Anti-trust : nouveau front européen pour Google, la cartographie sur Android

Anti-trust : nouveau front européen pour Google, la cartographie sur Android

C'est la Maps qu'elle préfère

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Marc Rees

Publié dans

Droit

12/11/2015 3 minutes
31

Anti-trust : nouveau front européen pour Google, la cartographie sur Android

Ce n’est encore qu’un questionnaire, mais il témoigne de l’intérêt des autorités bruxelloises pour les causes de la prévalence de Google sur le marché de la cartographie sur Android.

Selon Bloomberg Business, la Commission européenne a adressé un questionnaire à plusieurs acteurs concurrents, comme Tom-tom, Garmin ou Here, l’application de navigation de Nokia. L’enjeu ? Savoir si Google Maps a supplanté les GPS concurrents, qu’ils soient logiciels, matériels, voire embarqués dans les véhicules. Cette initiative veut nourrir de futures conclusions en glanant également des données volumétriques comme le nombre d’utilisateurs, les coûts supportés par les éditeurs, etc.

Cette mesure s’inscrit dans la lignée de l’enquête formelle ouverte en avril 2015 concernant Android, en plus d’un autre front visant le moteur de recherche. Margrethe Vestager, commissaire européenne chargée de la politique de concurrence, avait alors commenté ses objectifs : « Les smartphones, tablettes et autres appareils similaires jouent un rôle de plus en plus important dans la vie quotidienne de nombreuses personnes et je veux faire en sorte que les marchés de ce secteur puissent prospérer sans contraintes anticoncurrentielles imposées par quelque société que ce soit ».

Inquiétudes sur les accords passés avec Google

Le nœud du potentiel problème ? « La majorité des fabricants de smartphones et tablettes utilisent le système d’exploitation Android en combinaison avec un éventail d’applications et de services propriétaires de Google. Ces fabricants concluent des accords avec Google afin d'obtenir le droit d’installer des applications de Google sur leurs appareils Android ».

Plus précisément, il s’agit de savoir si Google n’aurait pas violé les règles européennes de la concurrence « en entravant le développement et l’accès au marché des systèmes d’exploitation, applications et services concurrents pour appareils mobiles, au détriment des consommateurs et des développeurs de services et produits innovants ». Si cette enquête ne préjuge en rien de l’issue, trois questions sont posées par les autorités :

  1. Google oblige-t-il ou incite-t-il les fabricants de smartphones à préinstaller exclusivement les applications ou services de Google?
  2. Google empêche-t-il ces acteurs de développer et commercialiser des versions modifiées et potentiellement concurrentes d'Android ?
  3. Google a-t-il illégalement entravé ce marché en liant ou groupant ses services et applications distribués sur des appareils Android avec d'autres applications, services et/ou interfaces de programmation d'applications de son cru ?

Écrit par Marc Rees

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Introduction

Inquiétudes sur les accords passés avec Google

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Commentaires (31)


C’est super intéressant <img data-src=" />



La grande question que cette enquête devra répondre c’est :

Est ce que l’Open Handset Alliance, qui est sensé être le groupe qui “gère” Android et qui “pilote” les décisions (comme obliger l’installation de Google Map & co), est en fait “Google”, ou est ce que c’est un consorcium (donc que les “contraintes” sont l’objet d’une décision conjointe des constructeurs, opérateurs ET Google).



Si ce sont les constructeurs qui “s’imposent” la contrainte, comment condamner Google <img data-src=" />



Pour le coup, j’aimerai vraiment connaitre comment fonctionne l’OHA <img data-src=" />


Si les politiques favorisaient le projet OpenStreetMap, cette démarche de la commission n’aurait pas lieu d’être.


Justement, elle se poserait d’autant plus … si les politiques favorisent open street map et que tout le monde utilise Gmap parce que c’est “offert avec Android”, ce n’est pas bon <img data-src=" />








atomusk a écrit :



C’est super intéressant <img data-src=" />



La grande question que cette enquête devra répondre c’est :

Est ce que l’Open Handset Alliance, qui est sensé être le groupe qui “gère” Android et qui “pilote” les décisions (comme obliger l’installation de Google Map & co), est en fait “Google”, ou est ce que c’est un consorcium (donc que les “contraintes” sont l’objet d’une décision conjointe des constructeurs, opérateurs ET Google).



