#Le brief du 04 mars 2024

iOS 17.4 laissera finalement créer des web apps

iOS 17.4 laissera finalement créer des web apps

Le 04 mars 2024 à 07h06

Sa documentation technique avait été mise à jour pour indiquer que ce ne serait plus possible. Mais surprise : iOS 17.4 laissera finalement les utilisateurs européens créer des web apps.

Pour rappel, cette version du système mobile va entériner les changements apportés par Apple pour s’accorder au DMA, donc la possibilité d’installer des boutiques tierces. Autre changement majeur, les navigateurs tiers pourront enfin intégrer leur propre moteur.

Seulement, ce changement avait un coût : l’impossibilité d’installer des web apps, avec leurs notifications et leur propre espace de stockage. Apple avait expliqué qu’à cause du DMA, elle devait autoriser les autres moteurs, mais qu’il serait bien trop complexe de remettre en place l’infrastructure permettant aux PWA d’être utilisées de manière sécurisée pour tous les navigateurs. Surtout en regard du faible nombre d’utilisateurs.

Alors que l’on se demandait comment des sociétés comme Microsoft et NVIDIA allaient faire pour leurs services de jeux vidéo en streaming, renversement de situation : les web apps seront finalement là. Apple a envoyé un communiqué à plusieurs médias américains, dont 9to5mac, pour confirmer la nouvelle.

La solution retenue par Apple ? Simple, remettre la fonction en l’état comme elle l’était depuis iOS 16.4. Les PWA s’installeront simplement par Safari au lieu de passer par un autre navigateur. Peu intuitif une fois qu’un autre navigateur a été déclaré par défaut (notamment avec l’écran de sélection instauré par iOS 17.4), mais au moins fonctionnel.

La société indique avoir reçu des réactions et questions de la part des développeurs, ce qui a manifestement influé sur sa décision.

Apple aura toujours un sujet de moins à traiter avec la Commission européenne, qui se penchait sur la question. Selon les rumeurs, cette dernière se préparerait à annoncer une amende de 500 millions d’euros à l’encontre de la firme pour abus de position dominante. Ce qui n’empêche pas Apple de se plaindre à répétition au sujet du DMA (qui entrera en vigueur dans quelques jours), comme nous le verrons plus tard aujourd’hui.

Le 04 mars 2024 à 07h06

iOS 17.4 laissera finalement créer des web apps

Meta pourrait être interdit d’utiliser ce nom au Brésil

Meta pourrait être interdit d’utiliser ce nom au BrésilPhoto de Dima Solomin sur Unsplash

Le 04 mars 2024 à 07h03

La maison mère d'Instagram et de Facebook pourrait ne plus avoir le droit d'utiliser le nom de « Meta » d'ici 30 jours au Brésil. En effet, selon Reuters, une entreprise locale d'informatique l'a attaqué en justice, considérant subir un préjudice depuis ce changement de nom survenu en 2021.

Celle-ci, nommée Meta Serviços et situé dans la ville de Barueri, a déposé son nom à l'Inpi brésilien en 2000. Mais elle a expliqué devant une cour de l'État de São Paulo que, depuis que l'entreprise de Mark Zuckerberg a changé de nom, elle a fait l'objet de plus de 100 procédures judiciaires erronées et que ses profils Instagram ont été désactivés pour usurpation d'identité.

La multinationale pourrait devoir payer 100 000 reais (environ 18 600 euros) par jour si elle ne se conforme pas au jugement. Mais elle peut encore faire appel.

Le 04 mars 2024 à 07h03

Meta pourrait être interdit d’utiliser ce nom au Brésil

Le nombre de compromissions de comptes d’OpenAI et Roblox a explosé en 2023

Le nombre de compromissions de comptes d’OpenAI et Roblox a explosé en 2023Kaspersky Digital Footprint Intelligence

Le 04 mars 2024 à 07h02

Kaspersky a découvert que les logins et mots de passe de 34 millions d'utilisateurs de Roblox, d'un peu plus d'1 million d'utilisateurs de l'outil de conception graphique en ligne Canva avaient été compromis par des logiciels malveillants et divulgués sur le dark web ou des chaînes Telegram ces trois dernières années.

L'éditeur d'antivirus russe a également découvert que le nombre de fuites d'identifiants et mots de passe des utilisateurs des services d'OpenAI, y compris ChatGPT, avaient été multipliées par 33 en 2023 : 3 807 en 2021, 20 348 en 2022 et 663 719 en 2023.

Kaspersky relève que le nombre de comptes Roblox compromis a, de son côté, augmenté de 231 %, passant d'environ 4 700 000 en 2021 à 15 500 000 en 2023.

