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Ubuntu 24.10 fait sa rentrée : noyau 6.11, GNOME 47, Wayland pour tous et APT 3.0

Avec... des colonnes dans APT !

Ubuntu 24.10 fait sa rentrée : noyau 6.11, GNOME 47, Wayland pour tous et APT 3.0

Canonical a publié la bêta de sa nouvelle distribution Ubuntu 24.10 vendredi soir. Cette version vient marquer le 20ᵉ anniversaire du système, avec quelques clins d’œil au passage. Si cette nouvelle mouture comporte surtout une modernisation générale de ses composants, on trouve aussi quelques apports visibles, comme un nouveau centre de sécurité.

Le 23 septembre à 17h45

Automne oblige, deux des distributions les plus utilisées sont renouvelées coup sur coup. Nous avons vu la première, Fedora, la semaine dernière avec la bêta de la version 41. Très riche en nouveautés, surtout sous le capot, elle arrivera à la fin du mois prochain. La seconde, Ubuntu, a elle aussi une bêta pour sa nouvelle mouture. Celle-ci, estampillée 24.10 et nommée « Oracular Oriole », sera pourtant disponible en version stable plus tôt, dans trois semaines.

Si Fedora est un laboratoire pour les nouvelles technologies, Ubuntu reste aujourd’hui la distribution la plus importante après Debian, sur laquelle elle est basée. Ubuntu sert de fondation à de nombreuses distributions, en particulier ses moutures LTS (Long Term Support), comme dans le cas de Linux Mint. Les versions intermédiaires sont un peu moins importantes, mais restent utilisées par de nombreuses personnes.

Là aussi, un noyau 6.11 et GNOME 47

Une partie des nouveautés d’Ubuntu vient du noyau Linux 6.11 et de GNOME 47, comme dans Fedora. Nous n’allons pas lister de nouveau tous ces apports. Ils sont nombreux et décrits dans notre article sur Fedora 41.

Signalons quand même que le choix de la couleur d’accentuation, qu’Ubuntu avait mis en place en 2022, est remplacé par la fonction native de GNOME 47. La présentation est pratiquement identique, l’équipe de GNOME ayant largement repris ce que Canonical proposait. Cette reprise devrait favoriser la cohérence graphique.

Ubuntu 24.10 adopte également les nouvelles fenêtres de dialogue, là encore pour des questions de cohérence à travers tout le système. On retrouve certaines autres évolutions importantes, comme une amélioration du comportement de l’interface sur les petits écrans, l’accélération matérielle pour l’enregistrement vidéo de l’écran, un meilleur rendu GTK sur le vieux matériel ou encore la persistance des sessions distantes.

Quoi de neuf dans Ubuntu 24.10 ?

Commençons les nouveautés visibles avec le Dock. Plusieurs améliorations ont été faites, notamment la manière dont les applications épinglées signalent leur mise à jour. L’approche retenue jusqu’ici était une disparition pure et simple des icônes et leur réapparition quelques secondes plus tard. Pas nécessairement évident. Canonical change de fusil d’épaule : désormais, l’icône sera simplement grisée et une barre de progression apparaitra en dessous.

On note plusieurs modifications pour le menu contextuel du Dock, quand on clique sur une icône. Outre une apparence modernisée, le menu indique en haut de quelle application il s’agit. En outre, quand il s’agit d’une application installée via un paquet Snap, on peut accéder aux détails. Le Centre d’applications s’ouvre alors sur la fiche correspondante.

Le Centre d’applications, justement, reçoit lui aussi quelques améliorations. Une nouvelle rubrique « Art et conception » apparait, pour regrouper notamment tout ce qui touche au dessin ou à la retouche. On y retrouve des applications comme Krita. La rubrique « Snap en vedette » est plus visible sur l’écran d’accueil. Le centre affiche également la progression des téléchargements en cours dans l’onglet Gérer. Cette page permet d’ailleurs maintenant de désinstaller des snaps, sans passer par leur page respective. Enfin, la nouvelle version du Centre prend mieux en charge les écrans tactiles.

Centre de sécurité, SysProf et Kdump

Le Centre de sécurité est une nouvelle application d’Ubuntu 24.10. Elle est sans doute promise à un « brillant avenir », mais elle ne contient pour l’instant qu’un seul réglage.

Comme on peut le voir dans la capture, elle ne propose que d’activer une option exigeant des applications qu’elles réclament des autorisations système. Un fonctionnement qui rapproche Ubuntu d’un Android ou d’un iOS, dans lesquelles les applications doivent effectivement demander des autorisations pour accéder à certaines fonctions matérielles ou zones de stockage sensibles appartenant à l’utilisateur.

Canonical ajoutera très probablement d’autres réglages dans cette application dans les prochaines versions d’Ubuntu.