Si ce sont les constructeurs qui “s’imposent” la contrainte, comment condamner Google <img data-src=" />



Pour le coup, j’aimerai vraiment connaitre comment fonctionne l’OHA <img data-src=" />





Si je ne me trompes pas, l’OHA gère AOSP alors que Google fourni un “support étendu” auprès des constructeurs, par le biais de certifications etc… Et c’est là qu’il laisse le choix d’accepter obligatoirement les programmes Google pour que ce support ne soit vain.









atomusk a écrit :



C’est super intéressant <img data-src=" />



La grande question que cette enquête devra répondre c’est :

Est ce que l’Open Handset Alliance, qui est sensé être le groupe qui “gère” Android et qui “pilote” les décisions (comme obliger l’installation de Google Map & co), est en fait “Google”, ou est ce que c’est un consorcium (donc que les “contraintes” sont l’objet d’une décision conjointe des constructeurs, opérateurs ET Google).



Si ce sont les constructeurs qui “s’imposent” la contrainte, comment condamner Google <img data-src=" />



Pour le coup, j’aimerai vraiment connaitre comment fonctionne l’OHA <img data-src=" />





L’obligation d’installer Google Maps, elle vient en tant que package du Play Store.



Si tu veux le Play Store, faut signer un contrat avec Google, et du coup il te faut les Play Services… qui repose sur Chrome et Google Maps car il les utilise. Le contrat stipule alors qu’il faut alors obligatoirement installer tous les logiciels Google (hangout, chrome, gmail, maps…) et qu’ils soient sur l’ecran d’accueil. Et c’est ce contrat qui est sous l’oeil de Bruxelles.



L’OHA elle n’a rien a voir avec ca, elle définit juste l’OS de base.



Moi ce que j’avais compris : ce que c’est l’entrée dans l’OHA qui est un pré-requis pour avoir accès aux services Google



Mais si vous avez des sources, je veux bien <img data-src=" />


J’ai l’impression de revivre le coup d’IE et WMP imposés avec Windows …



Pour contenter Bruxelles, ils “suffit” de rendre les applications optionnelles ou désinstallables (pour les Dupuis-Morisot) simplement, proprement et définitivement.



… ou d’utiliser FirefoxOS <img data-src=" />


Pensez à Windows et internet explorer.



On va finir par se retrouver avec android 7 qui va te demander, au premier démarrage, de choisir le client mail, l’application de localisation, de gestionnaire de contact, de calendrier, de streaming de musiques, de vidéos, de news, de météo, d’appels, de messagerie instantanée…. Oh wait, le marketplace aussi…



On va finir par avoir le choix de l’OS quand on prends un téléphone. Ou comme pour les pc, qu’ils vendent des téléphones freeOS. A M et Mme Michu de DL un OS compatible (imaginez les contraintes) de se taper les manipulations de bootloader et cie (simple mais bon, quand même)



Edit : grilled&nbsp;


Le cadre juridique d’OpenStreetMap permet aux autres cartes de récupérer le travail effectué (Apple le fait dans Maps).



Le problème des cartes GPS c’est que 75% du travail a été fait par les communes qui les offrent gracieusement et nous contribuables on paye une deuxième fois.








flagos_ a écrit :



L’obligation d’installer Google Maps, elle vient en tant que package du Play Store.



Si tu veux le Play Store, faut signer un contrat avec Google, et du coup il te faut les Play Services… qui repose sur Chrome et Google Maps car il les utilise. Le contrat stipule alors qu’il faut alors obligatoirement installer tous les logiciels Google (hangout, chrome, gmail, maps…) et qu’ils soient sur l’ecran d’accueil. Et c’est ce contrat qui est sous l’oeil de Bruxelles.



L’OHA elle n’a rien a voir avec ca, elle définit juste l’OS de base.





Faudrait développer des markets alternatifs? (bon ça existe déjà). Que chaque constructeur ait son market?



Je suis Mme Michu, comment je sais si les applis sur le market du constructeur sont sûres?



