#Le brief du 04 octobre 2024

Visual Studio Code 1.94 démarre plus vite, entre autres améliorations

Le 04 octobre 2024 à 16h16

Nouvelle mouture pour l’environnement de développement open source de Microsoft. L’une des principales améliorations apportées est le passage au format de module ECMAScript (ESM). Toutes les couches de VS Code (electron, node.js, browser et workers) sont concernées. Microsoft annonce en conséquence des gains massifs sur le temps de démarrage.

Cette version 1.94 apporte également une recherche améliorée dans la vue Explorateur, un plus grand nombre de filtres dans le graphique de contrôle de source, la possibilité de lancer des tests Python avec couverture et résultats riches dans l’éditeur, la possibilité de spécifier quel compte utiliser pour chaque extension, la compatibilité de Copilot dans l’éditeur REPL (read-eval-print-loop), ou encore une aide plus proactive lors de la création d’un environnement de test.

On note aussi de nouvelles améliorations pour l’IA. Par exemple, on peut ainsi joindre des fichiers pour créer du contexte dans la fenêtre de discussion par simple glisser-déposer.

Le 04 octobre 2024 à 16h16

Visual Studio Code 1.94 démarre plus vite, entre autres améliorations

Google teste sa marque bleue de vérification dans les résultats de recherche

Le 04 octobre 2024 à 15h34

Déjà déployée dans la messagerie Gmail et ses applications mobiles, la marque bleue de vérification de Google pourrait-elle un jour faire son apparition dans les pages de résultats de recherche de son moteur de recherche ? La fonctionnalité fait actuellement l'objet de tests, à petite échelle, auprès d'internautes américains, comme l'a relevé un journaliste de The Verge.

Cette marque de vérification a en effet été observée sur des pages de résultats. Elle y flanquait le nom de grandes sociétés comme Microsoft ou Apple : une façon de signaler à l'internaute les résultats émanant de leurs sites Web respectifs, par opposition à des contenus susceptibles de tenter de contrefaire leur marque.

Fin août, un consultant américain spécialisé en référencement avait déjà remarqué l'apparition de cette coche, associée selon lui principalement à des sites marchands.

« Nous testons régulièrement des fonctionnalités qui aident les acheteurs à identifier les entreprises dignes de confiance en ligne, et nous menons actuellement une petite expérience montrant des coches à côté de certaines entreprises sur Google », a sobrement confirmé une porte-parole du moteur de recherche à The Verge.

À ce stade, rien ne dit que Google décidera de déployer cette marque de vérification à plus grande échelle dans ses pages de résultats. Son fonctionnement, conditionné à l'obtention d'un certificat répondant à la la spécification BIMI (pour Brand Indicators for Message Identification) de Google, est aujourd'hui assez communément admis sur les réseaux sociaux ou dans le périmètre fermé d'une boîte de réception. Son intégration dans l'environnement ouvert des résultats d'un moteur de recherche soulève certainement des questions différentes, notamment de concurrence entre le site d'une marque et celui de ses distributeurs.

Le 04 octobre 2024 à 15h34

Google teste sa marque bleue de vérification dans les résultats de recherche

Chez Apple, les mises à jour « 0.1 » des nouvelles plateformes corrigent d’importants bugs

Chez Apple, les mises à jour « 0.1 » des nouvelles plateformes corrigent d’importants bugs

Le 04 octobre 2024 à 14h58

Durant la nuit dernière, Apple a déployé les premières révisions mineures de ses nouvelles plateformes lancées il y a quelques semaines.

iOS 18.0.1 corrige d’abord des problèmes sur les derniers iPhone 16 (Pro). L’écran tactile pouvait ainsi parfois ne plus répondre « dans certaines circonstances ». Sur les modèles Pro, la caméra pouvait se bloquer si l’on enregistrait une vidéo 4K en mode macro sur l’objectif ultra grand angle et le HDR désactivé.

Pour toutes ces plateformes, la mise à jour corrige deux bugs potentiellement pénibles. D’une part, le problème dont nous nous étions fait l’écho sur le plantage de Message si l’on réagissait à un partage de cadran Apple Watch dans une conversation de groupe. D’autre part, Apple évoque la correction d'une dégradation des performances sur certains modèles d’iPhone due à une erreur dans l’allocation de la mémoire.