Signalons également la préinstallation par défaut de deux outils, SysProf et Kdump. Le premier est pour les développeurs. Il aide à analyser les performances des applications en exposant les ressources en cours d’exécution. Kdump, qui s’utilise en ligne de commande, permet quant à lui de réaliser des « dumps » du noyau, c’est-à-dire les informations obtenues durant le vidage mémoire, en cas de plantage du noyau. Il s’agit bien sûr d’un outil de diagnostic.

Ni SysProf ni Kdump ne sont de nouveaux outils. Ils existent depuis un moment déjà, mais Canonical les inclut désormais dans l’installation par défaut pour étoffer sa trousse d’outils système.

Un APT 3.0 beaucoup plus clair dans ses résultats

En plus du noyau Linux 6.11 et de GNOME 47, Ubuntu 24.10 a un autre point commun avec Fedora 41 : une évolution majeure de son gestionnaire de paquet. APT 3.0 est en effet intégré dans la nouvelle mouture, avec à la clé des améliorations significatives.

Ces améliorations sont essentiellement esthétiques. Les résultats produits par les commandes sont infiniment plus clairs à comprendre, avec une répartition logique et espacée des informations (colonnes), des couleurs et, de manière générale, une lisibilité très améliorée. Les informations sont également classées par priorité. Par exemple, les suppressions de paquets sont situées tout en bas et en rouge, afin de les rendre plus visibles.

Ces captures, issues d’OMGUbuntu, illustrent bien la différence, ici sur l’installation de Firefox : à gauche, la vue que l'on connait depuis longtemps, à droite la nouvelle.

Pour qui a l’habitude d’utiliser APT en ligne de commande, les différences sauteront vite aux yeux.

De petits bonus pour le 20ᵉ anniversaire d’Ubuntu

Comme indiqué plus tôt, Ubuntu 24.10 marque le 20ᵉ anniversaire de la distribution. Pour l’occasion, Canonical a glissé dans son nouveau système quelques bonus cosmétiques, comme une couleur d’accentuation marron nommée Warty, en référence à Ubuntu 4.10, nommée Warty Warthog.

On continue avec une sélection de fonds d’écran utilisés précédemment et « remasterisés ». On y trouve d’ailleurs le fond d’écran original de Warty. Enfin, toujours en référence à cette dernière, Ubuntu 24.10 s’ouvre avec le tout premier son de démarrage de la distribution.

En dehors du son activé par défaut et que l’on peut bien sûr modifier ou désactiver, tous les autres paramètres sont optionnels.

Modernisation générale et sous le capot

Ubuntu 24.10 inclut bien sûr des changements plus techniques. Comme sur Fedora 41 et pour la première fois, Ubuntu active par défaut Wayland sur les machines équipées d’un GPU NVIDIA. Mais contrairement à Fedora, le serveur X est toujours là pour le fallback : en cas de problème, ou depuis l’écran de session, on pourra toujours y revenir.

La nouvelle distribution prend mieux en charge les lecteurs d’empreintes digitales, via de nouvelles versions des composants fprintd et libfprint. Elles supportent un plus grand nombre de pilotes et devraient donc améliorer l’utilisation sur les machines équipées.

Comme toujours, la distribution met à jour pratiquement tous ses composants et les applications intégrées. On retrouve ainsi LibreOffice 24.8.1, Shotwell 32.7, Transmission 4.06, Rythmbox 3.4.7 ou encore Remmina 4.35. Le nombre d’applications présentes dépend pour rappel du type d’installation choisi pour Ubuntu : minimale (par défaut) ou complète.

Côté composants, Ubuntu 24.10 embarque BlueZ 5.77, Cairo 1.18.2, Network Manager 1.48, Pipewire 1.2.3, Poppler 24.08, xdg-desktop-portal 1.18, gcc 14.1, binutils 2.43, glibc 2.40, Python 3.12.6, OpenSSL 3.3 ou encore systemd 256.5. La distribution n’a donc rien à envier à Fedora sur les versions de ses composants. Les choix plus conservateurs sont réservés aux moutures LTS du système.

Problèmes graphiques et plantages en machine virtuelle

Signalons enfin des problèmes graphiques rencontrés lors de notre utilisation d’Ubuntu 24.10 en machine virtuelle. Sous VMware Workstation, tout semble bien se passer, jusqu’à l’ouverture de certaines applications, dont le nouveau centre de sécurité. L’écran devient alors noir, la machine virtuelle plante et il faut se rendre dans le gestionnaire des tâches du système hôte pour tuer le processus VMware VMX. La désactivation de l'accélération vidéo « corrige » le problème.

Dans VirtualBox, après une installation du système sans accélération 3D, il nous a été impossible d’activer cette option. Le client de virtualisation nous indiquait curieusement qu’il était impossible d’enregistrer les modifications dans les réglages. Aucun autre changement de paramètre n’a provoqué cette erreur dans VirtualBox.