Je suis développeur, si je veux publier mon app, combien de fois je dois me faire * pour avoir une visibilité sur les stores? ==&gt; install hors market



Je suis constructeur : déjà que je me fais
par l’ami G pour utiliser Android, combien de fois je dois me faire *, pardon, combien de partenariat je dois signer pour proposer un panel de services. Et combien je dois payer pour maintenir un truc pareil (c’est sûr que tous ont les sous ou la marge de Google/Samsung/Apple…) Et vu les cycles de MAJ des constructeurs….



Au moins sur Android tu peux même avoir des market alternatifs… elle est où l’enquête sur Apple/iTunes/iOS ?



Sur le sujet de la cartographie, il me semble bien que Maps ne fait pas partie des “GoogleApps” intégrées au système non ? (je peux me tromper)

Et que rien n’empêche un constructeur de coller un concurrent. Rien n’empêche non plus un utilisateur d’installer un concurrent et cela même sans passer par le Play Store…


Samsung par exemple a son propre market qui de memoire était installé par défaut sur le téléphone.



Par contre les Google Apps sont en “1ere page” obligatoirement.


Au vu des questions, la condamnation de google me semble plus que probable.



Cela fait des années que de nombreuses personnes dénoncent cet état de fait et ce n’est que maintenant que la Commission se réveille.



Mieux vaut tard que jamais, mais là, la condamnation a intérêt à être plus que sévère si on veut rétablir l’équilibre des choses.


Que chaque constructeur aie un market ? Ils ont essayé, ils ont abandonné l’idée (ou en tout cas, on n’en entend plus parler).

LG Smartworld, Samsung apps, tous sont devenus des repos pour leurs applis maison et/ou pour les télés & cie.

En tout cas, chez LG à l’époque, je me souviens d’une installation impossible sur une autre marque, ce qui, au renouvellement, s’apparentait a une prise d’otage.



Au moins pour les télés & cie, on garde l’appareil plus longtemps, la pilule passe mieux.


Ce qui me dérange le plus, c’est au niveau du market, c’est que seul playstore est reconnu comme source fiable (et parfois le market constructeur et même là je ne suis pas sûr). Il faut désactivé la “protection” pour pouvoir utiliser d’autre market.


Pas si sur. Déjà pour les questions 1 et 2 il ne devrait pas y avoir de soucis pour Google.



Pour la 3, je trouve bizarre que la question soit directement orientée “illégale”. Mais j’aimerai bien connaitre la réponse des concernés.


Ce que je voulais dire, c’est que si on faire quelque chose du style IE sur windows, on s’ajoute de la complexité que ce soit pour les dev (si on rends le playstore non obligatoire), ou les constructeurs (si on scinde playstore et googles services)



Je n’ai rien contre le respect des règles de concurrences etc..



Tant qu’à faire, ils pourraient penser à IOS avec imessage & co aussi…


Si tu as un market alternatif sur ton téléphone (Sony, Orange, Samsung …), pas besoin de le cocher.



Par contre, oui, pour installer un APK qui ne vient pas du market il faut désactiver la protection. une fois ton APK “market alternatif installé”, tu peux réactiver la “protection”.


La deuxième et troisième questions sont honteuses.



Ca fait des années qu’Amazon a une version d’Android sans Google Play,

ni aucune app de Google de pré-installée.



Le code d’Android est OpenSource, tout le monde peut forker, et faire ce qu’il veut sans Google.

C’est difficile de faire moins “entravant”


Il y a quand-même pas mal d’applications qui utilisent les API des Google Play Services, dont Google Maps. Est-ce qu’on peut virer Maps sans impacter leur fonctionnement ?


L’Android open source (AOSP) n’est utilisé par quasiment aucun constructeur. La version utilisée par les plus grands constructeurs est celle qui intègre les services Google, et celle là est bien fermée.



Et tu peux très bien avoir accès aux sources mais être bloqué par autre chose : droits aux marques, au logo, contrat d’utilisation des services, brevets, compatibilité des frameworks ou que sais-je encore…



Exemples : est-il possible, quand une appli demande des données de carto, d’accéder à autre chose que ggMaps ?

Peut-on le faire sur base d’une recherche sur le moteur de recherche de google ?

Peut-on fabriquer aussi bien techniquement que légalement un gps dans ces conditions (moteur de recherche mais pas maps) ?

