elle présentera d'ici la fin de l'année des lignes directrices pour ces accords, destinées à définir un cadre général d'analyse pour l'ARCEP et la manière dont ce cadre s'appliquera aux deux contrats en cours.

De nouvelles règles pour de nouveaux pouvoirs

Cette annonce n'est pas une surprise, le sujet étant sur la table depuis plusieurs semaines. Promulguée en août, la loi Macron confie de nouveaux pouvoirs au régulateur sur les accords d'itinérance mobile. L'autorité peut ainsi demander la modification d'un contrat pour qu'il respecte la régulation, que ces nouvelles lignes directrices doivent représenter. Une décision récente du Conseil d'État apporte également de l'eau au moulin de l'ARCEP.

La semaine dernière, le Conseil a en effet dévoilé deux décisions prises suite à des attaques de Bouygues Telecom contre l'itinérance de Free sur le réseau d'Orange. Dans sa première demande, l'opérateur exigeait du régulateur qu'il prépare la fin du contrat entre Free et Orange pour début 2016. Dans la deuxième, il demandait à ce que les mesures effectuées sur le réseau Free Mobile ne comprennent pas l'itinérance. Deux requêtes auxquelles le Conseil d'État a dit non.

La consultation publique prévue pour la fin d'année

Dans l'un des deux cas, l'ARCEP disait ne pas être compétente pour définir la fin d'un contrat d'itinérance signé entre deux opérateurs. Une erreur selon le Conseil, qui a confirmé que le régulateur pouvait mettre son nez dans ces accords. Dans son communiqué, l'autorité explique d'ailleurs qu'elle a débuté une analyse approfondie des deux contrats de partage dès juillet, ce qu'elle nous avait confirmé à l'époque.

Pour préparer son texte, le régulateur est déjà au travail. Deux membres du collège de l'ARCEP ont ainsi « animé un dialogue avec les acteurs » et un questionnaire a été envoyé aux opérateurs concernés. Il restera à l'autorité à procéder à des auditions et rédiger les lignes directrices. La consultation publique est prévue pour « la fin de l’année 2015 ». Le texte sera notamment transmis à l'Autorité de la concurrence. L'adoption des nouvelles lignes directrices devra intervenir au premier trimestre 2016.

Commentaires (27)

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coket a écrit :



C’est mon navigateur ou c’est le souk pour les quote sur la version mobile ?







Non non c’est vraiment le bordel et ça fait plusieurs jour que c’est comme ça…depuis l’annonce du https pour les premium (je sait pas si c’est lié…) la lecture des com est pénible au possible.


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jinge a écrit :



Non, vraiment clairement, Bouygues est celui qui s’est toujours plaint et qui continue dans ce sens. Il a d’ailleurs récupéré pas mal d’argent auprès des autres comme ça. C’est une politique d’entreprise, apparemment c’est un peu la même chose dans le bâtiment d’après ce que j’ai compris même si là je ne connais pas trop le sujet. Je trouve ça dommage, mais c’est une stratégie qui semble payer pour eux.





Tu as tellement raison



Un exemple parmi tant d’autres


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“Je pense que l’autorisation a clairement défavorisé les autres opérateurs pourtant, sachant que ByTel s’est retrouvé avec 65% de la population couverte du jour au lendemain, alors que les autres galèrent à y arriver. Il a fallu de nombreux mois pour qu’Orange, qui a pourtant une force financière bien supérieure aux autres y arrive. Et surtout, Bouygues n’a quasiment rien déployé depuis.

Si Bouygues est réputé pour avoir un bon réseau aujourd’hui, c’est uniquement grace à cet avantage que lui a donné l’ARCEP. Donc c’était bien un cadeau pour compenser l’arrivée de Free Mobile.





Pour la rentabilisation des 30%du territoire les moins dense, le soucis n’est pas l’investissement, mais je dirais surtout les coûts opérationnels et de maintenance (location d’infrastructure, énergie, etc) qu’il est difficile de justifier pour un opérateur isolé.”





