Ariane 6 : le corps central se tient debout sur la rampe de lancement
Le 25 avril à 06h45
2 min
Sciences et espace
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Dans un communiqué, l’Agence spatiale européenne explique que, depuis le 24 avril 2024, « le corps central de la nouvelle fusée européenne Ariane 6, qui s’envolera pour la première fois vers l’espace, a été déplacé à la verticale sur la rampe de lancement ». Une étape qui, pour une fois, s’est faite dans les délais, du moins ceux annoncés en mars.
Le premier booster de la fusée Ariane 6 du vol inaugural est prêt depuis le mois de mars, tandis que le second est censé être terminé depuis début avril. La suite est déjà connue : « Les passagers de la première Ariane 6 doivent arriver en mai, prêts à être intégrés ». Ensuite, les différents partenaires d’Ariane 6 (ESA, CNES et ArianeGroup) visent une date de lancement comprise entre le 15 juin et le 31 juillet 2024.
L’ESA rappelle que ce nouveau lanceur lourd, attendu depuis des années, doit redonner à l’Europe « une grande puissance et une grande flexibilité, avec un coût inférieur à celui de ses prédécesseurs. La configuration du lanceur – avec un étage principal amélioré, deux ou quatre boosters puissants et un nouvel étage supérieur redémarrable – offrira à l’Europe une plus grande efficacité et davantage de possibilités, car elle pourra lancer plusieurs missions sur différentes orbites en un seul vol. Son étage supérieur se désorbitera à la fin de la mission ».
Le 25 avril à 06h45
Commentaires (29)
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Abonnez-vousModifié le 26/04/2024 à 09h53
Le 25/04/2024 à 11h43
C'était un dépassement de valeur d'un entier signé, qui a changé de signe en dépassant la valeur.
Le calculateur de trajectoire a donc orienté les tuyères au maximum possible pour compenser une fausse valeur.
Avec les tuyères mal orientées, la fusée n'était plus verticale.
Un opérateur au sol, a demandé sa destruction tant qu'elle était encore en un seul morceau.
Mais à la base c'est un problème de qualification.
Un code réalisé pour des fusées tellement moins puissantes. Code qui n'a pas été testé avec les valeurs d'accélération d'Ariane 5, même au sol.
C'est un refus de test pour des raisons d'économies, je crois que l'équipe des centrales inertielles (ou IT embarquée) avait demandé un tel test.
Enfin, il y avait un problème de conception.
Il y avait deux centrales inertielles pour de la redondance.
Mais le principe semblait perfectible, une fois en erreur, la centrale restait en erreur pour tout le vol.
Donc avec les mêmes valeurs d'accélération, elles ont toutes deux flanchées quasi simultanément, et sont restées en erreur.
Note : je ne sais pas si un reset avec une trop forte accélération n'aurait pas de toutes façons entrainé la répétition de la même erreur.
Le 25/04/2024 à 09h21
Le 25/04/2024 à 14h08
Tenir 12 vols par an pour Ariane 5 c'était déjà impossible.
Le 25/04/2024 à 15h37
Le 25/04/2024 à 09h39
Le 25/04/2024 à 09h56
Le 25/04/2024 à 09h57
Le 25/04/2024 à 10h00
Le 25/04/2024 à 10h33
Modifié le 26/04/2024 à 09h54
Le 25/04/2024 à 10h06
Dans l'ancien monde, un nouveau lanceur se pensait sur 20 ans, pour 20 à 25 ans. Et cet ancien monde, il commençait seulement à frémir quand les idées principales de la conception d'Ariane 6 ont été prises... difficile de changer en cours de route, surtout quand toute la mentalité de l'entreprise est sur un autre modèle mental.
Du coup, effectivement, beaucoup de temps perdu, et une grosse remise en question à faire. Avec une difficulté supplémentaire : si SpaceX peut avoir ses centres de production et maintenance pas trop éloignés des zones de lancement, c'est plus compliqué pour l'Europe, l'agilité risque d'en prendre un coup...
Le 25/04/2024 à 10h18
Ensuite je ne suis pas sur que ce soit bien vu par le contribuable que son argent parte en fumée lors d'essai, Ariane essaie d'être bon dès le premier coup.
Le 25/04/2024 à 16h03
Ensuite, tu peux rajouter dans la lourdeur d'Ariane, c'est que c'est un projet principalement public et porté par plusieurs états différents. Selon ma théorie, le bordel étant multiplicatif, imaginez-vous l'enfer de l'administration française exposant 22 (le nombre d'états impliqués) : c'est Ariane.