Commentaires (26)

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Déjà 20 ans, j’ai pas vu le temps passer 😅
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Intéressant apt 3.0. Curieusement, sur Debian on est encore en 2.9, même en sid.
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Si tu ne connais pas Nala, je ne peux que te le conseiller. Il renvoie apt et aptitude dans les cordes ! (Au moins pour mon utilisation scriptable)
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2.9 est la beta 3. Au-delà de l’aspect rendu « graphique » qui est quand même très pratique lors de grosses mises à jour pour bien identifier ce qui va être fait, le gros du travail et le solver de dépendances qui a été grandement amélioré (utilisable dans la 2.9 via apt --solver 3.0 […]). En particulier, il m’a permis lors de grosses transitions dernièrement de faire des full-upgrade sans supprimer la moitié de la distribution (dans les anciennes versions d’apt, il était nécessaire de se contenter d’apt upgrade pendant parfois des semaines… Deuxième amélioration du solver : sa capacité à nettoyer de vieux paquets devenus inutiles lorsque le numéro de version majeur est dans le nom du paquet (mon premier sudo apt --solver 3.0 autopurge a supprimé au moins 5 versions obsolètes de GCC…
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Ah oui, tiens, je ne m'en étais pas rendu compte vu que je suis un vieux qui utilise apt-get qui, lui, n'a pas changé. Mais avec apt, j'ai bien la nouvelle interface.
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Ah oui en effet APT a gagné une sacré modernité côté rendu texte. Ça se rapproche d'un DNF.
(bon, depuis je roule au pacman ou à son cousin pamac)

N'empêche, j'ai beau avoir passé une grande partie de ma vie de linuxien sur Ubuntu (commencé avec la toute première version après un dépucelage sur Mandrake 9.1 puis Debian et pleuré), c'est en retouchant à une Ubuntu que je me rends compte que je n'ai jamais été réellement à fond sur cette distrib.

J'ai géré de la base RHEL durant toute ma carrière en admin sys à l'époque, ce qui m'a amené à naturellement passer sur Fedora en distro desktop avant de l'abandonner pour Manjaro il y a quelques années. Et à l'époque où je m'auto-hébergeais encore, mes serveurs étaient sous Rocky.

Mais à chaque fois pour le boulot que je veux faire pop une VM viteuf pour tester un truc, c'est généralement une image Ubuntu qui est proposée, et j'ai toujours deux ou trois petits trucs qui me font "ah oui merde c'est pas comme ça ici". C'est amusant de constater ça malgré les quelques 14 ans passés dessus en desktop.
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La Ubuntu 24.10 contient-elle l'installation de VirtualBox 7.1 ou de 6.0.20 ?
Si c'était 7.1, ce serait un miracle ...

BlueZ : ça, Canonical n'a toujours pas retiré cet aspect d'Ubuntu de ne pas être de philosophie minimaliste.
Embarquer un gestionnaire bluetooth dans une machine virtuelle Ubuntu, ça fait un peu comme Windows qui charge en mémoire une machine à laver et son système d'export vers sèche-linge (mais sans le sèche-linge, dès fois qu'on soit obligé d'en acheter un au Windows Store) avant qu'on puisse lancer Firefox.
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Ah... certains s'en servent, du BT dans la VM, justement parce que je redirige mon dongle sur la VM, en visio principalement, histoire que mon casque et surtout son micro ne soit accessible QUE pour la VM à coup sûr, sans aucune autre app de l’hôte qui pourrait prendre la main dessus.
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wow
Soit je suis une exception, soit c'est toi.
Il n'empêche qu'une configuration qui minimalise les installations en logiciels et moyens de gestions de périphériques est plus fiable, résiliante, voir performante, qu'une configuration qui installe tout par défaut.

En désinstallant les paquets bluetooth, et sans-fil, on désinstaller tous les paquets réseaux Ethernet. Quelle utilité d'avoir des périphériques configurés qu'on n'utilisera jamais.
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Quand j'utilisais Ubuntu sur un PC fixe sans bluetooth, je trouvais comme toi idiot que BlueZ soit installé (et qu'on ne puisse pas le désinstaller).
Rien n'empêcherait de faire un paquet à part.

Mais en fait, ce n'est pas Ubuntu mais gnome qu'il faut blâmer :
mon PC est maintenant sous Debian et BlueZ est toujours présent. Si je veux le désinstaller, ça me dit que ça désinstalle gnome !
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Alors, blamons en paire !

Ce doit sûrement être pareil pour cups et j'en passe ...
L'arborescence des dépendances des paquets a toujours été la plaie de GNU/Linux.