Si tu lis bien le pdf que j’ai mis en lien dans mon précédent commentaire, il est écrit les conditions qui autorisent Bouygues Télécom à convertir sa bande 1800 MHz en 4G :



“A l’issue de cette démarche, l’ARCEP a publié, le 12 mars 2013,

un document d’orientation visant à donner aux acteurs une bonne visi-

bilité sur les conditions dans lesquelles les demandes de refarming

des opérateurs mobiles seront examinées. Ce document prévoit

également la répartition future de la bande 1800 MHz entre les quatre

opérateurs, une fois qu’elle sera entièrement ouverte à la 4G :

20 MHz duplex pour chacun des trois opérateurs historiques et

15 MHz duplex pour Free Mobile sur tout le territoire métropolitain.



L’ARCEP a ensuite publié,le 14 mars 2013, sa réponse à la

demande de Bouygues Telecom. L’Autorité a estimé qu’aucun motif ne

rendait nécessaire le maintien de la restriction à la seule technologie

GSM dans l’autorisation de Bouygues Telecom, dès lorsqu’un rééquili-

brage de la répartition de la bande 1800 MHz est mis en œuvre. Ainsi,

Bouygues Telecom pourra, s’il le souhaite, réutiliser la bande

1800MHz pour d’autres technologies que le GSM,à compter du

1er octobre 2013, sous réserve que son patrimoine de fréquences soit

préalablement réduit à 23,8 MHz au plus à cette date, puis à 21,6 MHz

en 2014 et 2015 selon les zones, puis au 25 mai 2016, à 20MHz.

(…)

Au titre de ce rééquili-

brage, Free Mobile, qui ne dispose pas de fréquences dans la bande 1800MHz, peut, de son côté,

demander l’attribution des fréquences disponibles dans cette bande.”

source : La réutilisation de la bande 1800 MHz en France : liberté, égalité, équilibre - arcep.fr



Quand je lis ces conditions, si je comprends bien, je ne vois pas en quoi les autres opérateurs auraient été lésés. L’ARCEP leur donne des outils pour profiter de la demande de Bouygues Télécom pour accélérer le développement de leur réseau 4G aussi. Free mobile peut même demander l’attribution immédiate de fréquences disponibles dans la bande 1800 MHz cédées par Bouygues Télécom.



Pour ce qui concerne cette itinérance de SFR sur le réseau 4G de Bouygues télécom (en attendant la mise en place de la mutualisation), tu m’apprends quelque chose.

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carbier a écrit :



Tu as tellement raison



Un exemple parmi tant d’autres





Attention, je n’ai jamais dit que c’était le seul à se plaindre, je dis que c’est celui qui se plaint le plus. Et sur des sujets tout autre que ses concurrents: les autres c’est souvent en réponse à des attaques directes, alors que Bouygues signe un contrat (parfois) et ensuite attaque le concurrent pour dire que ce contrat a été injuste et qu’il doit donc avoir réparation.  En gros Bouygues c’est du commercial, alors que les autres c’est de l’image/des déclarations/… C’est des genres de procès très différents et l’objectif est très différent également: dans un cas on veut en général arrêter une pratique, dans l’autre cas on essaie de gagner de l’argent.


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joma74fr a écrit :



“A l’issue de cette démarche, l’ARCEP a publié, le 12 mars 2013,

un document d’orientation visant à donner aux acteurs une bonne visi-

bilité sur les conditions dans lesquelles les demandes de refarming

des opérateurs mobiles seront examinées. Ce document prévoit

également la répartition future de la bande 1800 MHz entre les quatre

opérateurs, une fois qu’elle sera entièrement ouverte à la 4G :

20 MHz duplex pour chacun des trois opérateurs historiques et

15 MHz duplex pour Free Mobile sur tout le territoire métropolitain.



L’ARCEP a ensuite publié,le 14 mars 2013, sa réponse à la

demande de Bouygues Telecom. L’Autorité a estimé qu’aucun motif ne

rendait nécessaire le maintien de la restriction à la seule technologie

GSM dans l’autorisation de Bouygues Telecom, dès lorsqu’un rééquili-

brage de la répartition de la bande 1800 MHz est mis en œuvre. Ainsi,

Bouygues Telecom pourra, s’il le souhaite, réutiliser la bande

1800MHz pour d’autres technologies que le GSM,à compter du

1er octobre 2013, sous réserve que son patrimoine de fréquences soit

préalablement réduit à 23,8 MHz au plus à cette date, puis à 21,6 MHz

en 2014 et 2015 selon les zones, puis au 25 mai 2016, à 20MHz.