&nbsp;

Il peut y avoir des tonnes de bloquages possibles, intentionnels ou pas, et je ne vois pas en quoi il est honteux de le demander aux concurrents. Ils sont les mieux placés pour révéler une éventuelle distorsion de concurrence…


Google oblige-t-il ou incite-t-il les fabricants de&nbsp;smartphones&nbsp;à préinstaller exclusivement les applications ou services de Google ?&nbsp;&nbsp;



Google empêche-t-il ces acteurs de&nbsp;développer et commercialiser des versions modifiées et potentiellement concurrentes d’Android&nbsp;?&nbsp;



Google a-t-il illégalement entravé ce marché en liant ou groupant ses services et applications distribués sur des appareils Android avec d’autres applications, services et/ou interfaces de programmation d’applications de son cru ?&nbsp;



Je réponds plus ou moins aux questions <img data-src=" /><img data-src=" />

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  1. Google incite les fabricants de smartphones car les utilisateurs ont besoin dès l’ouverture de leur smartphone : un navigateur, un lecteur de musique, un gps. Certain utilisateurs ne peuvent pas aller sur le playstore, ça les déstabilise. Il ne faut pas changer leurs habitudes. Rappel : Remettez le bouton démarrer, disaient-ils.&nbsp;Nos choix vont donc dans l’intérêt de l’utilisateur et nous leur offrons la meilleure expérience possible tout comme Apple et iTunes.&nbsp;



  2. On peut faire des versions Android modifié mais sans le playstore gérer par Google car on doit gérer nos serveurs, contrôler l’authenticité du développeur et son application et c’est très compliqué. On aimerait bien ouvrir notre Playstore à nos concurrents mais nous avons le regret d’affirmer c’est une requête difficile techniquement surtout avec le système de paiement en ligne et une porte ouverte aux virus.&nbsp;



  3. Non, nos produits sont de bonnes qualités sinon on aurait pas eu 90% de gens sur Android utilisant les services de Google. Il nous a donc paru logique de les installer d’office et de les lier pour offrir une interaction entre nos apps. Elles ne sont plus distinctes mais hybrides. Même constat pour Windows avec OneNote-Edge-Cortana, tous le monde est satisfait. C’est juste qu’en face les alternatives proposées ne sont pas crédible. Voilà pourquoi linux n’a que 1% du marché.&nbsp;&nbsp;



    &nbsp;Il est évident que Google impose ses services aux fabricants et les restreints comme Apple, Microsoft. En même temps, ils font du bon boulot les apps sont de bonnes qualité, ça fidélise les utilisateurs et crée une boucle qui fait que finalement on ne va pas ailleurs et on installe donc ces apps par défaut. Mais ça n’empêche pas Samsung d’installer ses propres logiciels.&nbsp;&nbsp;


Amazon propose un service Map dont les API sont quasiment identiques à celles de google.

Donc c’est possible et nécessite au final, assez peu de travail.



Edit : correction de réponse

J’ai mal compris la question, non il n’est pas nécessaire d’avoir l’application Google map d’installée pour avoir les API maps.



ça vient des play services. (donc si on les vire =&gt; pas d’app avec la carto Google)








flagos_ a écrit :



L’obligation d’installer Google Maps, elle vient en tant que package du Play Store.



Si tu veux le Play Store, faut signer un contrat avec Google, et du coup il te faut les Play Services… qui repose sur Chrome et Google Maps car il les utilise. Le contrat stipule alors qu’il faut alors obligatoirement installer tous les logiciels Google (hangout, chrome, gmail, maps…) et qu’ils soient sur l’ecran d’accueil. Et c’est ce contrat qui est sous l’oeil de Bruxelles.



L’OHA elle n’a rien a voir avec ca, elle définit juste l’OS de base.







Ah oui t’est sûr de ça ? Avec CM on peut installer juste le play store sans maps ni quoi que ce soit, ça s’appelle les modular package et heureusement d’ailleurs car le package complet (voir même le mini) ne peut pas s’installer faute d’espace sur mon S2.



Qu’est-ce qui empêche Samsung et les autres d’installer ça sur leur smartphones ?