Sur iPad, on retrouve ces deux correctifs. iPad 18.0.1 règle également le problème lié aux derniers iPad Pro M4, que la version 18 « « briquait » si iPadOS 17.7 avait été installé avant.

iOS et iPadOS 18.0.1 colmatent en outre deux failles. La première, CVE-2024-44207, pouvait permettre d’enregistrer quelques secondes d’audio avant que le témoin lumineux n’indique l’activation du microphone sur iPhone 16.

Dans watchOS 11.0.1, le correctif pour Messages est aussi présent. La mise à jour règle quelques autres problèmes sérieux, comme le plantage de Musique pendant le chargement de la montre, des cas de batterie se vidant trop rapidement, ou encore un écran tactile qui ne répondait parfois plus sur les Series 9, 10 et Ultra 2. L’autre, CVE-2024-44204, pouvait provoquer la lecture par VoiceOver des mots de passe.

Quant à macOS 15.0.1, il corrige (évidemment) le problème avec Messages et apporte des changements pour améliorer la compatibilité avec des logiciels tiers de sécurité.

Le 04 octobre 2024 à 14h58

Chez Apple, les mises à jour « 0.1 » des nouvelles plateformes corrigent d’importants bugs

OpenAI obtient 4 milliards de dollars de crédit, s’ajoutant aux 6,6 milliards de sa levée de fonds

OpenAI obtient 4 milliards de dollars de crédit, s’ajoutant aux 6,6 milliards de sa levée de fonds

Le 04 octobre 2024 à 14h25

Dans la foulée de sa levée de fonds de 6,6 milliards de dollars, OpenAI vient d'annoncer dans un communiqué avoir obtenu une facilité de crédits de 4 milliards de dollars auprès de JPMorgan Chase, Citi, Goldman Sachs, Morgan Stanley, Santander, Wells Fargo, SMBC, UBS, et HSBC :

« Cela signifie que nous avons désormais accès à plus de 10 milliards de dollars de liquidités, ce qui nous donne la flexibilité nécessaire pour investir dans de nouvelles initiatives et opérer avec une agilité totale au fur et à mesure que nous nous développons. Cela réaffirme également notre partenariat avec un groupe exceptionnel d'institutions financières, dont beaucoup sont également des clients d'OpenAI. »

« Cette facilité de crédit renforce notre bilan et nous donne la flexibilité nécessaire pour saisir les opportunités de croissance futures », précise Sarah Friar, directrice financière d'OpenAI.

La ligne de crédit, qui n'est pas garantie et peut être utilisée sur une période de trois ans, comporte en outre une option pour l'augmenter de 2 milliards de dollars supplémentaires, souligne CNBC, pour un taux d'intérêt d'environ 6 %.

OpenAI a généré 300 millions de dollars de revenus le mois dernier, soit une hausse de 1 700 % depuis le début de l'année dernière, relève CNBC. Elle prévoit de réaliser un chiffre d'affaires de 11,6 milliards de dollars l'année prochaine, contre 3,7 milliards de dollars en 2024, mais s'attend à perdre environ 5 milliards de dollars cette année, selon une personne proche d'OpenAI qui a demandé à ne pas être nommée.

Le 04 octobre 2024 à 14h25

OpenAI obtient 4 milliards de dollars de crédit, s’ajoutant aux 6,6 milliards de sa levée de fonds

Microsoft lance Drasi, une plateforme open source pour suivre les changements de données

Le 04 octobre 2024 à 10h26

L’éditeur a officialisé hier soir une nouvelle plateforme dont les composants, majoritairement écrits en Rust, sont tous placés sous licence Apache 2.0. Nommée Drasi, cette plateforme propose un système de traitement des données pour en suivre constamment les changements.

L’idée derrière Drasi est de permettre aux personnes concernées d’éviter certaines opérations, comme la copie des données vers un ou plusieurs lacs et/ou d’interroger manuellement les sources.

Drasi permet la connexion à des sources pour une surveillance constante des modifications apportées aux données, selon des paramètres définis par l’équipe en charge. Il peut s’agir des journaux d’application, des mises à jour de la base de données, des mesures du système, etc. Les requêtes, écrites en Cypher Query, sont continues et peuvent intégrer des données provenant de plusieurs sources.