(…)

Au titre de ce rééquili-

brage, Free Mobile, qui ne dispose pas de fréquences dans la bande 1800MHz, peut, de son côté,

demander l’attribution des fréquences disponibles dans cette bande.”

source : La réutilisation de la bande 1800 MHz en France : liberté, égalité, équilibre - arcep.fr



Quand je lis ces conditions, si je comprends bien, je ne vois pas en quoi les autres opérateurs auraient été lésés. L’ARCEP leur donne des outils pour profiter de la demande de Bouygues Télécom pour accélérer le développement de leur réseau 4G aussi. Free mobile peut même demander l’attribution immédiate de fréquences disponibles dans la bande 1800 MHz cédées par Bouygues Télécom. 



Des fréquences 1800 devaient dans tous les cas revenir à Free. Ca a juste un peu changé le calendrier, mais il a quand même du attendre plus de 2 ans pour avoir 5MHz, le minimum pour faire la 4G

 

Pourquoi je considère qu’il y a eu distortion de la concurrence, pour plusieurs raisons:




  1. Ca a eu lieu après les attributions des fréquences 8002600 sans que ça ait été évoqué après,et seul Bouygues pouvait se permettre d’en profiter

  2. Bouygues avait une grosse partie de son réseau prêt pour le passage de la 1800 en 4G, ce qui lui a conféré une avance significative sur ses concurrents en termes de déploiements, très difficilement rattrapable dans le contexte d’un déploiement normal (ce qu’il n’a pas fait par la suite, mais ça c’est son problème)

  3. Afin que ça n’ait pas trop d’impact sur la concurrence, Bouygues devait payer une contrepartie financière, cette contrepartie a été annulée (sinon probablement que Free aurait déployé le 1800 tout de suite également)

  4. Ca n’a bénéficié à aucun autre opérateur (mis à part indirectement à SFR via l’itinérance, mais c’est un effet de bord)

     





    joma74fr a écrit :



    Pour ce qui concerne cette itinérance de SFR sur le réseau 4G de Bouygues télécom (en attendant la mise en place de la mutualisation), tu m’apprends quelque chose.



     Ils ont signé sans trop se poser de questions, quand ils se sont aperçus l’année dernière de comment ça allait se passer, ils s’en sont mordus les doigts…


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De nouveaux pouvoirs entrainent de nouvelles responsabilités :)




  'modifier un contrat' c'est assez vague.   



Ca serais plutôt forcer a en reforger un.

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Décision rapide de l’ARCEP finalement. Il reste à voir ce qui sera décidé et si les opérateurs concernés se montreront coopératifs et ce que fera l’ARCEP dans le cas contraire. J’imagine que les 4 opérateurs vont se surveiller mutuellement.

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joma74fr a écrit :



J’imagine que les 4 opérateurs vont se surveiller mutuellement.





Dans l’actu récente, c’est surtout un qui dénonce tous ses p’tits camarades à la maitresse <img data-src=" />

Il va voir sa gueule à la récré <img data-src=" />


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joma74fr a écrit :



Décision rapide de l’ARCEP finalement. Il reste à voir ce qui sera décidé et si les opérateurs concernés se montreront coopératifs et ce que fera l’ARCEP dans le cas contraire. J’imagine que les 4 opérateurs vont se surveiller mutuellement.





C’est&nbsp;la consultation qui est à la fin de l’année, après il y a donc&nbsp;1 mois pour les réponses d’opérateurs, puis un mois d’analyse des réponses puis publication d’une décision ou d’une nouvelle consultation.



A voir ce que ça donne, mais il va falloir qu’il y ait un équilibre à long terme : Free va forcément demander à ne pas être isolé, ce qui va revenir à soit lui accorder l’itinérance éternelle sur les zones peu denses, soit forcer Orange ou SFR-Bouygues à autoriser Free à intégrer&nbsp;une mutualisation. Free étant le dernier entrant, et donc le plus faible en réseau, il ne peut être isolé.

C’est un peu normal, et c’est Bouygues qui va avoir le retour de baton.

A voir si les opérateurs préfèreront s’entendre pour un élargissement des zones blanches à une plus grosse partie du territoire (donc où tout le monde peut mutualiser), ou s’ils préfèreront&nbsp;mutualiser avec&nbsp;Free.