Pour pouvoir bundler le play store avec le téléphone/tablette, il y a des contraintes : avoir un certain nombre d’apps sur le bureau principal :



http://itechtriad.com/2015/08/20/google-reduces-the-amount-of-mandatory-google-a…



Apres tu peux faire un téléphone sans play sevices (donc sans play store et avec une Gapp) et demander à l’utilisateur d’aller télécharger lui même d’une source non officielle les play services (non officielle, parce que ça peut être considéré comme du “piratage”)… mais je doute que les utilisateurs soient heureux <img data-src=" />


Ah d’accord c’est dans le cas ou c’est livré directement avec le tel.



Donc Samsung et les autres pourraient très bien livrer leurs smartphones nus et demander aux utilisateurs de charger les Gapps à part comme ça pas de contrat ni de contraintes d’intégration de toutes les applis <img data-src=" /> Et ça ferait de la place en plus, car mine de rien le package stock pèse pas loin de 700 Mo et encore je suis sûr que c’est décompressé à l’install…





Perso s’ils faisaient comme ça, j’en serais pas mécontent car perso j’en ai rien à faire de toutes les apps google, les seules que j’utilise sont maps et youtube, le reste…


C’est ce que fait Amazon par exemple. A la différence qu’ils ne conseillent absolument pas de télécharger les Gapps, mais d’utiliser leurs services <img data-src=" />



Et au passage, cette “contrainte” est l’objet de cette enquète … le fait que pour avoir le play store il faut absolument avoir Gmap en première page du téléphone aurait toutes les raisons d’être mal vu …


Ça prend tout son sens du coup <img data-src=" />


Ah d’accord, je savais même pas qu’amazon fabriquait son propre smartphone <img data-src=" /> En même temps, je viens de lire qu’il est pour le moment vendu qu’aux US… Et pour la non intégration des apps google, vu qu’il tourne sous un fork d’android, ça m’étonnes pas <img data-src=" />








Seazor a écrit :



L’Android open source (AOSP) n’est utilisé par quasiment aucun constructeur. La version utilisée par les plus grands constructeurs est celle qui intègre les services Google, et celle là est bien fermée.



Et tu peux très bien avoir accès aux sources mais être bloqué par autre chose : droits aux marques, au logo, contrat d’utilisation des services, brevets, compatibilité des frameworks ou que sais-je encore…

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Exemples : est-il possible, quand une appli demande des données de carto, d’accéder à autre chose que ggMaps ?

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Peut-on le faire sur base d’une recherche sur le moteur de recherche de google ?

Peut-on fabriquer aussi bien techniquement que légalement un gps dans ces conditions (moteur de recherche mais pas maps) ?





Google (contrairement à iOS), n’interdit aucune app concurrente à ses services sur son Store.

C’est bien l’inverse qui est questionné ici.



L’exemple de Maps est un mauvais exemple : Aucun constructeur ne voudra s’en débarrasser.

C’est pile le genre de service très cher à créer, quasi inégalable, dans lequel Google a dépensé sans compter.

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Je ne me fait donc aucune illusion : les constructeurs vont tous demander à “choisir” de garder Maps,

et de pouvoir “choisir” de remplacer InApp Services par leur propre système de paiement…



C’est un peu facile !

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Seazor a écrit :



Il peut y avoir des tonnes de bloquages possibles, intentionnels ou

pas, et je ne vois pas en quoi il est honteux de le demander aux

concurrents. Ils sont les mieux placés pour révéler une éventuelle

distorsion de concurrence…





La plupart des boites estampillées OpenSource ont le même business model :

Firefox, Foxit, OpenOffice, et à peu près toutes les technos progicielles de type Talend, Alfresco, etc…

Tous ont un moteur libre, et des services payants (ou soumis à contraintes).



“On a déjà la base libre, mais on veut aussi tous les autres services monétisables, et pouvoir les re-vendre”

Accepter ça remettrait en question pas mal de projets libres.



Je bosse dans une asso qui fait 99% de libre, je suis donc pas objectif.

Mais si j’applique ce genre de politique d’ouverture forcée à ma boite, elle est foutue.

On se ferait vampiriser nos peu de revenus, par les éditeurs de progiciels privés qui ne contribuent jamais à la base du code libre.

&nbsp;

L’anti Google, je suis pas contre, mais ce genre de politique mènera à la perte de pas mal de boites vivant de l’Open Source en Europe.