Exemple de structure mise en place

« Lorsque des modifications complètent une requête continue, Drasi exécute des réactions automatisées enregistrées. Ces réactions peuvent envoyer des alertes, mettre à jour d'autres systèmes ou effectuer des étapes de remédiation, le tout adapté à vos besoins opérationnels », explique Microsoft.

PostgreSQL, Microsoft Dataverse et Azure Event Grid Sources and Reactions sont pris en charge pour l’instant. Mais il est possible de personnaliser une installation et de développer ses propres intégrations.

Le 04 octobre 2024 à 10h26

Microsoft lance Drasi, une plateforme open source pour suivre les changements de données

Ligue du LOL : Libé reconnaît avoir licencié ses journalistes sans cause réelle et de façon vexatoire

Ligue du LOL : Libé reconnaît avoir licencié ses journalistes sans cause réelle et de façon vexatoire

Le 04 octobre 2024 à 09h44

Cinq ans et demi après avoir fait la « Une » des médias, l’affaire dite de la Ligue du LOL est juridiquement close, a appris l’Agence France-Presse (AFP) « de sources concordantes » : la dernière procédure a en effet pris fin cet été après un accord entre Libération et Vincent Glad, un de ses anciens journalistes licencié à l’époque.

Le 12 juillet 2022, les prud’hommes avaient condamné Libé à verser près de 52 000 euros à Vincent Glad pour « licenciement sans cause réelle et sérieuse et de façon vexatoire ». Or, en vertu de cet accord, Libération a renoncé à son appel après une décision du conseil des prud’hommes de Paris en 2022 favorable à M. Glad, « laquelle devient donc définitive », souligne l'AFP.

Libération avait déjà conclu un accord avec un autre journaliste licencié, Alexandre Hervaud, afin là aussi de clôre le contentieux aux prud'hommes. Et le magazine Les Inrockuptibles avait, lui aussi, été condamné à payer 44 000 euros à l’un de ses ex-rédacteur en chef pour licenciement sans « faute réelle et sérieuse ».

L'AFP souligne que l’enquête du parquet de Paris pour harcèlement avait quant à elle été classée sans suite en février 2022, pour « infraction insuffisamment caractérisée ».

Les trois journalistes ont été licenciés après qu'un article de CheckNews, la rubrique de fact-checking de Libé, eut accusé les membres du groupe Facebook privé éponyme créé par Vincent Glad d'avoir cyberharcelé des féministes sur les réseaux sociaux au début des années 2010.

À l'époque, le scandale avait entraîné une vague de cyberharcèlement particulièrement violent de l'ensemble de la trentaine de membres identifiés du groupe Facebook, pour la plupart journalistes ou communicants, et le licenciement de 14 d'entre eux.

Or, comme l'AFP l'avait déjà relevé en février dernier, à l'occasion des cinq ans de ce scandale, « des enquêtes menées par les sites L’ADN et Next INpact début 2020, puis Marianne en 2021 », avaient conclu à un « emballement médiatique inédit » dans cette affaire.

« En réalité, seuls quelques membres (…) ont été accusés de plaisanteries obscènes, photomontages grossiers ou moqueries répétées, et non le groupe dans son ensemble », avait ainsi reconnu le New York Times dans un rectificatif publié en avril 2021.

Arrêt sur images avait, lui aussi, procédé à son aggiornamento, fin 2021, évoquant une couverture médiatique « quasi-uniformément à charge », et un « torrent médiatique disproportionné » ayant « porté un préjudice parfois grave et pas forcément justifié à une partie de celles et ceux qui furent rattachés au groupe Facebook ».

ASI reconnaissait aussi avoir relayé « une importante erreur factuelle » au sujet de notre contre-enquête, et décidé de rajouter un encadré « signalant l'existence d'éventuelles erreurs ou approximations » sur chacun de ses articles consacrés à cette polémique.

« La fin des procédures est une grande étape mais les traces qui restent en ligne sont un boulet monstrueux pour la réputation de personnes dont l’honneur a été souillé en 2019 », a assuré l’un des mis en cause à l’AFP mercredi, en pointant notamment la page Wikipedia consacrée à l’affaire.