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jinge a écrit :



A voir ce que ça donne, mais il va falloir qu’il y ait un équilibre à long terme : Free va forcément demander à ne pas être isolé, ce qui va revenir à soit lui accorder l’itinérance éternelle sur les zones peu denses, soit forcer Orange ou SFR-Bouygues à autoriser Free à intégrer une mutualisation. Free étant le dernier entrant, et donc le plus faible en réseau, il ne peut être isolé.

C’est un peu normal, et c’est Bouygues qui va avoir le retour de baton.





Quel retour de baton ?

BT a attaqué un avantage qu’eux même n’ont pas eu pour se lancer…



Avec pour corollaire: pourquoi Free ne peut être isolé ? Free revendiquant 75% de couverture, ils peuvent voler de leurs propres ailes en 3/4G non ? (pour la 2G c’est différent)


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ils en ont eu tellement d’autres. appui politique tout en haut de la pyramide gouvernemental, décallage des obligations dans le temps. ==&gt; voire jusqu’à l’arrivée de Free.

Dés que Martin Pleure, le gouvernement tousse.



&nbsp;HS :&nbsp;Pour SFR, moi je trouve navrant que le gouvernement applaudisse un Français exilé au Lux et bientot au pays bas pour des raisons fiscales et qu’il mette des bâtons dans les pieds d’un de ses concurrents directs.



Deux poids 2 mesures.

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carbier a écrit :



Quel retour de baton ?

BT a attaqué un avantage qu’eux même n’ont pas eu pour se lancer…



Avec pour corollaire: pourquoi Free ne peut être isolé ? Free revendiquant 75% de couverture, ils peuvent voler de leurs propres ailes en 3/4G non ? (pour la 2G c’est différent)



BT a eu énormément d’avantages et pendant de très nombreuses années, ils n’ont rien à envier&nbsp;au contrat d’itinérance (pour ne citer qu’eux on pourra citer les terminaisons d’appelsasymétriques et l’autorisation 4G sur les 1800). D’autant qu’il semblerait qu’un contrat d’itinérance leur avait été proposé, mais qu’ils l’ont refusé.



Le problème n’est pas pour n’importe quel opérateur les 90 premiers % de couverture, mais bien les 10 derniers.

En parlant de couverture de territoire on dirait qu’il est facile de couvrir 10-30% du territoire, mais le reste coûte beaucoup plus cher pour des revenus quasi-inexistants en face.



Dans tous les cas Bouygues est toujours à râler que les autres l’embêtent et ne le laissent pas tranquille. Pour une fois ils auraient pu avoir raison en dénonçant l’itinérance de SFR sur leur réseau 4G, mais en même temps c’est eux qui ont signé sans se poser avant la question de la réciprocité… Après ça ne me choquerait pas qu’ils l’attaquent car pour cette fois ça les concerne vraiment.

&nbsp;


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A5P1R1N3 a écrit :



&nbsp;HS :&nbsp;Pour SFR, moi je trouve navrant que le gouvernement applaudisse un Français exilé au Lux et bientot au pays bas pour des raisons fiscales et qu’il mette des bâtons dans les pieds d’un de ses concurrents directs.



Deux poids 2 mesures.&nbsp;



&nbsp;

Le gouvernement applaudit quoi? Il ne me semble pas qu’SFR ait eu un quelconque appui du gouvernement, ils&nbsp;ont les moyens de se débrouiller tout seuls.

Cependant il est vrai qu’il aurait été probablement préférable qu’en 2011 c’est Free qui ait été autorisé à racheter SFR plutôt que NC, ou au pire Bouygues en 2013-2014 même si je pense qu’ils n’auraient pas été capables de gérer l’ensemble. (il faut dire que Free n’a pas fait de merveilles non plus avec Alice…)


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A5P1R1N3 a écrit :



ils en ont eu tellement d’autres. appui politique tout en haut de la pyramide gouvernemental, décallage des obligations dans le temps. ==&gt; voire jusqu’à l’arrivée de Free.

Dés que Martin Pleure, le gouvernement tousse.