« Les enfants font partie du public le plus vulnérable, car ils sont sensibles à différents types d'ingénierie sociale », explique Yuliya Novikova, responsable de Kaspersky Digital Footprint Intelligence. « Par exemple, les cybercriminels peuvent dissimuler des infostealers dans des fichiers contenant des codes de triche pour tromper les jeunes joueurs. Dans certains cas, cette tromperie peut sembler authentique, car des liens de téléchargement malveillants peuvent être affichés sur des plateformes de médias sociaux légitimes et populaires comme YouTube ».

Le nombre de posts sur le dark web vendant ou achetant des comptes Steam a de son côté atteint un pic d'environ 10 000 entre 2021 et 2023, alors que les annonces liées à des comptes Roblox volés sont pour leur part restées inférieures à 150.

« Les criminels ciblent les comptes de jeu pour voler des objets de valeur, tels que de l'argent réel, de la monnaie de jeu et divers objets de jeu, comme des skins coûteux », précise Novikova. « Les comptes Steam semblent plus attrayants pour les cybercriminels en raison de la possibilité d'y trouver et d'y voler de l'argent réel. Les comptes Roblox peuvent être exploités pour voler des Robux, la monnaie du jeu, ou des objets du jeu, ou encore pour accéder à des comptes premium qui permettent de transférer des objets vers d'autres comptes ».

Le 04 mars 2024 à 07h02

Le nombre de compromissions de comptes d’OpenAI et Roblox a explosé en 2023

Elon Musk dépose plainte contre OpenAI pour rupture de contrat

Elon Musk dépose plainte contre OpenAI pour rupture de contratElon Musk cc-by-2.0 ZACK/MCOM

Le 04 mars 2024 à 07h00

Le patron de Twitter (nouvellement X) vient de déposer plainte contre OpenAI pour rupture de contrat. Ce que reproche Musk ? OpenAI est devenue une société à but lucratif, alors que son objectif à sa création – il était l’un des cofondateurs – était de travailler pour le plus grand bénéfice de l’humanité.

Musk a démissionné du conseil d’administration en 2018 à cause de potentiels conflits d’intérêt avec son poste de PDG chez Tesla, qui travaillait sur ses propres technologies d’intelligence artificielle.

L’action a été repérée par Courthouse News. Le document lié renseigne avec précision sur ce qu’Elon Musk reproche à OpenAI en plus de la rupture de contrat, à savoir la violation de l’obligation fiduciaire et les pratiques commerciales déloyales.

Le grand patron, qui déclarait il y a un an que l’IA était l’un des plus grands dangers pour l’avenir de la civilisation, vise nommément Sam Altman, CEO d’OpenAI, et Gregory Brockman, son président. Mais Microsoft est également citée, même si ni la société ni son PDG, Satya Nadella, ne sont ciblés par la plainte.

« OpenAI a été transformée en une filiale de facto à code source fermé de la plus grande entreprise technologique du monde : Microsoft. Sous la houlette de son nouveau conseil d'administration, l'entreprise ne se contente pas de développer une IAG [intelligence artificielle générale, ndlr], elle la perfectionne afin de maximiser les profits de Microsoft, plutôt que de servir les intérêts de l'humanité », peut-on lire dans la plainte.

Le 04 mars 2024 à 07h00

Elon Musk dépose plainte contre OpenAI pour rupture de contrat

La Maison-Blanche exhorte les développeurs à abandonner C et C++ pour Rust

La Maison-Blanche exhorte les développeurs à abandonner C et C++ pour Rustrustacean.net

Le 04 mars 2024 à 06h59

« La Maison-Blanche exhorte les développeurs à abandonner C et C++ », titre Le Monde Informatique.

Les entreprises IT « peuvent empêcher l’introduction de multiples vulnérabilités dans l'écosystème numérique en adoptant des langages sécurisés », explique en effet l'Office of the National Cyber Director (ONCD) de la Maison-Blanche. Il invite les développeurs à réduire le risque de cyberattaques en utilisant des langages protégés contre les débordements de mémoire tampon, les lectures hors limites (out-of-bounds reads) et les fuites de mémoire.

LMI relève que des études récentes de Microsoft et de Google indiquent en effet « qu'environ 70 % de toutes les failles de sécurité sont dues à des problèmes de sécurité de la mémoire », et qu'une fiche d'information de la NSA sur la cybersécurité datant de novembre 2022 mentionne, en plus de Rust, les langages C#, Go, Java, Ruby et Swift, comme sécurisés.

Dans son rapport de 19 pages, l'ONCD cite le C et le C++ comme deux exemples de langages présentant des vulnérabilités en matière de sécurité de la mémoire, et qualifie Rust comme sûr.