Comment donc trouver une documentation qui explique, ces dépendances et surtout les motivations de ces dépendances ???
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Et on pourrait aussi ajouter samba, et tout un tas d'autres services...
Donc si le but du jeu est d'avoir un linux en opt-in, ce n'est pas vers Ubuntu qu'il faut aller ;)
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Vers rien, en fait.
Enfin pas Debian.

Slackware, c'était assez le cas : mais je suis trop paresseux pour m'y remettre :stress:
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Oui et ? Tant qu'on peut le virer facilement, je ne vois pas le soucis, sachant que le gros des utilisateurs de Ubuntu, je doute que ce soit à travers des VMs. Les PCs portables dominent le marché, et leur puce WiFi est, à une majorité très écrasante, accompagnée de BT.

Sur une distrib orientée "serveur", là, j'aurai tendance à penser qu'on peut virer le BT (quitte à le remettre au cas par cas)
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Tant qu'on peut le virer facilement, je ne vois pas le soucis
On ne peut pas, voir mon commentaire plus haut : ça annonce virer gnome. Je n'ai pas vérifié. :D
Par contre, comme je l'ai dit, c'est gnome le fautif, pas Ubuntu : je suis sous Debian.
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Et ca, c'est un soucis...
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À chaque fois que je vois une nouvelle version d'Ubuntu, je me dis Ah il en jette ce bureau quand même. La classe ! Puis après avoir testé 5 min je retourne sur la Rolls qu'est KDE :fumer:
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Grace à Kubuntu, 10 ans que je suis sous Linux sur mon PC perso.
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Fidèle à Mate ...
Enfin à Gnome 2.0 :D
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Pareil, j'y retourne à chaque fois...
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Bonjour

Je suis un peu perdu sur les versions Ubuntu.

La 24.04(.01) LTS est sortie il y a peine quelques mois. Je n’ai toujours pas mis à jour ma version 22.04.x
Vaut il mieux que je mette a jour vers une version LTS, ou je pourrais mettre a jour vers celle ci en attendant la LTS suivante, parce que justement il y aura du support jusqu’à la LTS suivante ?
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Une nouvelle version LTS sort tous les deux ans. Si tu veux juste quelque chose de stable, passe en 24.04. Si tu es sur le canal LTS alors ton système ne te proposera que celle-là d'ailleurs. Mais pas d'urgence, le support de la 22.04 s'arrête en 2027.

Si tu préfères des nouveautés plus régulières, tu peux passer en cycle "classique" et tu auras une version tous les 6 mois (en avril et en octobre).

Mais si tu veux passer d'une LTS à une autre, passe en 24.04. La sortie de la 24.10 n'empêche pas, ni ne supprime, la 24.04.
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Les LTS sont supportées bien au dela de la disponibilité de la LTS suivante et meme de la suivante de la suivante. A un moment donné, entre 2 et 3 versions LTS sont supportées à la fois.

Le diagramme du support est là: https://ubuntu.com/about/release-cycle. Ce qui t’intéresse est en orange. La partie en violet (ESM - extended support maintenance) est gratuite jusqu'à 5 machines (de mémoire), et peut valoir le "coût".
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Je suis le seul à avoir une opinion mitigée sur wayland ?

En jeu, je constate un gros écart de fluidité lorsque les FPS sont en dessous de 30, par rapport à Xorg ça paraît bien plus fluide pour une raison que j'ignore (pas de sensation de saut d'image) et on peut y lancer Waydroid quand Xorg ne le peut pas.
Par contre, sous Wayland, toujours impossible d'accéder à distance à l'écran, il y a des soucis de gestion de fenêtres concernant l'accélération vidéo matériel sous MPV, le glisser déposer depuis file-roller n'est plus possible... Et quand Gnome crashe, c'est toute la session qui fout le camp, alors que sous Xorg ce n'est pas un souci. Avec Wayland on ne peut même pas relancer gnome-shell, il faut se déconnecter et se reconnecter...
Du coup j'en suis à reproduire ce que je faisais fut un temps avec le dual boot, changer selon les besoins, Wayland pour les jeux et le support d'Android, et Xorg pour la partie bureau/travail/web pour la stabilité...
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Assez d'accord avec toi. Plasma 5.x sous Debian 12 avec Wayland, et impossible d'avoir un accès à distance (RDP, VNC, NoMX...) vraiment fonctionnel.
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Je peux accéder à un bureau à distance de debian 12 vers debian 12 sans problème, mais pas de debian 12 vers Ubuntu 23.10 à l'époque.
En faisant "echo $XDG_SESSION_TYPE", je suis bien sous Wayland.
Concernant les jeux, je ne sais pas pour Wayland, mais je peux dire que les pilotes graphiques AMD sur les Ryzen m'ont posé plusieurs problèmes. Sur une machine, j'ai du revenir à un ancien pilote manuellement, sinon, la session Gnome "sautait" à cause de perte de synchronisation avec le GPU.

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