Ben oui c’est pour cela que:

1- BT a été condamné avec Orange et SFR pour entente

2- Un 4ème opérateur (aka Free) a été autorisé à s’implanter avec des conditions sans commune mesure



J’ai toujours adoré les complotistes en herbe <img data-src=" />


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jinge a écrit :



BT a eu énormément d’avantages et pendant de très nombreuses années, ils n’ont rien à envier au contrat d’itinérance (pour ne citer qu’eux on pourra citer les terminaisons d’appelsasymétriques et l’autorisation 4G sur les 1800).





C’est sur que les terminaisons d’appel cela permet de se faire une base clientèle énorme alors qu’on ne couvre que 15% du territoire…


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carbier a écrit :



C’est sur que les terminaisons d’appel cela permet de se faire une base clientèle énorme alors qu’on ne couvre que 15% du territoire…





Il me semble qu’en 2010, soit 14 ans après son arrivée… Bouygues Telecom couvrait bien plus que 15% du territoire. Et pourtant il avait toujours l’asymetrie de terminaison. Ils ont été financés pendant des années, ils ont préféré verser des dividendes que de rattraper leur retard de réseau. Ils l’ont payé par des PDM plus faibles pendant des années, maintenant ils le payent encore en conservant ces PDM &nbsp;(il y a une grosse inertie sur l’évolution des parcs, malgré un taux de churn important).


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Bien vu

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D’après moi, l’itinérance 3G de Free mobile se terminera probablement courant 2016, Free mobile couvrant 70% à 80% et devant couvrir 90% début 2018. Free mobile a les moyens de financer la suite du développement de son réseau avec son réseau 3G actuel.



Quant à l’itinérance 2G de Free mobile, celle-ci sera probablement réduite à plus ou moins court terme. Même si l’itinérance 2G perdurera sur les téléphones 2G, dans le but de permettre à Free mobile de subvenir aux besoins de la clientèle disposant d’un terminal compatible uniquement 2G. Les terminaux 3G seront probablement interdits d’accès à l’itinérance 2G de Free.



Free mobile n’est pas obligé d’accéder à une mutualisation quelconque en zone moins dense. En revanche, très certainement que la mutualisation entre 2 opérateurs, obligera ces opérateurs à proposer aux autres opérateurs un accès à cette mutualisation. Encore faut-il que Free soit volontaire pour intégrer un réseau mutualisé en zone peu dense.

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&nbsp;avec 55% de taux de couverture du territoire, un réseau couvre près de 85% de la

population ;






  • &nbsp; avec 65% de taux de couverture du territoire, un réseau couvre plus de 90% de la

    population ;



  • &nbsp; avec 75% de taux de couverture du territoire, un réseau couvre plus de 95% de la

    population ;



    &nbsp;-&nbsp;avec 80% de taux de couverture du territoire, un réseau couvre plus de 97% de la

    population ;



    &nbsp;-&nbsp;avec 90% de taux de couverture du territoire, un réseau couvre plus de 99% de la

    population.



    Ca me semble un peu optimiste, mais c’est source :

    http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/014000660.pd…

    &nbsp;

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Il me semble que n’importe quel opérateur pouvait demander de mettre la 4G sur du 1800. Mais Bouygues ayant de la place sur son réseau avait intérêt à le faire plus tôt. Free, avec tous ses clients sur l’offre à 2€ et en majorité en 2G, c’était moins évident d’autant plus qu’ils avaient des obligations sur la 3G. Il commence maintenant au fur et à mesure du renouvellement des terminaux et certainement des migrations. Orange, avec l’itinérance Free et donc beaucoup de terminaux 2G de Free…Pour l’itinérance de Free, Stéphane Richard a toujours dit que si Orange ne l’avait pas proposée, quelqu’un d’autre l’aurait faite et sinon l’Arcep l’aurait imposée.

A partir du moment où on autorise un nouvel opérateur, il est préférable de ne pas le faire partir avec un gros boulet au pied. C’est le boulot de l’Arcep de vérifier cela et qu’on n’aboutit pas à une entrave à la concurrence. Cela permet de sortir des services innovants, une meilleure qualité de service, baisse des prix en jouant sur les 3 paramètres.

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Il y a peu de chances que l’itinérance se coupe en 2016: Free n’est pas présent partout. Par contre partout où Free est présent il y a des chances que l’itinérance soit désactivée effectivement.