L'un des objectifs du rapport de l’ONCD serait de « transférer la responsabilité de la cybersécurité des particuliers et des petites entreprises vers les grands groupes, les entreprises IT et le gouvernement américain ». Ils sont, souligne le communiqué de presse de la Maison-Blanche, « plus à même de gérer une menace en constante évolution ».

L'abandon du C et du C++ sera « long et difficile », estime Josh Aas, directeur exécutif et cofondateur de l’Internet Security Research Group (ISRG), à l'origine de Let's Encrypt. « Il faut un effort soutenu pour amener les gens à penser autrement, et des communications comme celle-ci contribuent à rappeler l’importance de la sécurité », a ajouté le dirigeant.

« Il est clair que nous devons écrire et déployer de nouveaux codes, mais pour y parvenir, nous avons besoin de ressources et que des dirigeants à tous les niveaux, du gouvernement au secteur privé, en fassent une priorité », a-t-il insisté. « Les dirigeants concernés doivent être sensibilisés à ce problème et savoir qu'ils seront soutenus s'ils cherchent à le résoudre ».

Le 04 mars 2024 à 06h59

La Maison-Blanche exhorte les développeurs à abandonner C et C++ pour Rust

Intel présente sa « nouvelle » société Altera, spécialisée dans les puces FPGA

Intel présente sa « nouvelle » société Altera, spécialisée dans les puces FPGA

Le 04 mars 2024 à 06h56

Dans un communiqué, Intel a annoncé le lancement d’une nouvelle filiale. Baptisée Altera, elle commercialise des circuits FPGA (programmables) et dispose même d’une gamme déjà présentée, Agilex.

Cette gamme comprend les modèles :

  • Agilex 9, présentés comme les convertisseurs de données les plus rapides du marché et « idéaux » pour des applications comme les radars et l’aérospatiale militaire. Ils sont disponibles en masse.
  • Agilex 7, en séries F et I et dont la production vient de débuter. Ils sont orientés aux applications gourmandes en bande passante, notamment les centres de données et les infrastructures réseau. Le rapport performances/watt est présenté comme deux fois meilleur que les solutions concurrentes.
  • Agilex 5, disponible à la vente, un produit FPGA « infusé avec de l’IA » destiné aux applications embarquées et de pointe. Il est censé présenter les « meilleures performances de sa catégorie » et un rapport performances/watt 1,6x supérieur aux solutions concurrentes.
  • Agilex 3, bientôt disponible, pour le cloud, les communications et la périphérie, et taillé pour la faible consommation d’énergie et les fonctions à faible complexité.

On remarque le découpage 3-5-7-9 identique au découpage qu’Intel pratique sur ses gammes Core depuis des années.

Signalons tout de même que l’entreprise n’est pas neuve. Elle a été fondée en 1985 et rachetée en 2015 par Intel. Elle a alors été intégrée et renommée PSG (Programmable Solutions Group). Ce n’est qu’au courant de l’automne dernier qu’Intel a décidé d’en faire une filiale dont elle détiendrait une majorité des parts.

Le 04 mars 2024 à 06h56

Intel présente sa « nouvelle » société Altera, spécialisée dans les puces FPGA

Atlanta demande à Microsoft de lui restituer un terrain ou de créer les emplois promis

Atlanta demande à Microsoft de lui restituer un terrain ou de créer les emplois promisAtlanta, crédits : Ibuki Tsubo (Unsplash)

Le 04 mars 2024 à 06h52

Microsoft a fait l’acquisition en 2021 d’un vaste terrain de 36,42 hectares. Acheté auprès de la ville d’Atlanta, il était assorti d’une condition : créer 15 000 emplois. C’était la promesse faite par Microsoft, qui avait en projet d’y établir un vaste complexe à ce moment.

Toutefois, le projet ne semble pas avoir avancé d’un iota. Dans une interview à Bloomberg, le maire de la ville, Andre Dickens, a déclaré qu’il rencontrerait Microsoft cette semaine. Avec une exigence : tenir la promesse de créer 15 000 emplois ou rendre le terrain. La ville se dit en effet prête à le racheter pour d’autres projets.

Les plans de l’entreprise auraient été révisés pendant la pandémie de Covid-19. Neowin, de son côté, fait remarquer qu’Atlanta est l’une des villes américaines avec le plus haut taux d’inoccupation des locaux. Selon la société de courtage Cushman & Wakefield Plc, il serait de 24 %.

Bloomberg ajoute que 20 % des bureaux financés par des titres adossés à des créances hypothécaires d'entreprises n’ont pas payé de taxes foncières depuis au moins trois mois, représentant un gros manque à gagner pour la ville.

Le 04 mars 2024 à 06h52

Atlanta demande à Microsoft de lui restituer un terrain ou de créer les emplois promis

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