Le 25/04/2024 à 23h50
Le problème aussi, c'est que pour fonctionner par echecs successifs, il faut en avoir les moyens. SpaceX a par rapport à Arianespace :
- bien plus d'argent de la NASA qu'AS de l'ESA
- des contrats de lancements militaire US sur facturés (2 à 3 fois le prix d'un lancement commercial).
- Elon musk qui peut avancer beaucoup d'argent en vendant quelques centiemes de % de tesla, là où Arianespace doit attendre d'interminables tractations au niveau de l'ESA pour obtenir un financement de développement.
Modifié le 25/04/2024 à 10h50
Si j'en crois Wikipédia :
- 1er vol pour Falcon Heavy : 2018
- Nb de lancements pour le Falcon Heavy : 9
- 1er vol pour le Falcon 9 : 2010
- Nb de lancements / échec : 324 / 2
C'est important de ne pas tout mélanger, car la charge utile entre un Ariane 5 et un Falcon 9 par exemple, est du même ordre, alors que celle du Falcon Heavy est 3x plus importante. Le Falcon Heavy est grosso-modo un Falcon 9 avec 2 propulseurs d'appoints basés sur du Falcon 9 également.
Au niveau du coût du lancement, je retrouve grosso-modo ton chiffre pour ce qui est du Falcon 9. Par contre, pour le Falcon Heavy, on est plutôt de l'ordre de 100 millions de $.
A noter également qu'il n'y a pas que le poids ou le coût à prendre en considération, mais également les dimensions. Avec un diamètre de 5,4m, Ariane 5 (ou son successeur, qui a le même diamètre) était en mesure d'emporter des satellites qu'il n'est pas possible de mettre dans un lanceur Falcon9 ou un Falcon Heavy (3,6m de diamètre)
# Bref, en clair, nous Européens, on est complètement à la ramasse et tout ça à cause d'un petit programmeur informatique d'Afrique du Sud...
J'ai mis du temps avant de comprendre cette phrase, avant de me rappeler qu'Elon Musk, fondateur de Space X, vient d'Afrique du Sud. Je ne te félicite pas en tout cas pour cette attaque raciste gratuite .
[edit] J'ai du éditer plusieurs fois, il y a un gros bogue avec les citations, qui disparaissent tout simplement après rechargement de la page ! Du coup, j'ai changé en mettant un # pour introduire la citation.
Le 25/04/2024 à 10h54
Concernant les prix difficiles de savoir car pas de sources ouvertes, les prix étant sacrément dopés par la NASA et l'armée américaine.
Modifié le 25/04/2024 à 11h33
Je crois que c'était de l'humour.En fait, non.Mais en effet, il aurait mieux valu dire xénophobe que raciste.
Le 25/04/2024 à 11h33
Par contre, je persiste sur le côté raciste et non pas xénophobe. Je ne perçois pas seulement un rejet parce qu'il n'est pas européen, mais aussi du dénigrement (il n'y aurait pas le "petit programmeur", mais "entrepreneur" que je serais d'accord pour parler uniquement de xénophobie).
Modifié le 26/04/2024 à 09h55
Le 25/04/2024 à 14h45
J'avais compris ton commentaire et l'allusion à l'Afrique du Sud comme tu l'as expliqué ailleurs. La "grande Europe" qui se fait doubler par une boîte crée par quelqu'un né dans un "petit pays" avec quand même un peu de provoc comme il a effectivement fait ses études supérieures en Amérique (Canada puis USA).
Le 25/04/2024 à 11h29
Quand je lis juste cette phrase, "nous Européens, on est complètement à la ramasse et tout ça à cause d'un petit programmeur informatique d'Afrique du Sud...", ce que je comprends, peut être à tort, c'est que la grande Europe d'autrefois se fait mettre à mal par un gars d'un petit pays d'arriérés.
Sans entrer dans un wokisme quelconque, est-ce qu'on accepterait une phrase du genre "un petit programmeur homosexuel" ? ou "un petit programmeur musulman" ? ou même "un petit programmeur non-binaire" ? Non, tant cela n'a strictement rien à voir avec la choucroute.
Modifié le 26/04/2024 à 09h55
Le 26/04/2024 à 08h34
Modifié le 26/04/2024 à 09h56
Modifié le 25/04/2024 à 13h27
Donc bon le rêve américain du petit immigré ...
Modifié le 26/04/2024 à 09h56
Le 26/04/2024 à 10h22
Le 25/04/2024 à 14h06