Sinon je pense qu’effectivement que Free sera bien volontaire pour mutualiser les zones peu denses, c’est assez logique. Surtout que mutualiser n’empeche pas de déployer pour un jour se détacher de cette itinérance. Mais chaque pylone a un coût non compressible, d’installation mais aussi mensuel de collecte. Donc mutualiser permet de réduire ces coûts.

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jinge a écrit :



BT a eu énormément d’avantages et pendant de très nombreuses années, ils n’ont rien à envier au contrat d’itinérance (pour ne citer qu’eux on pourra citer les terminaisons d’appelsasymétriques et l’autorisation 4G sur les 1800). D’autant qu’il semblerait qu’un contrat d’itinérance leur avait été proposé, mais qu’ils l’ont refusé.





à noter que l’autorisation accordée à Bouygues télécom d’utiliser la norme 4G sur les fréquences 1800 MHz de sa licence 2G-GSM s’est accompagnée de conditions pour ne pas défavoriser les autres opérateurs :

La réutilisation de la bande 1800 MHz en France : liberté, égalité, équilibre



D’ailleurs, il est difficile de comparer l’introduction de Bouygues Télécom et celle de Free mobile tellement la situation sur le marché est différente.









jinge a écrit :



Le problème n’est pas pour n’importe quel opérateur les 90 premiers % de couverture, mais bien les 10 derniers.

En parlant de couverture de territoire on dirait qu’il est facile de couvrir 10-30% du territoire, mais le reste coûte beaucoup plus cher pour des revenus quasi-inexistants en face.





Effectivement, il est plus difficile de rentabiliser (investissement à long terme) les 10%-30% du territoire en zones de population peu denses du territoire. Cependant lorsque l’opérateur dispose déjà d’un réseau correctement dimensionné en zones denses et très denses, l’investissement en zone peu dense est tout à fait possible et est prévu comme une obligation dans la licence que l’opérateur a accepté (environ 10 ans pour couvrir 90% de la population).



D’ailleurs, la mutualisation des réseaux en zones peu denses, entre opérateurs, est une facilité que l’ARCEP souhaite accorder aux opérateurs pour accélérer la couverture de l’Hexagone en conformité avec les exigences de l’Autorité de la Concurrence.









jinge a écrit :



Dans tous les cas Bouygues est toujours à râler que les autres l’embêtent et ne le laissent pas tranquille. Pour une fois ils auraient pu avoir raison en dénonçant l’itinérance de SFR sur leur réseau 4G, mais en même temps c’est eux qui ont signé sans se poser avant la question de la réciprocité… Après ça ne me choquerait pas qu’ils l’attaquent car pour cette fois ça les concerne vraiment.





2 remarques :





  • D’abord, les 4 opérateurs se plaignent régulièrement des abus des uns et des autres, ce n’est pas spécifique à Bouygues Télécom.

  • Ensuite, de quelle itinérance de SFR sur le réseau 4G de Bouygues Télécom est-il question ?



    S’il s’agit de la mutualisation 3G-4G entre Bouygues et SFR en zones peu denses, cette mutualisation entre dans le cadre des règles fixées par l’ARCEP et cette mutualisation sera revue et sûrement modifiée par l’ARCEP. J’imagine que Free et Orange sont très vigilants à ce sujet.





    D’une manière générale, actuellement, Bouygues Télécom se montre très plaignant envers Free mobile et Orange sur le marché mobile et très plaignant envers NC-SFR sur le fixe très haut débit (comme Orange d’ailleurs, sauf que Orange semble réussir actuellement à renégocier facilement avec NC-SFR ses accords de couverture très haut débit dans les zones moyennement denses). La situation semble en effet très tendue pour Bouygues Télécom.


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“Il y a peu de chances que l’itinérance se coupe en 2016: Free n’est pas présent partout. Par contre partout où Free est présent il y a des chances que l’itinérance soit désactivée effectivement. ”





Concernant l’itinérance sur le réseau 3G d’Orange, je tiens le pari qu’elle sera terminée courant 2016 et que Free mobile devra se contenter de son propre réseau 3G.



Question d’incitation au développement du réseau 3G de Free mobile et du respect des engagements de Free mobile contenus dans sa licence.



A part ça, effectivement, la mutualisation en zones peu denses est un choix plutôt raisonnable pour couvrir tout le territoire.