Un boulet d'autant plus préjudiciable qu'elle apparaît en tête des requêtes Google, alors qu'elle relaie surtout les articles à charge qui avaient alors été consacrés à l'affaire, et qu'elle est dès lors truffée d' « accusations complotistes infondées » et « d’amalgames calomnieux », comme le déplore Alexandre Hervaud depuis 2021, en vain.

« C'était impossible d'imaginer les conséquences que ce papier allait avoir », confiait en février dernier à l'AFP le journaliste de CheckNews auteur de l'article qui allait déclencher la polémique. Il vient d'être nommé rédacteur en chef d'Arrêt sur images.

Le 04 octobre 2024 à 09h44

Ligue du LOL : Libé reconnaît avoir licencié ses journalistes sans cause réelle et de façon vexatoire

OpenAI présente une nouvelle interface Canvas pour ChatGPT

Le 04 octobre 2024 à 09h30

Pour la première fois depuis le lancement de son célèbre chatbot, OpenAI présente une nouvelle interface. Baptisée Canvas et disponible en bêta, elle ne s’adresse pour l’instant qu’aux abonnés payants : formules Plus et Team depuis hier soir, Enterprise et Edu la semaine prochaine. Elle n’arrivera pour les utilisateurs gratuits qu’en sortie de bêta, sans date précise.

La nouvelle interface se veut, comme son nom l’indique, adaptable. Elle présente une zone de travail modifiable et emprunte dans ce domaine à certains autres, comme Artifacts d’Anthropic, qui se sont déjà avancés dans cette voie. L’objectif est de pouvoir faciliter la retouche d’une partie du contenu généré sans avoir à modifier le prompt d’origine, avec des fonctions dévolues.

Canvas doit apparaître automatiquement chaque fois que ChatGPT détecte qu’une fenêtre dédiée serait plus adaptée. S’il travaille sur du texte, des boutons apparaitront pour faire varier le style et la longueur du contenu. On peut sélectionner un passage et demander par exemple de le reformuler sur un ton plus sympa, formel ou autre. La traduction est également possible.

Un fonctionnement globalement identique pour le développement, mais avec d’autres capacités. On peut surligner un passage pour que ChatGPT l’explique. On peut aussi lui demander de commenter l’intégralité du code. Un bouton « Revoir le code » permet en outre de faire valider à l’utilisateur les modifications apportées par le code, qu’elles viennent de lui-même ou de l’IA.

Le 04 octobre 2024 à 09h30

OpenAI présente une nouvelle interface Canvas pour ChatGPT

Automattic réclame une redevance de 8 % à WP Engine pour utilisation abusive de la marque WordPress

Automattic réclame une redevance de 8 % à WP Engine pour utilisation abusive de la marque WordPressPhoto de Paul Bulai sur Unsplash

Le 04 octobre 2024 à 08h50

Comme l'a repéré notre lecteur Fred42, l'action en justice pour tentative d'extorsion de WP Engine contre Automattic a permis de dévoiler une lettre du second au premier [PDF].

Dans celle-ci, les avocats d'Automattic, qui reproche à WP Engine d'utiliser de façon abusive la marque WordPress, lui réclament, entre autres, de « verser à [leur] client une indemnité pour compenser l'utilisation non autorisée de sa propriété intellectuelle et la concurrence déloyale, dont le montant précis pourra être déterminé une fois que nous aurons reçu de votre part la comptabilité demandée ci-dessus ».

Automattic demande à WP Engine de lui verser une redevance de 8 % de son chiffre d'affaires pour l'utilisation abusive de la marque WordPress.

Les avocats d'Automattic précisent ensuite que « même une simple redevance de 8 % sur le chiffre d'affaires annuel de plus de 400 millions de dollars de WP Engine équivaut à plus de 32 millions de dollars de perte annuelle de revenus de licence pour notre client ».

Le 04 octobre 2024 à 08h50

Automattic réclame une redevance de 8 % à WP Engine pour utilisation abusive de la marque WordPress

#LIDD : Propaganda Monitor

Le 04 octobre 2024 à 06h00

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