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joma74fr a écrit :



D’une manière générale, actuellement, Bouygues Télécom se montre très plaignant envers Free mobile et Orange sur le marché mobile et très plaignant envers NC-SFR sur le fixe très haut débit (comme Orange d’ailleurs, sauf que Orange semble réussir actuellement à renégocier facilement avec NC-SFR ses accords de couverture très haut débit dans les zones moyennement denses). La situation semble en effet très tendue pour Bouygues Télécom.





J’entends beaucoup le boss d’orange râler à la tv sur les concurrent mais je vois beaucoup moins d’articles de procès ou de plaintes réelles.

Ceci étant dit, je ne suis pas du tout spécialiste du secteur, mais orange semble bien réussir le virage de la fibre (la vraie quoi) alors que les autres sont complètement à la ramasse : free ne propose rien, SFR propose le câble et BT s’appuie sur le câble de SFR.

Déjà que orange est le plus gros opérateur, si en plus ils sont leader sur le fibre, c’est quand même plus facile pour négocier avec les opérateurs qui sont à l’ouest.



Il n’y a que sfr qui peut s’en tirer provisoirement avec le câble. Mais ils se retrouvent pénalisé dès que la fibre arrive dans l’immeuble.



Ce n’est que mon avis perso hein. En tout cas votre débat est intéressant, ce n’est pas parti en troll.


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11h10 a écrit :



Il me semble que n’importe quel opérateur pouvait demander de mettre la 4G sur du 1800. Mais Bouygues ayant de la place sur son réseau avait intérêt à le faire plus tôt. Free, avec tous ses clients sur l’offre à 2€ et en majorité en 2G, c’était moins évident d’autant plus qu’ils avaient des obligations sur la 3G. Il commence maintenant au fur et à mesure du renouvellement des terminaux et certainement des migrations. Orange, avec l’itinérance Free et donc beaucoup de terminaux 2G de Free…Pour l’itinérance de Free, Stéphane Richard a toujours dit que si Orange ne l’avait pas proposée, quelqu’un d’autre l’aurait faite et sinon l’Arcep l’aurait imposée.

A partir du moment où on autorise un nouvel opérateur, il est préférable de ne pas le faire partir avec un gros boulet au pied. C’est le boulot de l’Arcep de vérifier cela et qu’on n’aboutit pas à une entrave à la concurrence. Cela permet de sortir des services innovants, une meilleure qualité de service, baisse des prix en jouant sur les 3 paramètres.



Au moment des enchères pour les 2600 et 800, il n’était pas question de 4G sur les 1800, ça n’a été soulevé qu’après à la demande de BT pour “l’aider car Free Mobile le déstabilisait et mettait en péril son business”





joma74fr a écrit :



“Il y a peu de chances que l’itinérance se coupe en 2016: Free n’est pas présent partout. Par contre partout où Free est présent il y a des chances que l’itinérance soit désactivée effectivement. ”





Concernant l’itinérance sur le réseau 3G d’Orange, je tiens le pari qu’elle sera terminée courant 2016 et que Free mobile devra se contenter de son propre réseau 3G.



Question d’incitation au développement du réseau 3G de Free mobile et du respect des engagements de Free mobile contenus dans sa licence.



A part ça, effectivement, la mutualisation en zones peu denses est un choix plutôt raisonnable pour couvrir tout le territoire.



&nbsp;Je ne pense pas, car justement, contrairement aux autres, Free Mobile a respecté tous ses engagements et a prouvé qu’il voulait vraiment déployer son réseau. Donc tant qu’il continuera à déployer à un rythme soutenu il n’y a pas de raison de le priver de l’itinérance dans les&nbsp;zones nonencore couvertes (il nepeut pas aller plus vite que cequ’il est possible de faire financièrement et en temps.

C’est pour ça que je pense qu’ils anticipent l’arrêt en zones denses pour compenser par une continuité en zones peu denses.&nbsp;


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joma74fr a écrit :



à noter que l’autorisation accordée à Bouygues télécom d’utiliser la norme 4G sur les fréquences 1800 MHz de sa licence 2G-GSM s’est accompagnée de conditions pour ne pas défavoriser les autres opérateurs :

La réutilisation de la bande 1800 MHz en France : liberté, égalité, équilibre



D’ailleurs, il est difficile de comparer l’introduction de Bouygues Télécom et celle de Free mobile tellement la situation sur le marché est différente.&nbsp;

&nbsp;

&nbsp;

Effectivement, il est plus difficile de rentabiliser (investissement à long terme) les 10%-30% du territoire en zones de population peu denses du territoire. Cependant lorsque l’opérateur dispose déjà d’un réseau correctement dimensionné en zones denses et très denses, l’investissement en zone peu dense est tout à fait possible et est prévu comme une obligation dans la licence que l’opérateur a accepté (environ 10 ans pour couvrir 90% de la population).



D’ailleurs, la mutualisation des réseaux en zones peu denses, entre opérateurs, est une facilité que l’ARCEP souhaite accorder aux opérateurs pour accélérer la couverture de l’Hexagone en conformité avec les exigences de l’Autorité de la Concurrence.&nbsp;&nbsp;



&nbsp;

Je pense que l’autorisation a clairement défavorisé les autres opérateurs pourtant, sachant que ByTel s’est retrouvé avec 65% de la population&nbsp;couverte du jour au lendemain, alors que les autres galèrent à y arriver. Il a fallu de nombreux mois pour qu’Orange,&nbsp;qui a pourtant une force financière bien supérieure aux autres y arrive. Et surtout, Bouygues n’a quasiment rien déployé depuis.

Si Bouygues est réputé pour avoir un bon réseau aujourd’hui, c’est uniquement grace à cet avantage que lui a donné l’ARCEP. Donc c’était bien un cadeau pour compenser l’arrivée de Free Mobile.



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Pour la rentabilisation des&nbsp;30%du territoire les moins dense, le soucis n’est pas l’investissement, mais je dirais surtout&nbsp;les coûts opérationnels et de maintenance&nbsp;(location d’infrastructure, énergie,&nbsp;etc) qu’il est difficile de justifier pour un opérateur isolé.

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“2 remarques :





  • D’abord, les 4 opérateurs se plaignent régulièrement des abus des uns et des autres, ce n’est pas spécifique à Bouygues Télécom.

  • Ensuite, de quelle itinérance de SFR sur le réseau 4G de Bouygues Télécom est-il question ? S’il s’agit de la mutualisation 3G-4G entre Bouygues et SFR en zones peu denses, cette mutualisation entre dans le cadre des règles fixées par l’ARCEP et cette mutualisation sera revue et sûrement modifiée par l’ARCEP. J’imagine que Free et Orange sont très vigilants à ce sujet.





    D’une manière générale, actuellement, Bouygues Télécom se montre très plaignant envers Free mobile et Orange sur le marché mobile et très plaignant envers NC-SFR sur le fixe très haut débit (comme Orange d’ailleurs, sauf que Orange semble réussir actuellement à renégocier facilement avec NC-SFR ses accords de couverture très haut débit dans les zones moyennement denses). La situation semble en effet très tendue pour Bouygues Télécom.



    Non, vraiment clairement, Bouygues est celui qui s’est toujours plaint et qui continue dans ce sens. Il a d’ailleurs récupéré pas mal d’argent auprès des autres comme ça. C’est une politique d’entreprise, apparemment c’est un peu la même chose dans le bâtiment d’après ce que j’ai compris même si là je ne connais pas trop le sujet. Je trouve ça dommage, mais c’est une stratégie qui semble payer pour eux.



    Pour l’itinérance de SFR sur le réseau 4G, il est question que SFR ait accès à la 4G 1800 de Bouygues jusqu’à la mise en place de la mutualisation (je ne sais plus pour la suite). SFR a gagné d’un coup 20-30% de couverture de population en décembre dernier car il a eu accès au réseau de Bouygues.

    Sauf que ça&nbsp;a été décidé il y a maintenant un certain temps dans un tout autre contexte (un contexte où SFR investissait encore dans son réseau, où il pouvait donc y avoir une contrepartie intéressante pour Bouygues).

    &nbsp;Dans cet accord, Bouygues s’est clairement fait avoir, d’ailleurs SFR l’a même écrit dans son dernier rapport annuel ^^







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L’ARCEP va définir de nouvelles règles pour la mutualisation des réseaux mobiles

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